De la pertinence des jetons de présence

Mesdames et messieurs les députés viennent de rejeter une proposition de leur collègue Lionel Luca, lequel souhaitait que l’Assemblée se serre elle aussi la ceinture, y a pas de raison, la crise c’est pour tout le monde : 10 % de moins d’indemnité parlementaire, s’ils étaient d’accord.

Ils ne sont pas d’accord… ! tu parles Charles – il s’appelle Lionel – les députés ont rejeté cette offensive « populiste », « démagogique » etc.  Bien évidemment, « faites ce que je dis, pas ce que je fais », on rogne partout y compris sur les bouquins, on rabote notre pouvoir d’achat, mais pas celui des députés, ils veillent au grain.

Le plus drôle – ou le plus moche, c’est selon – c’est que sur cette question, la gauche… s’est abstenue ! plus faux-cul que ça tu meurs. Ils s’en sont lavé les mains (ça me rappelle irrésistiblement la chanson « Ils ont les mains blanches, les mains maquillées… »), les Ponce-Pilates de l’indemnité parlementaire « de gauche », assurés que de toutes façons le travail  serait fait et bien fait par par leurs collègues de droite. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé, comme prévu.

Donc, résumons-nous :

– Français, sauf les députés – les sénateurs, les… etc, serrez-vous la ceinture, c’est de votre faute après tout si tous VOS gouvernements sont incapables de gérer un budget.

– Députés, mes amis, veillez sur vos sous, et cumulez, ça fait des sous en plus.  D’ailleurs les Français s’en foutent, ils ne  s’aperçoivent même pas qu’on se paye leur fiole. Et puis continuez donc à fréquenter l’hémicycle en pointillés (votre lieu de travail numéro 1, l’autre étant votre circonscription), au gré de vos emplois du temps sur-char-gés. Vous gagnez de jour en jour en crédibilité. Juste une proposition mais malheureusement elle ne vient pas d’un député : qu’on vous paye à l’heure de présence au Palais-Bourbon.

Tibert

Inadaptés ou inappropriés ?

Monsieur Baroin, qui derrière ses petites lunettes rondes et son nez pointu à la Grand-Duduche façon Cabu, cache une voix de basse profonde et une solide pratique parlementaire, a, paraît-il, selon le président du perchoir de l’Assemblée Nationale, prononcé « certains propos inadaptés« . Il est  vrai qu’il a envoyé à l’adresse des Socialistes ces propos :  « … des vieilles lunes socialistes qui vous ont certes conduit par effraction au pouvoir en 1997″. Souvenez vous, braves gens, monsieur Chirac, qui avait sans doute ce jour-là forcé sur la Corona ou la tête de veau ravigote, ou les deux, avait décidé en 1997 de dissoudre l’Assemblée Nationale ! et hop, vague rose au palais Bourbon, et pour monsieur Baroin c’était pas du jeu, y avait faute, c’est-à-dire effraction, les Socialistes auraient dû faire profil bas et admettre que monsieur le Président désirait conforter sa majorité branlante, pas la voir couler corps et biens. Ah, cruels, que lui avez-vous donc fait !

Monsieur DSK, lui, aurait sans doute qualifié ces propos d’inappropriés. Vous saisissez la nuance ? moi non plus.

Mais ce qu’on peut saisir c’est le sentiment de possession exprimé par notre présent Ministre des Finances et du Nouveau Serrage de Ceinture des Français Afin de Sauvegarder le Triple AAA de Moody’s : le gouvernement de la France appartient à l’UDR (au RPR à l’UMP etc…) de toute éternité et par délégation divine. Casser cette certitude c’est de l’effraction.

Je ne pense pas être suspect d’affection pour les molroses du PS et leurs bons sentiments dévastateurs pour notre pays, leur complaisance pour les ennemis jurés de la laïcité, leur empathie masochiste envers l’agresseur plutôt que l’agressé. Mais ici l’agressé c’est eux, non ? et nous aussi. La chambre rose de 1997 a été votée par les Français, monsieur Baroin (moi, comme d’hab’, confronté à un député-maire notoirement cumulard, j’ai voté « nul » par un bulletin biffé et proclamant « non au cumul des mandats »). Le Palais-Bourbon n’appartient pas à l’UMP, et vous nous devez des excuses, monsieur le Ministre : à nous, les Français complices de cette « effraction » inadaptée – ou inappropriée, comme vous voudrez.

