Hypothèses et implants capillaires

Je lisais un truc il y a peu, à propos d’un satellite – une « lune » – de Jupiter, la plus mahousse planète de notre système, et ma foi ça m’a intéressé : il y était exposé que ce satellite pourrait contenir plein d’eau – gelée, évidemment, vu la température là-bas. Ce n’est certes pas demain qu’on y branchera un tuyau pour arroser ses géraniums, mais… « La découverte, si elle est confirmée, accréditerait la thèse selon laquelle de la vie pourrait potentiellement exister sur cette lune qui abrite un océan gnagnagna… » nous annonçait Le Fig’haro.  Tout en  prudence, le Figaro… dubitatif, et avec plein de pinçettes  :

Si elle était confirmée… (conditionnnel), la thèse ( hypothétique hypo-thèse), pourrait… (va savoir !), potentiellement… (ce n’est pas impossible…)

Que de circonlocutions , madââme ! bref on n’en est pas sûr, et saluons en particulier ce « pourrait potentiellement« , qui vaut son pesant de moutarde dans la redondance redondante. Où est-ce qu’on apprend aux journaleux à écrire si bien ? Je ne sais pas, moi, je ne vais pas vous refaire la tirade des nez, mais on pourrait écrire bien des choses, en somme, par exemple, tenez : « ... renforcerait la thèse selon laquelle la vie pourrait être présente sur ce satellite…« . Mais bon, on ne va pas en faire tout un fromage.

Passons au fromage, justement, le débat Clinton-Trump. Remarquez d’abord que dans TRUMP il y a UMP : ça fait sens, non ? non ?… ah bon.  Moi j’ai remarqué que madame Clinton était en sobre costard-pantalon rouge vif, tandis que Donald – elle l’a appelé Donald tout le temps, Hillary, elle connaît ses classiques, le journal de Mickey, oncle Picsou, Daisy, tout ça – tandis que Donald était en costard-cravate, tout connement.  Mais pas que !  Parce que, je vais vous dire : ce que j’ai retenu de ce débat, c’est la chevelure de Donald. Jaune flamboyant, savamment organisée en abondantes vagues lissées et hiérarchisées, véritable casquette sous laquelle il planque son front plutôt bas et banal, la chevelure de Donald vaut le voyage, et il faut que l’Unesco l’inscrive au patrimoine mondial de l’humanité. Et puis, décidément, un type doté d’une telle crinière ne peut pas être tout à fait mauvais.

Ah si, encore un truc, pendant que j’y pense. NOTRE élection présidentielle, à nous… ça se précise. Vacheries et coups tordus à gogo, c’est de bonne guerre, une mention spéciale à monsieur Buisson, qui fait dans le coup de poignard dans le dos. Et mettons un bémol sur les promesses de réformes archi-urgentes et mirifiques dont on abreuve nos sillons : de toutes façons ça ne passera pas et ça tournera en quenouille, en eau de boudin, dès que les taxis, ou les chauffeurs-routiers, les pétroliers, les contrôleurs aériens, les cheminots, la CGT, FO, SUD, les autonomes,  l’intersyndicale, l’UNEF, les lycéens, les pilotes, les éleveurs laitiers, les éleveurs de porcs…  j’en oublie… se mettront à bloquer le pays. Consolation, la chevelure carrément blonde, abondante, exubérante, nous l’avons aussi – enfin, une candidate. Non mais, y a pas de raison.

Tibert

En butinant gaiement

Aujourd’hui c’est repu de vresse, tant il y a de sujets de satisfaction.

Tenez, Najat VB, notre délicieuse ministre de l’Educ’Nat’, veut pousser la scolarité obligatoire jusqu’à dix-huit ans… déjà qu’ils glandent dès 12-13  ans au fond de la classe à regarder le plafond et à envoyer-recevoir des textos, vous voyez tout de suite le progrès. Deux ans (*) de plus à regarder le plafond… et bon courage aux profs ! Remarquez, pendant deux ans ça va temporairement désengorger les facs, c’est peut-être le but de la manoeuvre.

Tenez, monsieur Bayrou, qui tous les cinq ans sort de son tonneau béarnais pour voir s’il fait beau, menace de se présenter à la Présidentielle si c’est monsieur Sarkozy qui gagne la primaire des Républicains. On a tous très peur : et si cette fois-ci c’était la bonne ?

