Et une loi inapplicable, une !

Fumer dans les gares? illégal. Mais regardez sur les quais…

Téléphoner au volant ? illégal. Mais regardez dans les voitures…

Cracher sur la voie publique ? illégal. Mais regardez les gens sur les trottoirs.

Tagguer ? illégal. Mais regardez les murs…

Mettre ses pieds sur le siège d’en face dans les bus ? interdit. Mais bon, si vous voulez vous faire casser la gueule, protestez…

Hurler au téléphone mobile dans les trains ? très très mal vu. Mais vous profitez du voisin de siège et de ses « t’es où, là ? chuis dans l’train »

Enfiler les sens interdits à moto ? pas de problème, dans ma rue c’est toutes les 5 minutes. Des couilles en or, qu’ils se feraient, les keufs, s’ils planquaient là.

Prendre les couloirs de vélos à mobylette ou à moto ? illégal. Mais, regardez les couloirs de vélos.

Je continue ?

Bref : la Loi, en France, c’est un énorme truc, très très complet, bordé de partout – manque pas un boulon – mais dont tout le monde se fout. Parce que les infractions ne sont jamais sanctionnées. Tenez, quand un maire proche du FN à Béziers veut sanctionnner les crachats dans la rue, c’est forcément un salaud d’extrême-droite ; il ne fait pourtant que rappeler une loi – de bon sens, et de propreté publique – en vigueur….

Tenez, une nouveauté : s’il y a un gosse dans votre bagnole, il vous est interdit d’y fumer. Encore une loi, une ! Qui ne sera pas appliquée, et sans aucune sanction.  Le fumeur de bagnole ouvrira la fenêtre, s’il est de bonne volonté et sympa pour les bronches de ses moutards.. A vot’ bon coeur, m’sieurs-dames.

Tibert  » à quoi ça sert une loi de plus pas appliquée ? à ridiculiser toujours plus le législateur.

Au temps des figues

J’ai une grosse fatigue, fatigue blogueuse, ces jours-ci. J’en ai pourtant sur l’établi, des sujets de billets, tenez, ce n’est pas ce qui manque, avec…

– les superbes pyromanes-pompiers, ou l’inverse, ou les deux, que sont le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Iran, et j’en oublie, tous pays qui aident, financent et arment grassement des groupes de fadas illuminés et sanguinaires tout en prêtant main forte aux USA et aux occidentaux – et par ricochet au gouvernement syrien et à son lider maximo théoriquement honni – pour contrer ces enragés psychopathes. On n’a jamais vu une aussi complexe partie de poker-menteur, ou  de billard à 3 bandes, comme vous voudrez ; les alliances bizarres ainsi constituées donnent le tournis.

– le projet de supprimer les redoublements, à l’école. Au fait, on devrait dire « doublement », pas « redoublement », puisque re-doubler, c’est doubler derechef, recommencer à doubler, recommencer à faire deux fois.

Tenez, quand on dit que la pluie « redouble » d’intensité, on met l’accent sur le fait que, ayant déjà forci, les intempéries en remettent une couche. Donc, OK, doubler sa 4ème, ça se fait, pourquoi pas, si ça peut remettre le retardataire sur la bonne route, mais redoubler, alors ça, c’est de l’entêtement inutile, je suis bien d’accord avec la récente ministre, là, Najat V-B ; elle a bien raison, ça c’est sûr. D’ailleurs, si on veut être rigoureux, re-doubler, ça fait deux fois deux, ça fait quatre, ça commence à faire boucoup.

Ah oui mais non ? ce que je dis, là, c’est tripler ? « simpler-redoubler-tripler », c’est comme ça qu’y faut dire ? tout le monde dit comme ça ? la ministre, Najat…, aussi ? alors… Ah c’est sûr, ça va faire monter le niveau ! le simplage obligatoire, impératif, sans aucun (re)doublage, ça va rendre tout de suite plus intelligents, voire travailleurs, allez savoir, celles-et-ceux qui auront ainsi échappé au rabâchage, one more time,  du carré de l’hypothénuse, l’Ecole des femmes, les céréales dans le Middle-West et begin-began-begun. Tenez, je puis vous le prédire, le Baccalauréat bientôt à 97,99 % de taux de réussite, comme chez les marchands de godasses ou chez Hic-et-ha. Et après ? après, ça, hein, demmerden sie sich ! comme dirait Angela.