Tibert

Il bouge encore

Le vieux lion, celui de la MGM qui rugit au début des pelloches sur les écrans blancs des salles obscures, le vieux lion rugit encore, à Belfort. Monsieur Chevènement se réveille pour l’évènement et l’avènement quinquennal ; il fait semblant d’aller encore un coup chercher son bâton de Maréchal – en vain nous le savons tous – mais il peut encore donner de méchants coups de papattes…

Il va prendre encore 3 % ou quèqu’ chose comme ça, et ce sera ça de moins pour monsieur Mélenchon, monsieur Besancenot ou son successeur, la nouvelle madame Arlette, madame Joly etc… et tous ces braves gens risquent fort, désormais, de ne point atteindre les 5% fatidiques qui leur permettraient de rentrer dans leurs frais : merci monsieur Chevènement, cela va donc accélérer la débandade des gauches à mini-chapelles, et la fin finale du vieux PCF, qui sait ? lui aussi bouge encore.

Reste les ténors, la gauche molrose à la bonté dévastatrice, qui depuis 2002 et la veste à Jospin continue de réciter le chapelet des Bizounours, et la droite à Rolex – cher et m’as-tu-vu, « vous allez voir ce que vous allez voir ». Gageons que monsieur Chevènement ne se fait aucune illusion sur ses chances de coucher à l’Elysée en mai 2012 ; il  sait encore pouvoir brouiller l’écoute – c’est un contrepet : je vous aide, là – des ténors. Et c’est tant mieux.

Accessoirement, je ne sais pas s’il l’entonnera, il pourrait nous redire, le temps de quelques brefs passages à la téloche, que la république est laïque, que la Justice ne se rend pas au bout de 5-10 ans à coups de sanctions non exécutées, que la probité des élus est une vertu cardinale, que le cumul des mandats est une insulte aux électeurs, et qu’on peut gouverner sans pour autant mobiliser un bataillon de flics et de motards à chaque fois qu’on va acheter un paquet de cigarettes au tabac du coin.

Allez, le Ché, poussez-vous que je leur dise tout ça moi-même !

Bébert

Paradoxe existentiel

La Palestine vient d’être reçue comme membre de l’Unesco, c’est frais du jour, ça vient de sortir. Ce, malgré l’opposition constante de l’administration états-unienne, celle d’Obama comme celle de Bush, Clinton, Bush etc… on sait, et ça se voit comme le nez au milieu de la figure, que la politique des USA concernant le Proche-Orient est totalement à la remorque des positions israéliennes, et depuis des lustres. On en pense ce qu’on veut, est-ce un bien, est-ce un mal, c’est comme ça.

Mais l’objet de ce court billet, le voici, cet extrait de l’article du Monde-sur-Toile à ce sujet :

« … le quotidien conservateur Washington Times est catégorique : « Il n’y a pas et il n’y a jamais eu un pays appelé Palestine« . Et selon l’éditorialiste, Sonia Bloomfield, « le terroriste et chef palestinien Yasser Arafat a inventé un peuple qui n’a jamais existé« .

En d’autres termes, un « terroriste » nommé Arafat a inventé de toutes pièces le peuple palestinien. Il sort d’où, ce gus ? il est Palestinien.

Tibert

Oxymore and more

Je fais dans les billets courts, ces temps-ci, question d’humeur. Alors faisons court.

Un titre du Figues-à-rôts de ce matin : « La Lybie sur le chemin d’une démocratie musulmane« . Gageons qu’en chemin, sur sa route,  elle va paumer sa démocratie, ou sa musulmanitude, car je vois mal les contours de ce nouveau concept assez nouveau, la « démocratie musulmane ». Peut-être ce sémillant ex-jeune philosophe à chemise blanche ouverte au col et cheveux en soigneux désordre pourra-t-il éclairer notre lanterne ?

Il me semble en effet qu’en démocratie un citoyen sur deux environ est une citoyenne, dotée exactement des mêmes droits que l’autre moitié des citoyens. C’est mal barré, ou je me fourre le doigt dans l’oeil. Vu que la polygamie va être reconnue, mesdames, vous pourrez désormais vous constituer symétriquement à la maison  un petit nid de mâles, c’est la démocratie islamique qui vous y autorise. Et mettez-leur donc un chapeau assez couvrant sur la tête, des vêtements vagues, afin qu’ils n’excitent pas la concupiscence de vos voisines.

Kadhafi est au trou, on ne va pas pleurer sur lui, certes. On pourrait même dire, comme les Québecois, « mais r’gard’ bien, c’est pas plus pire ». Re-certes. Mais j’ai des doutes.

Tibert

Atrides putéoliens (*)

Mme Joëlle Ceccaldi-Raynaud fait partie des députés cumulards (comme des tas d’autres, de gauche, du milieu et de la droite) : elle est députée + maire de Puteaux, car député, ce n’est pas assez de travail, ça laisse plein de temps libre (ou inversement, maire de Puteaux, c’est peinard, pas grand-chose à faire, alors pour s’occuper, on fait aussi députée). Puteaux, ton univers impitoyable : La Défense ! les tours, les affaires, quoi… les milliards de contrats du BTP, avec tout plein d’appels d’offres tous plus alléchants et juteux les uns que les autres. Puteaux et ses voisines, Courbevoie, Neuilly, Levallois, Nanterre : le 9-2, que du beau linge.