Et puis je suis heureux, depuis que j’ai désactivé mon bloqueur de pub sur mon butineur-sur-la-Toile : je puis lire en clair  et in extenso les croustillants articles du Figaro, lequel Figaro, pour me remercier, me régale ad nauseam – il y a même de la zizique – de la gueule d’empeigne de Johnny Bepp, qui tente inlassablement, muni de ses innombrables bagouzes, de son air renfrogné, de ses tatouages, de sa moustache et barbichette ridicules, de ses lunettes noires et de ses gymnastiques filmées au ralenti, de me donner envie d’acheter Flotte-Sauvage de Bior. Eh bien c’est pour moi une question de principe : messieurs les marchands de soupes odorantes de chez Bior, puisque vous me gonflez avec vos clips invasifs, JAMAIS je n’achèterai Flotte-Sauvage de Bior, sauf sous la torture. De la pub sur mon écran ? je prends note et je boycotte. Tiens, les bagnoles, là, Alma-Rofeo, avec leurs spots débiles, mais c’est qu’ils me les brisent menu ! à la trappe itou, Alma-Rofeo.

Ah j’oubliais, très important : enfin une bonne nouvelle ! Anjolina Gelie et Pat Britt  divorcent, j’espère que ça vous affecte comme ça m’affecte, salement  😉  D’ailleurs je cours séance tenante acheter Gallat, Clauseur, Montreuil-Match, pour tenter d’en savoir plus. Je vous tiens au courant.

Tibert

(*) Deux ans, enfin… six trimestres, et si vous soustrayez les fêtes les congés les congés de maladie les sorties de classe les voyages scolaires et le troisième trimestre rikiki, ça rétrécit bigrement au lavage, les deux ans.

Parallèle d’emmerdes

Je suis allé hier sur les ondes radio, désoeuvré dans ma bagnole en attendant je ne sais plus trop quoi. Et là j’ai eu droit aux nouvelles, le « flash » de 10 heures, mettons, et la station radio donnait la parole à un musulman jeune et mâle fiché « S », hélas, comme Salafiste, qui se plaignait des embarras qu’on lui causait, filatures,  suspicion, contrôles… dont il contestait la nécessité, lui qui était, selon ses propos, pacifique, inoffensif et  désireux de vivre en paix tout en suivant avec ferveur les préceptes de sa foi.

je compatis bien volontiers aux tourments injustifiés dont est victime ce brave et pieux jeune homme ;  ce d’autant plus que moi aussi, parallèlement… tenez, moi aussi je suis un type peinard, pacifique, je ne ferais pas de mal à un diptère, pourtant que de tracasseries, de suspicion injustifiée ! je prends souvent l’avion, pour mes loisirs ou pour me rendre par nécessité d’un point A à un point B. Il fut un temps lointain où je devais simplement présenter ma carte d’identité, mon billet, et basta ! Puis il m’a fallu – moi qui suis l’homme le plus paisible qu’on puisse imaginer – passer sous un portique, me faire éventuellement palper désagréablement si j’ai oublié mon très dangereux coupe-ongles dans une poche, et puis il a donc fallu vider mes poches et enlever ma ceinture, et puis il faut extraire de ma valise et présenter à part mon ordinateur portable, mon smart-faune… et voilà-t-il pas qu’on me demande aussi de me déchausser, que les USA  exigent un document – payant, bien entendu – nommé ESTA pour savoir qui  je suis et ce que je peux bien venir foutre chez eux, et les Canadiens aussi maintenant (*).

Et tiens, depuis quelque temps il m’est interdit de trimballer des flacons de liquides dépassant 99,95 ml, et donc ma flasque de Cognac reste à la maison, sinon j’aurai à la boire cul sec ou la vider dans une poubelle à l’entrée du contrôle de sécurité. Sans oublier mon fidèle couteau de poche – mitres en pointe de corne blonde – que j’ai définitivement renoncé à faire voyager avec moi, sauf en bagage de soute. Que de temps perdu, que d’ennuis injustifiés…

La faute à qui ?

Tibert

(*) je trouve qu’on est bien tartes et bien niais, en Europe, de ne pas exiger en retour des Nord-Américains un document du même acabit. On est vraiment des billes !