Mais c’est le temps des figues, à 4-5 balles le kilo sur les marchés, ou 4,99 à la supérette du coin, oblongues, fendues et moelleuses, parfumées, vert pâle ou violet teinté de brun – moi je préfère les violettes. Les délicieuses figues… et de cette grosse fatigue dont je vous entretenais au tout début de ce billet, bien loin du lieu d’où j’écris, sort tout casqué, évident et coquin, « grosse ta figue ». Grosse ta figue… il y manque la ponctuation. Une virgule vous manque, et tout est déplumé. Allez, mettons-y la ponctuation, et au sens interrogatif, ça le fait mieux. Grosse, ta figue ?

Non mais, restez poli. De quoi qu’y s’mêle, çui-là ?

Re-Tibert

Embâcles et cadenas d'amour

J’ai enrichi mon vocabulaire ces jours-ci : l’embâcle ne faisait pas partie de mes mots, beaux ou laids. Remarquez, celui-ci est laid, carrément. Moche, l’embâcle, entassement inextricable de branchages, de débris végétaux, de boue et de vieux pneus, cafetières percées, sacs de supermarchés… ad libitum, le tout faisant bouchon, l’embâcle bloque les courants torrentiels des torrents cévenols en crue, avant de lâchement céder, libérant d’un coup la masse d’eau furieuse. Mortel embâcle, mais dont les 7 lettres – 8, au pluriel – seront bienvenues au Scrabble, au circonflexe près.   A quelque chose malheur est bon, ça c’est bien vrai, ça.

Autre chose, justement : les « cadenas d’amûûr » (comme dirait Johnny) du Pont des Arts, à Paris, et les grilles latérales de parapet qui les accueillent – des dizaines de tonnes de ferraille hautement symbolique, un poids passionnel considérable – ont commencé à disparaître, au profit de superbes panneaux de verre, transparents, lisses et immaculés. Impossible d’y accrocher le moindre gri-gri, sauf à la ventouse ou à la colle (*). Les cadenas d’amour ne pourront plus faire embâcle, en cas de crue de la Seine. Bien vu, quoique cher – du verre trempé, évidemment – sauf que je vous parie un paquet de cahuètes que dans moins de 8 jours les panneaux transparents seront devenus opaques et dégueulasses, comme toute surface lisse disponible et accessible à Paris : tags multicolores, peintures diverses, rayures « esthétiques » ou paraphes sybillins au culot de bougie automobile rivaliseront d’inventivité crasse. A quelque chose malheur est bon, là aussi : Monsieur Lang, Jack, trouvera ça très beau ; et puis on remplacera les panneaux souillés par des neufs, etc, etc. Suffit de payer.

Tibert

(*) à la colle, pour des cadenas d’amour ! avouez, ça la fout mal.

«Les choses sont très claires»

Entre guillemets, évidemment : « très claires« , faites-leur confiance, puisqu’ils vous le disent. Une des phrases favorites de nos Grands Chefs…

Tenez, pour caresser le petit contribuable dans le sens du poil, on va lui supprimer ses impôts directs, allez hop, soyons fous. Qui va financer ça ? euh… mais c’est très clair, on vous assure. Trois millions de foyers fiscaux soustraits à l’impôt, pour 3 milliards de rentrées fiscales qui ne se feront pas. Ou quelque chose comme ça… faut voir… « en matière fiscale, il ne faut pas trop entrer dans le détail sinon ça brouille le message principal« , nous assurent-ils. Surtout ne pas brouiller le message.

Moi je vous le dis, c’est du pur pipeau de langue de bois en bois massif, et de la démagogie de chez Démago. De la surenchère socialisto-socialiste, du message codé PS. Et tant pis pour les principes républicains, et pour les retraités « les plus aisés », ceux qui gagnent des sommes folles, des plus de 1400 euros par mois, vous vous rendez compte, et qui vont bien évidemment supporter le coût de ces cadeaux.

En matière de principes républicains, l’impôt direct est hautement symbolique : que l’on claque ou pas (TVA, impôts et taxes, n’oublions pas les taxes ! sur la consommation), que l’on épargne ou pas, qu’on soit ponctionné en plus sur son patrimoine ou pas, il faut contribuer au fonctionnement de l’Etat, des services publics et toutes ces sortes de choses. Un peu ou beaucoup, mais toujours. Une façon de bien rappeler que la Police, la sécurité, les infrastructures, l’école, gnagnagna… tout ça ne tombe pas du ciel. Même 5 balles, 10 balles, si peu que ce soit, il faut, contribuables mes frères, contribuer !