Il se trouve qu’elle a de qui tenir, madame Ceccaldi-Raynaud, fille qu’elle est de monsieur Charles (idem), cumulard lui aussi, puisque ex-sénateur + maire de Puteaux. Et comme elle est soucieuse de la pluralité de la presse, et de la santé des titres les plus fragiles, elle a largement contribué à remonter le tirage de la dernière mouture du Canard enchaîné, en demandant à ses services d’acheter tous les exemplaires dudit Canard en kiosque – soit environ 600 exemplaires – sur l’emprise de sa commune.

Hasard bizarre, le « Canard » traitait justement, ce mercredi dernier, d’une accusation de pot-de-vin versé à  madame le maire dans une affaire d’attribution de marché par le Syndicat Intercommunal de Chauffage Urbain de la Défense. Cette  histoire date de 2007 – admirez la célérité de la Justice ; madame le maire était entendue comme témoin assistée. Pourquoi ? parce que son père, mis en examen pour « favoritisme, recel d’abus de biens sociaux et corruption passive »,  a mis en cause sa fille, qui aurait touché des commissions occultes.

C’est bien dommage, les habitants de Puteaux n’auront pas pu lire le « Canard ». D’autant plus que les acheteurs massifs ont vivement conseillé aux kiosquiers de Puteaux de ne pas se faire réapprovisionner.

Reste une interrogation : est-ce sur ses fonds propres que madame le maire de Puteaux a acquis les 600 exemplaires du Canard (auquel cas elle peut en faire des confettis ou les accrocher, découpés en carrés, au mur de ses houatères) , ou sur le budget de la mairie ? il faudra alors trouver à les utiliser au bénéfice de la commune, ces hebdomadaires satiriques ; je ne sais pas, moi, tapisser la salle des mariages, par exemple. Ou alimenter le Chauffage Urbain de la Défense.

Bébert

(*) Putéoliennes, Putéoliens, courez acheter le Canard » ailleurs qu’à Puteaux, ou lisez-le par dessus l’épaule de madame le maire.

Pas-mou contre Solide, 0-0

Si vous avez aimé le premier épisode, vous vous serez sûrement endormi au second. Le casting était plus maigre, un homme, une femme (cha-bada-bada), et un arbitre, et un match nul. La première (des Lillois) ne risquait certes pas de se faire traiter de « couille molle », ce qui, pensait-on, pendait au nez du second, mais non, ce ne fut pas dit. Tout au plus suggéré, à coups de négations : avec elle au moins ce ne serait pas du socialisme mou (suivez mon regard).

Le second, le Corrézien de Paris, fit semblant de ne pas saisir ces allusions perfides. Il se qualifia calmement de « solide ». On apprécie. C’était, avec Tonton, la ruralité matoise de la Force Tranquille (Basile), ce sera, si nous cédons aux sirènes roses, le Socialisme Pas Mou (enveloppé, mais ferme tout de même), ou bien le Socialisme Solide (résistant, robuste, costaud, pas fragile, quoi ! qui ne casse pas).

Quant aux problèmes qui sont les nôtres, désindustrialisation, immigration incontrôlée, chômage des jeunes et des vieux, financiarisme, état gaspilleur, mondialisation, perte d’identité, insécurité… alors là, attendez 2012, on aura le temps de voir, pas mollement, ou solidement, ce sera selon.

Tibert

Il a plu

Il a plu, il a plus plu, et surtout aux femmes ! « Relooké » (quelle horreur ! ) jusqu’au bout des branches de lunettes par on ne sait quel gourou de la communication, amaigri façon régime Dukon tout protéines, notre réincarnation corrézienne et politiquement rose d’un amalgame Pompidou-Poher a séduit au premier tour, face à Miss 35 heures.

Il a plu, et plutôt que de se faire ch… en regardant tomber la pluie, plutôt que de tuer le dimanche après-midi devant le tube cathodique – qui ne l’est plus, cathodique, plat comme il est – de « Sacré dimanche » avec ses girls et ses talcs chauds oiseux, on est allé en masse raquer 1 euro, c’est pas cher, et jurer-promis par écrit qu’on est de gauche, pour pouvoir dire qui c’est qu’on préfère d’Arnaud, Manuel, Ségo, Martine, François, Jean-Mi.

Dimanche prochain y fera beau, on sortira faire un tour.

