Claudine Dupont et l'entreprise

Il y a des claques qui se perdent, tous azimuts. Oui, je sais, on ne doit plus donner de claque, c’est une violence intolérable, etc etc. Mais quand même…

Mais quand je vois la nouvelle ministesse de l’Educ’ Nat’, NVB, Najat Vallaud-Belkacem – qui remplace fissa-fissa le météoritique Benoît Hamon – lequel a joué le mauvais cheval, Montebourg dans la troisième, et qui a coulé avec – qui doit se battre pour affirmer qu’elle ne s’appelle pas Claudine Dupont, et doit faire face à une campagne lamentable de bêtise, les bras m’en tombent.

On n’a que ça, comme argument politique contre NVB ? des râclures de carte d’identité bidon ? ses capacités ministérielles ramenées à sa chute de reins ?  franchement, c’est nul, racisme, sexisme… minable. Si la droite n’a que ça pour se battre sur le plan des idées, tirons la chasse sur la droite aussi. Le débat politique mérite mieux, et notamment les complaisances de la très très féministe NVB envers le très tendance lobby du « genre », de tous les genres.

Allez, un coup de pied au cul de l’autre côté, maintenant : les frondeurs socialos de La rochelle, qui sifflaient monsieur Valls lors de son discours de fin de congrès du PS… ils sifflaient le terme « entreprise ». Pas beau, réac, l’entreprise, pas de gauche…

Le taille-crayon est-il de gauche ? et la clé à molette ? étymologiquement, au pied de la lettre, entreprendre, c’est bigrement utile, nécessaire – je dirais même vital. Si la gauche vrai de vrai, la gauche à gauche, voit du mal à entreprendre, imaginez qu’on lui laisse les manivelles du pays… il y a du souci à se faire.

Tibert

Claudine Dupont-Royal

Madame Ségolène, jamais à l’abri d’une phrase brutale mais profondément juste – juste mais brutale – nous rappelle que la « discrimination positive » ça existe, et comment, et chez les Roses, donc ! car telle ministre nommée Najat Vallaud-Belkacem n’aurait probablement pas obtenu le chouette poste qu’elle occupe, si par malheur et hasard des naissances elle s’était appelée Claudine Dupont (et, ajoutons le, a fortiori si elle était mâle). On pourrait en dire autant de Rachida, Rama, et d’autres.

Madame Ségolène dit ici les choses crûment, sans prendre de gants, et ma foi c’est un trait de sa personnalité qui me plaît. Dans la même veine, je voudrais prolonger sa remarque par ce parallèle : si Ségolène Royal s’était nommée Josette Durand, le destin de ladite personne en aurait été changé, elle  n’aurait jamais été candidate à la Présidence de la république, n’aurait pas chanté Charentes-Poitou, Charentes-Poitou, pas visité la Muraille de Chine avec le buzz que nous savons (la bravitude, etc…) . Car « Ségolène » ça rivalise avec Najat tous les jours au hit-parade ; quant à Royal, alors là, Royal !! au pays qui a réinventé la République, ça le fait, et comment !

Mais, prolongeons, prolongeons, des problèmes qu’engendre le fait de s’appeler Roger Dugland si l’on fait de la politique, ça  fait un bout de temps que je réfléchis à un truc sur le malheur de s’appeler SARKOZY. Ce malheur qui a fait que de nombreux Français normalement posés, pondérés, réfléchis, au lieu d’approuver diversement, modérément, peu, voire pas du tout les initiatives et la politique de cet homme, se sont pris d’une HAINE insensée, extravagante à son égard. J’ai vu des gens péter littéralement les plombs à la seule évocation de ce nom, j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire. Et je vous propose ici des pistes d’explication : pourquoi ?

Je vais vous dire, le nom n’est pas du tout neutre dans cette affaire. Il eût mieux valu à monsieur Nicolas S. qu’il se nommât Paul Dugenou. D’abord Sarkozy c’est hongrois. On groit que ça n’a pas d’importance, mon oeil !  encore un « estranger »… mais, plus fort, dans Sarkozy on peut entendre Sarc-asme, et puis il y a KO, et ce catastrophique K qui sonne cassant, dur comme tout.

Donc, SARKasme, bien évidemment, et, cerise sur le gâteau, tenez vous bien, SARC(ôme de kap)OZI. Quoi ? le Sarcôme de Kapozy, affreuse affection opportuniste  « invitée » du SIDA, constatée dès les premiers cas de cette épidémie naissante, à la fin  des années 80. Relisez vos notes, enfin quoi.

Bon, ça n’explique pas tout. Mais il y a de ça, je vous assure. Le nom n’est pas neutre. Ceci étant, je lui avais dit, dans un billet, à Nicolas, de passer la main pour 2012, que son image était désastreuse, qu’il avait toute la meute bavante de la journalisterie rose aux fesses. Je t’en fous, il a voulu y aller quand même, il m’a pas écouté  – avec le résultat que l’on  sait. Normal, normal…

Tibert