Nos démagogues patentés s’en foutent : ce qui compte à leurs yeux, c’est de s’assurer des voix. Important, ça, les voix. Plus que les principes républicains.

Tibert

Oui oui, soyez fous !

Pas Oui-Oui, le niais et infantile personnage de BD pour 2-3 ans. Oui, évidemment que oui. L’Ecosse doit voter son indépendance, parce que…

… Parce que ça ferait manifestement ch… les Britanniques, spécialement les Anglais. Et qui sait, ça donnerait des idées aux Gallois ? et puis l’Ulster finirait peut-être par rejoindre enfin la République d’Irlande, nonobstant les obscènes simagrées des Orangistes ?  la couronne britannnique réduite à sa plus simple expression… Charles futur roitelet de province…

Les Britanniques sont la tête de pont des USA en Europe – enfin, à 35 km de l’europe, soit environ 22 miles. C’est qu’ils comptent bizarrement, ces gens-là, et s’ils ont fait mine de laisser tomber leurs Guinées, leurs machins qui valent 12 trucs ou 6 ou 20, voire 21, ils en sont encore aux onces fluides, c’est dire !

Et que deviendrait Balmoral, l’énorme château écossais de sa Très Coûteuse Majesté ? on pourrait en faire un musée du kilt et du tartan, ou une Maison du Whisky, ou… bref un truc qui serve enfin à quelque chose.

Et puis ça rabattrait le caquet de nos ennemis séculaires, encore plus séculaires que les autres, ceux qui ont salement brûlé Jeanne d’Arc, tenté de nous piquer l’Aquitaine et les vignobles du Médoc, exigé qu’on leur rende leur « money back », colonisé à peu près la moitié de la Planète, et avec quels résultats brillants lors de la désescalade du siècle passé ! l’Irak, le Pakistan, Israël la Jordanie et le foutoir en Palestine, ce sont leurs oeuvres, entre autres. Et puis ça roule à gauche.

Ce Oui donnerait aussi des ailes aux autres centrifuges, ceux qui causent français sur les rives du Saint-Laurent et doivent encore faire allégeance à la Reine d’Angleterre, ceux qui ont pour capitale Barcelone, ceux qui Breizh-Atao et kenavo, et les revanchards de la langue d’Oc contre celle d’Oïl, et les Basques les Lombards les Savoyards les Lapons les…

C’est bien joli mais le Non l’emportera. Outre que le futur et opportun second rejeton du royal couple Wlliam-Kate serait vexé, voire peiné qu’on vote Oui, le vertige vous prend, quand d’un simple bout de papier vous pouvez larguer les amarres, tchaac, comme ça, abolir des siècles d’habitudes pépères, donner du sens au mur d’Adrien, et vous retrouver au grand large. Oui, on peut rêver, jouer à se faire délicieusement peur ; Non, on dormira mieux.

Tibert

Toi vouloir dire quoi ?

Je lis ça, ce matin, dans un canard sur toile que son nom commence par F et finit par o, en 6 lettres, et que si vous trouvez la réponse bonne je vous paye un coup ; c’est sous le titre « Les fraudeurs dans le viseur de la SNCF » :

« Les infractions, dont le coût pour la SNCF est estimé à 300 millions d’euros annuels, sera l’une des priorités de la compagnie pour l’année 2014-2015. »

Les infractions sera… toi le journaleux dont le métier c’est de scribouiller correctement et clairement, toi y en a avoir appris le français dans une pochette-surprise achetée chez  SuperHardMégaPrixBas ?

Les infractions […] sera l’une des priorités de la compagnie… : belle mentalité ! apologie de la fraude… un organisme d’utilité publique, en plus, qui se fait une priorité des infractions.

Bref : au canard nommé F…o, ils pourraient se relire, non ? avant de publier des c…, euh des âneries. D’accord, c’est gratuit, mais quand même.

Tibert

Pom, pom pom pomme

Le Figues-haro du mercredi matin 10 septembre 2014 est une immense page de réclame – de pub’, si vous préférez – pour la maison Appeul. Et le Aïe-faune-6 par ci, et la Aïe-ouatche par là, et que je te tartine de l’Appeul en long en large et en travers. Combien is payent, chez Appeul, pour avoir une belle page de pub’ comme ça dans le Figues-à-rôts ?