Tibert

Le bon bourrin

Terrain lourd, plateau relevé, le Grand Prix de la Présidence se court en deux manches. Et déjà – 7 mois avant l’épreuve – les  bourrins sont à l’échauffement, mâles ou juments. S’agit de miser sur la bonne, sur le bon ! d’autant plus que le tenant de la précédente édition est annoncé partant, mais salement marqué par l’usure. Les sondages le donnent à 12 contre 1, ouais, mais il est trop nerveux, excité, c’est un caractériel, va savoir s’il tiendra la première manche ?  ses supporters sont perplexes… dans l’écurie Hue ! Emmepé, on prend le même, ou on en met un autre en piste ?  un qui a plus de fraîcheur, un plus classieux…

Bon, trêve de métaphore hippique : les manoeuvres vont déjà, iront bon train. Face aux multitudes de micro-candidats qui ont pour mission de nous assurer brièvement, le temps d’un inespéré passage à la télé, que Homo lave plus blanc, ou que la Planète se portera mieux avec du maïs de chez Mature et des Couvertes, ou encore que tout devrait être gratoche et sans avoir à bosser, resteront 2-3 clampins ou clampines sérieux, ou à peu près, ou supposés tels, ou qui feront semblant.

On ne le voit pas trop, ça ne se remarque pas encore vraiment, mais entre madame UMP et monsieur Sarkozy s’installe, se développe comme un froid. « Elle est où la question« , comme diraient dans un français impeccable les animateurs de talc chaud ? la question elle est qu’en misant sur le même qu’en 2007, ils vont se prendre une gamelle, les UMP. Elle est là la question… un Juppé façon profil bas, sans trop de morgue  – bien, les lunettes, ça fait bon élève, crédible et tout –  un Copé un peu plus posé, à la rigueur un Fillon moins pâlot… quoique, lui, non, le Chef a trop déteint sur lui… mais bon, un Juppé, tiens, ça le ferait mieux, et haut la main.

Reste à se défausser de la carte perdante, urgemment, à mettre le sortant à la retraite anticipée, sans trop de pathos, de cris, de dégâts ; il aura son rond de serviette au Conseil Constitutionnel, comme les deux autres anciens Grands Chefs. Mais ça va pas être de la tarte.

Bébert

Raisonnement Primaires

Surprenant, étonnant : les primaires du PS, comme pour montrer la dimension éminemment nationale de ce parti, sont ouvertes aux non-militants, aux non-encartés du PS. C’est donc une initiative bien différente des précédentes, qui exigeaient une carte du PS et avec des cotisations à jour, non mais.

Eh bien, si j’étais de droite – Dieu m’en garde  ! (s’il veut bien s’occuper de moi 2 minutes, et à supposer qu’il existe, qu’il ne soit pas sourdingue, pas trop mal luné, et réellement intéressé au sort des humains, ce dont on finira par douter, quand on aura aligné des exemples comme le steak-and-kidney pie, les piercings aux têtons ou la basilique du Sacré-Coeur, fin de la parenthèse) – je me dirais, finaud comme je suis, eh bien, je vais aller voter aux primaires du PS, et je vais voter pour celui ou celle des candidat(e)s qui, au second tour des Présidentielles, a le moins de chances de l’emporter contre mon idole, mon chouchou, mon bichon, mon actuel Président préféré.

C’est pas con, non ? caviarder, biaiser le vote des primaires du PS pour saboter leur campagne. Bien évidemment, tous les regards se tournent vers UNE option, celle qui a déjà fonctionné. Qu’un des trois post-nommés Valls, Montebourg, Baylet arrive en tête  aux primaires serait fort étonnant, même avec un vote massif de caviardage. Ce serait louche, carrément louche.

Reste donc que madame Aubry et monsieur Hollande sont crédibles, y compris au second tour, même si leur programme nous met plus tard et rapidement dans la panade. Monsieur Hollande a de nouvelles lunettes, il a maigri, gommé ses sourires de « ravi », et puis madame Aubry a du culot, du coffre, nous a légué un bâton merdeux – les 35 heures – qui fait l’admiration de la Planète, et c’est le chef. Donc, reste madame Royal, le bon choix pour planter le PS au second tour de la Présidentielle de 2012, et ça a déja marché, ça doit donc pouvoir encore le faire. Votez, votons  Ségolène, mes amis !

Hélas, sera exigée une signature lors du vote : une signature attestant qu’on est de gauche, même si pas encarté au PS, ni au NPA, ni au PCF, etc – vous pouvez y aller, des groupuscules, y a en a des nouveaux tous les jours. Vous vous assiériez là dessus, vous ? les principes, votre signature ?  vous vous en foutriez ? moi non. Enfin quoi, on a encore un peu de cohérence, vous je sais pas, mais moi oui.

Donc, tant pis, on la jouera pas comme ça, on la jouera pas du tout. Ils ont tout prévu, au PS, même que nous serions cohérents et honnêtes, bien que de droite. Reste à espérer que les votants, vraiment de gauche, ou vaguement,  ou malhonnêtes, craqueront encore une fois pour madame Royal et son investitude. Forza Poitou-Charentes ! allez Melle !

Tibert