On embauche

Vous pouvez le lire sur cet article du Monde, on assiste à « un nombre inédit de départs dans les cabinets ministériels et  l’Elysée. » Pas moins de 57 défections – volontaires, est-il nécessaire de le préciser ; la défection (avec un « a » au Scrabble ça donnerait plus de points)  c’est quand le salarié se barre, laissant son patron effondré et en pleurs. Je n’aurai pas la cruauté de vous expliquer pourquoi ces départs… dans la marine à voiles, jadis, quand un bateau faisait naufrage, on pouvait observer des armées de rongeurs s’enfuir des entrailles du vaisseau : avides, bien grassement nourris aux frais de l’armateur dans les cambuses et réserves du navire, mais pas suicidaires, les rongeurs. C’est kif-kif ici, vous pensez bien.

Mais, mes amis, le positif là-dedans, c’est que ça libère des places ! Au lieu de faire la queue en broyant du noir chez Popaul-Emploi, envoyez donc bien vite « à monsieur le DRH de l’Elysée » ( ou à son suppléant temporaire, si le DRH s’est déjà barré ) votre brillant Curriculum Vitae ; ou bien chez monsieur Valls, ou chez madame Cosse, ou… il y a le choix. D’accord, c’est du bricolage, du CDD de raccroc, vous allez pouvoir tirer, disons, grand maximum 8-9 mois, mais bien nourris – les cantoches sont de première bourre – logés confortablement et chauffés pour passer l’hiver.

Un conseil : soignez la lettre de motivation, allez-y gaiement sur votre grande envie de bosser là et pas ailleurs, n’hésitez pas à en faire des tonnes : on la lira, on la relira, pour  se remonter le moral.

Tibert

Perles de Culture

Je me suis amusé ce matin à comparer les titres du Monde et du Parisien : monsieur Sarkozy était passé sur le gril -avec un seul L – à la télé sur la 2 de Pujadas hier soir.

Le Monde : « Bygmalion, terrorisme, immigration : les erreurs de Nicolas Sarkozy« .

Le Parigot : « Sécurité, Bygmalion, mariage pour tous : ce qu’il faut retenir de Sarkozy sur France 2« .

Comme ça vous saurez quel canard lire, selon que vous adulez ou détestez l’ex-président.

Mais ce n’est pas pour ça, les « perles de Culture » : je lis dans le Figues-Machin que la Cour des Comptes, décidément belliqueuse, cherche encore des poux dans la tête à des entreprises-phares de notre magnifique culture. Après l’INA et sa présidente qui ne savait pas conduire, après les lambris de la Maison de la Radio, voilà-t-y pas que l’Opéra de Paris se fait épingler : des notes de 100.000 euros de taxis en 2013 et 2014 ; cette même année, 52.000 euros de « frais de bouche » (gueuletons aux frais du contribuable) pour quatre heureux cadres-sup’ qui y ont droit, soit une moyenne de 13.000 euros chacun ; disons 10 mois de présence, ça fait 1.300 euros par mois, et effectivement ça permet de commander par ci-par là des filets de rouget sur lit de tagliatelle à la truffe blanche, arrosés de Puligny-Montrachet, pour le rayonnement de notre cuisine – pardon, de notre culture, mais c’est tout comme.

Mes amis, vous lirez avec profit l’article en question du Figue-Trucmuche, même si ce canard n’est pas votre tasse de Darjeeling, ce que je peux comprendre. Vous réaliserez ainsi l’utilité de l’effort financier qui vous  est demandé, pour que rayonne ce joyau de la Culture françouaise. l’Opéra parisien, ses frais de bouche, ses notes de taxis et ses charges salariales incontrôlables.

Tibert, steak haché-purée-Père Julien.

En rondelles

Vous allez adorer aller à la Réunion en VilPrix. Le Vilprix, c’est ma version cocorico-béret-baguette du terme LowCost : ce low-low-cost qui consonne si mal et nous rappelle de pénibles époques, foutons le à la belpou, dehors les Rosbif, et vive le Vilprix.
Tenez, Frenchblue : une compagnie française, mais oui, malgré le nom anglo-machin.  « Bleu de France », en anglais, forcément, ça vend mieux. Frenchblue veut faire du Vilprix-long-courrier. Longue vie donc à « Bleu-de-France », qui va vous transporter de Paris à Punta Cana (Répoublica dé San Domingo) ou à la Réunion (département de la Réunion) à vil prix, et puis c’est tout. Ah si, le retour aussi quand même.