Bon, vous en ferez ce que vous voudrez, mais moi les gugusses pervers qui conçoivent des connecteurs exprès pas compatibles avec les autres je tire la chasse dessus. C’est prendre le client pour un gogo, une vache à lait – bref, un con. Mépris pour mépris, donc : j’achète aut’ chose, y a justement d’excellents produits ailleurs.

Autre chose : comment vous faites, vous, pour rémunérer votre femme de ménage ? les chèques-emploi-service, l’URSSAF… c’est emmerdant mais ça se fait. Un peu de paperasse, quelques dizaines de minutes tous les mois sur internet… que l’emploi au noir vous épargnerait, mais bon, c’est immoral, et illégal, et dangereux. Quant à l’ex-super-météoritique secrétaire d’état Thévenoud, lui, il a une solution simplissime et élégante : il monte une boîte ! hop on crée une société, rien de plus facile, surtout en France. La « Maria-VousFerezLesCuivres » SARL, 2 salariés : le patron et l’employée. URSSAF, bulletins de salaire, cotisations patronales, salariales, RTT, retraites, tout le tremblement.

Au fait, à propos du même individu, comment vous faites, vous, également, pour ne pas déclarer vos impôts pendant 3 ans ? moi je cherche, ça m’intéresserait. Mais macache : ils me connaissent, mes chers trésors (publics), ils m’écrivent régulièrement, m’envoient des « factures », des avis, des échéances… comment se faire tout petit et passer à travers les mailles du filet fiscal ? vous avez une idée ?

Tibert, contribuable nolens volens.

PS – Je lis ce matin que le sieur Thévenoud était atteint de « phobie administrative« , grave maladie mentale, qui est plus commune, hélas, qu’on ne le croit. Phobique administratif, ceci explique qu’il ait créé la Maria-VousFerezLesCuivres SARL, inscrite au Registre des Sociétés, aux Impôts, à l’URSSAF, à la Sécu, au… : moyen radical d’éviter la paperasserie, comme vous pouvez le constater.

De la crucifixion des fraudeurs

Je ne l’ai pas cru, c’était louche : « il se crucifie pour protester contre l’administration qui lui réclame 1,5 million »… comment peut-on se crucifier soi-même ?

Bon, vous vous trouvez un marteau costaud, quatre gros clous, une croix, vous vous installez peinard dans votre garage, dans la lingerie… vous vous plantez, toujours calmement, deux clous dans les pieds (aïe !) ; vous êtes droitier, supposons, donc vous empoignez derechef votre marteau et vous vous clouez la paume gauche, à gauche. Attention à  tenir le clou bien droit avec la main gauche pour les premiers coups de marteau.

Et maintenant, malin, comment vous faites pour vous clouer la main droite avec le marteau dans la main droite ? hein ? un miracle, peut-être ?

Donc, c’est bidon, ou il y a un truc, ou un complice, ou vous avez programmé une machine-outil, bref : c’est impossible tout seul.

Remarquez, le Thomas Thevenoud, le météoritique secrétaire d’état qui avait « oublié » de déclarer ses revenus, lui a très bien compris qu’il ne pourrait pas se crucifier tout seul le jour où il recevrait son avis de redressement fiscal : il a donc abandonné cette idée sottte et grenue – et maso, disons-le !

Non, lui n’est pas maso, et considère que si oublier de déclarer ses revenus c’est négligent, certes, il regrette, si si, il regrette, et si ça mérite, bon, soit, à la rigueur, de se faire foutre dehors du gouvernement, en revanche ça ne justifie pas du tout de démissionner d’un vrai beau mandat de député.

En gros donc, député c’est moins exigeant que ministre : la morale de député est moins dure, plus élastique que celle de ministre. Faites ce que je dis, pas ce que je fais, c’est encore plus vrai si on est député. Non mais, pourquoi que je démissionnerais, nous dit monsieur Thevenoud ? ministre je peux plus, soit, ils m’ont foutu dehors, mais député, j’ai le droit, nananè-reu.

( Et n’oublions pas que la morale, c’est toujours la morale des autres )

Tibert.

Casse toi pov' édenté

C’est super, le sujet tout trouvé. Aucun problème d’inspiration, aujourd’hui. Merci pour ce « sans-dents », chère Valérie T.