Moi j’ai loué une bagnole récemment ; par internet évidemment, dans une compagnie de bonne surface et bien connue, sérieuse etc. Appelons-là Huitx. J’en ai marre en effet des loueurs « pas chers » genre Cheap-Car qui vous menacent à 11 h du soir, avec le jet-lag dans les pattes, dans un bureau glauque à Palerme ou Torremolinos, de vous taxer de 8.000 euros à la moindre égratignure au véhicule – j’avais pourtant souscrit l’assurance qui allait bien, zéro franchise, du béton, tout compris, mais apparemment j’avais mal compris… bon bref, je continue :
Ah me dit l’aimable guichetière de Huitx en anglais, je vois que vous n’avez pas pris l’assurance pour les pneus ? je vous suggère de la prendre…  c’est un petit supplément, et les pneus… ah bon, les pneus ce n’est pas la voiture, donc ?
Et puis les bris de surfaces vitrées ? c’est fortement conseillé… tiens je pensais que les surfaces vitrées… bon… les surfaces vitrées… mais les poignées de portières ? elles sont assurées ? et l’antenne-radio ? parce que l’antenne-radio, ça craint, non ?

Vous voyez le truc : avant vous louiez une bagnole assurée comme une bagnole, maintenant vous prenez un truc {carrosserie-moteur-sièges-volant-pédales + pneus + vitres + GPS + … }. Vous achetez des services en rondelles prédécoupées – prédécoupées par les marquéteux.
C’est mieux, c’est mieux pour vous, vous expliqueront les marquéteux véreux qui ont conçu ces brillants moyens d’augmenter les marges : comme ça vous ne payez que ce dont vous avez besoin. Evidemment si vous êtes assez vicieux pour additionner toutes les options raisonnables, vous constaterez que c’est nettement plus cher qu’avant, mais quelle idée saugrenue ! pourquoi faire des comparaisons inutiles, vous vous faites du mal, là…

Voilà, on en est là, ils n’ont pas encore détaché l’option « aller pisser » dans les vols à Vilprix. Mais ils l’étudient, courbes de fréquentation, panels de consommateurs, sondages à l’appui. Reste au Dirlo du marquétage à décider de présenter ça sur Powerpoint au prochain meeting du board. Avec, soyons humains, possibilité de prendre l’option sur place en cas de besoin –  c’est le cas de le dire. Mais avec surtaxe de 40 %, vous comprenez, les frais de dossier.

Tibert, avec un besoin urgent.

Fantasmes, doxa et « sentiment de… »

J’ai lu hier avec intérêt un « décodage » des « Décodeurs » du Monde, décodage qui a suscité une avalanche de commentaires des lecteurs – plus de 260 au dernier compteur, sachant que moult réactions ont été censurées. Le titre : « Islam et « agressions vestimentaires« , le grand emballement des faits divers ».
En gros, les fins analystes du Monde décortiquent les derniers évènements relatifs à de supposées agressions motivées par des tenues féminines jugées choquantes – aux yeux de certains musulmans, selon la rumeur publique. Ils expliquent, démonstrations à l’appui, que l’on se monte à tort le bourrichon pour des histoires qui ne relèvent pas de l’intolérance religieuse ni de pression idéologique. Au coin d’une phrase, on tombe ainsi sur un « très probablement… » : c’est imparable, « très probablement », c’est la preuve par A + B.
Intolérance islamiste , donc ? meuuhh non, nous explique une femme victime d’agression, « Un premier jeune nous a mal parlé et puis les choses ont rapidement dégénéré…« . Comment a-t’il mal parlé, qu’a-t-il dit, ce « jeune » (terme consacré) pour que les choses dégénèrent ? a-t-il sifflé impoliment ? les a-t-il traitées de radasses ? on ne le saura pas, mais c’est « très probablement »  tout autre chose que ce que la presse mal embouchée a relayé… un mauvais regard, des mots déplacés, quoi….

Voilà : avec les Décodeurs ça décode, mais dans le « bon » sens, celui de la Bonne Pensée, dont participe activement  Le Monde. A contrario, je pense à cette copine enseignante qui, en 1972, comme ses collègues femmes, avait demandé une dérogation pour pouvoir travailler en pantalon – jupe ou robe étaient alors obligatoires, eh oui mesdames, c’était machiste et sexiste, indéniablement  –  tandis que de nos jours les consignes de l’Educ’Nat on viré de 180 degrés : pudeur pudeur, rien qui puisse choquer, rien que des pantalons ! Par quel cheminement lâche en sommes-nous venus à cette inversion des interdits ? Tenez, revoyez ce film polémique, intitulé « la journée de la jupe » : Adjani-prof de lettres y mourait malencontreusement, ayant vainement réclamé sa Journée, allez, pouvoir mettre une jupe, rien qu’un jour par an – en souvenir du bon vieux temps.