Je me suis longtemps interrogé sur le sens caché, supposé humoristique, dudit « sans-dents » (orthographe discutable, dûe à la plume vitriolée de l’acerbe Valérie ; il serait plus logique d’écrire « sans dent » au singulier, vu qu’il n’y en a pas, de dent). Qu’est-ce à dire ? où est l’astuce ? connaissant l’aptitude et le goût du Président pour l’humour de première pression à froid – que j’apprécie et pratique moi-même – je cherchais un contrepet, des inversions de syllabes… dansants ? idiot. Bref, je sèchais, rien ne venait. Alors c’est juste « sans-dents », sans doute, et basta.

Ou alors elle aura mal entendu ? il articulait mal ? avec son accent corrézien,  aussi, va comprendre… les sondants ? les bandants ? les mandants ? les… les fendants ? c’est nul… sûrement rien de tout ça.

Ah, les sans dons ? ouais, peut-être, mais c’est presque aussi pire. Sans dons, c’est violent, mais sans dent, alors là c’est affreux. Qui c’est qui peut se payer des pivots, des implants, des couronnes en céramique ? les pauvres ? si la Sécu remboursait correctement les soins dentaires, hein, on n’en serait pas là.

Bon, alors, c’est « sans dent »… pas possible, c’est trop cruel. Méprisant, carrément. Si c’est vrai… est-ce vrai ? tenez, le quotidien économique Les Echos s’interroge :

 » Ces mots, rapportés par une femme, ont-ils vraiment été prononcés, dans quel contexte, avec humour ou sérieusement ? »

Ah, nous y voilà : « ces mots, rapportés par une femme !« . Je ne leur fais pas dire… hautement douteux, donc. D’ailleurs je ne puis imaginer le sympathique Normal-Moi, un socialiste, qui plus est, faisant de l’humour, même à froid, sur les pauvres. C’est donc sérieusement, gravement, bien sûr, qu’il l’aura proférée, cette horreur. Il a dû constater que les nécessiteux ont souvent des absences de dents, et alors il aura compati…

Eh oui, bien sûr, Valérie T. aura inversé les termes de la saillie (sic) présidentielle : au lieu de traiter les pauvres de « sans dents », il aura dit, rencontrant des personnes nécessiteuses et en partie édentées : « ils sont sans dents…. les pauvres ! »  C’est forcément ça. Et c’est plutôt gentil, comme remarque.

Tibert

PS : Et le contexte ? dans quel contexte ? important, essentiel. Tenez, ces deux phrases… bien malin qui peut dire, hors contexte, laquelle j’ai proférée :

1° Les poules étaient sorties du poulailler dès qu’on avait ouvert la porte.

2° Les poules étaient sorties du poulailler, des cons avaient ouvert la porte.

Claudine Dupont et l'entreprise

Il y a des claques qui se perdent, tous azimuts. Oui, je sais, on ne doit plus donner de claque, c’est une violence intolérable, etc etc. Mais quand même…

Mais quand je vois la nouvelle ministesse de l’Educ’ Nat’, NVB, Najat Vallaud-Belkacem – qui remplace fissa-fissa le météoritique Benoît Hamon – lequel a joué le mauvais cheval, Montebourg dans la troisième, et qui a coulé avec – qui doit se battre pour affirmer qu’elle ne s’appelle pas Claudine Dupont, et doit faire face à une campagne lamentable de bêtise, les bras m’en tombent.

On n’a que ça, comme argument politique contre NVB ? des râclures de carte d’identité bidon ? ses capacités ministérielles ramenées à sa chute de reins ?  franchement, c’est nul, racisme, sexisme… minable. Si la droite n’a que ça pour se battre sur le plan des idées, tirons la chasse sur la droite aussi. Le débat politique mérite mieux, et notamment les complaisances de la très très féministe NVB envers le très tendance lobby du « genre », de tous les genres.

Allez, un coup de pied au cul de l’autre côté, maintenant : les frondeurs socialos de La rochelle, qui sifflaient monsieur Valls lors de son discours de fin de congrès du PS… ils sifflaient le terme « entreprise ». Pas beau, réac, l’entreprise, pas de gauche…

Le taille-crayon est-il de gauche ? et la clé à molette ? étymologiquement, au pied de la lettre, entreprendre, c’est bigrement utile, nécessaire – je dirais même vital. Si la gauche vrai de vrai, la gauche à gauche, voit du mal à entreprendre, imaginez qu’on lui laisse les manivelles du pays… il y a du souci à se faire.

Tibert