Tibert

La Poire 27X vient de sortir, vite courez

Il se dit à tort que les créateurs d’Apple, Jobs et Wozniak, trouvèrent leur logo et le nom de leur bébé en référence au suicide du génial matheux britannique Alan Turing, qui se supprima – référence à Blanche-Neige – en croquant une pomme au cyanure. C’est évidemment faux, et comparer le marquéteux certes talentueux que fut Jobs au génial Turing revient à comparer un « Père-Julien » en litre  étoiles à un Chassagne-Montrachet de grand millésime.

Ma foi l’explication est simple, une pomme ne se perçoit graphiquement comme pomme et non comme tomate, ballon rond, globe terrestre que si on a mordu dedans, d’où le mordant logo, et ça vient tout connement du fait que Jobs – ou Wozniak, va savoir – était un bouffeur de pommes, et pas cyanurées.

Mais et alors ? alors tout ça pour vous relayer, au cas où ça vous aurait échappé : Apple sort la version 7 de son smart-faune : ils ont ajouté un bouton ici, enlevé un autre là, mis un enjoliveur un poil moins épais, et ça vous fera autour de 650 euros, et vous pourrez foutre le modèle 6 à la belpou, ça faisait quoi, 15 mois que vous l’aviez, mais c’est totalement ringard désormais. Les canards prestigieux et nationaux que je tente de lire sur la Toile en zigzaguant entre les interdictions de lecture vous l’auront claironné, notamment le Figaro, ému et tout émoustillé à la sortie de tout produit au logo à la pomme mordue. Au Figaro si ce n’est pas du publi-reportage ça y ressemble foutrement. Ou alors ils sont accros.

Prenez fissa votre duvet, un thermos de café, allez vite queuter à la boutique à la pomme mordue, qu’est-ce que vous attendez ? y vont être en rupture de stock, de quoi vous allez avoir l’air ?

Tibert, mordu.

PS – Ooops, j’ai sous-estimé les modifs à l’enjoliveur chromé : en fait c’est 900 euros, pas 650. Nettement plus classieux.

Divagations cérébrales caniculaires

Il fait super chaud là où je crèche présentement (indice : les trottoirs, super glissants, dans des rues immuablement assez pentues, sont partout faits de pavés blancs ou clairs de 5 à 7 cm de côté. Achtung la fracture du col du fémur ! ). Et je lis ceci :

  • Monsieur Cahuzac (« les yeux dans les yeux » etc etc) dit avoir ouvert son premier compte occulte en Suisse pour financer les frais de campagne de monsieur Rocard. Le brave homme ! ça partait d’une bonne intention. Et je suis persuadé que monsieur Rocard ne le contredira pas, ce qui tombe à pic.
  • Monsieur Zeid Ra’ad Al-Hussein, chef du HCDH, le Haut Commissariat aux Droits de l’homme de l’ONU, dont je vous ai déjà causé, vitupère les partis européens d’extrême-droite, populistes ou réputés tels, qui veulent brimer les Musulmans dans leurs pays, contrôler plus sévèrement l’immigration et entretiennent la crainte et la haine. Il a dit (je cite) qu’il était un homme musulman dont le rôle était de « défendre et de promouvoir les droits de l’homme de chacun, partout ». Quant aux droits des femmes, alors là, rien à cirer, bien au contraire.

Bon, allez, je retourne à mes parcours super précautionneux sur les très glissants petits pavés.

Tibert

Charlie la lie

Soyons clairs : la liberté d’expression ne se taille pas en rondelles. Le dessin dégueulasse qui brocarde nos voisins Italiens après les centaines de victimes du dernier tremblement de terre là-bas a farpaitement le droit de s’étaler aux devantures des kiosques à journaux. Symétriquement, nous avons tout autant le droit de ne pas acheter cette livraison crapoteuse, cette râclure d’humour et de déclarer que c’est une sombre merde : Voilà qui est fait. On est toujours Charlie, rapport à la liberté d’expression, mais ce coup-ci je me sens transalpin.

Tibert