Ah, j’oubliais…

Oui, je reviens à mon dernier billet… il pointait la démission de l’état dans ses tâches régaliennes, dès lors qu’elles se heurtent à l’opposition délibérée de toute une frange de la population, quand ce n’est pas carrément de la campagne concertée de démolition-sabotage des institutions régaliennes, justement – voir l’orchestration zim-boum-boum des LFI / trotskistes / anars sur les « violences policières » . Dame, c’est dur et ingrat de faire face, de remonter la pente de l’incivisme, des quartiers perdus, du laxisme généralisé… c’est dur… et c’est bien tard. Aux Français (*) donc de « faire avec », de passer si possible entre les gouttes, avec interdiction de se défendre eux-mêmes ( milices, extrême-droite, fachos, les étiquettes sont toutes prêtes). Idem pour les flics, tétanisés-ligotés à l’horrible perspective d’une « bavure » . Visionnant il y a quelque temps le film « BAC Nord » ( la scène emblématique de l’impuissance et de l’humiliation : le face à face police-zivas à l’entrée de la cité ), un spectateur marmonnait à la cantonade, « aux USA il y a longtemps que les flics auraient tiré dans le tas » . C’est probablement vrai , et pas qu’aux USA ! Mais nous, nous avons les valeurs, et toc !

Il est vrai qu’ « ils » ont quelques circonstances atténuantes, Là-Haut : d’abord ils ne savent pas ! ils ne peuvent pas se rendre compte, retranchés dans leurs bureaux à lambris, encadrés de motards… on n’insulte pas leur race à moins de cinq-six mètres, personne n’essaye de leur arracher leur montre, nul plombier véreux ne vient les secourir à 22 heures 50 pour un joint défectueux (et puis votre chauffe-eau là il est mort, quel est le gougnafier qui vous a fait ce boulot dégueulasse, ça fera 1.253,67 euros HT). Et puis, autres excuses, il y a les surcouches, les camisoles de force, les empêcheurs de gouverner tranquille : le Conseil d’Etat qui ne se contente pas de Conseiller, mais commande ; le très sourcilleux Conseil Constitutionnel, par dessus qui l’on peut théoriquement passer avec des référendums (referenda, en V.O.), mais le référendum c’est populiste, n’est-ce-pas (**) ; la Justice, qui tient très fort à jouer sa partition toute seule dans son coin ; et puis l’Europe (plusieurs couches à elle toute seule) !

C’est dur de gouverner. C’est tout sauf tranquille. C’est une vie d’intranquillité, comme aurait dit Pessoa. C’est quand même plus facile, admettez, de laisser glisser… le hic, c’est qu’il faut toutefois faire semblant, pour justifier son poste, faire semblant de s’activer, de faire quèqu’chôse, « avec une bite et un couteau » , comme on dit.

Tibert

PS – Ah, j’oubliais (voir le titre) : Et bonne année, hein ! Tous mes voeux, chers amis lecteurs.

(*) et tout particulièrement les Françaises, qui doivent apprendre dès la tendre enfance à raser les murs, pas s’habiller trop voyant, éviter la solitude, les fonds de parkings obscurs, les heures tardives…

(**) Constitution salement mal faite, qui a prévu « au cas où » ces détestables consultations populaires.

Feu l’état

On m’envoie une photo d’une entrée de grand magasin à Singapour : une silhouette de flic grandeur nature en contreplaqué veille à l’entrée, menottes bien visibles attachées à la ceinture, tandis qu’un texte en retrait affirme : « Voler est un crime ! » : un crime, quand chez nous c’est un délit. Il est vrai qu’à Singapour les murs ne sont pas tagués, les voitures pas cramées, les rares dealers rasent les murs, sachant ce que ça coûte de se faire gauler, face à une justice sans humour ni laxisme… c’est loin, l’Asie du Sud-Est ; par chez nous c’est une autre ambiance. Le Figues-à-rôts s’interroge gravement : « Voitures brûlées de la saint-Sylvestre : pourquoi l’état reste impuissant » : bonne question ! parce que l’état s’en fout, a baissé les bras, et Macronibus le premier, qui se gargarise de la Présidence française de l’UE à partir de janvier, surjoue la crise Covid pour occuper le terrain, mais néglige les tâches régaliennes qui pourtant lui incombent. Notez, il n’est pas le premier… Hollande, fier de son immense « mariage pour tous » , s’est contenté ensuite de déplorer les violences et accompagner les cercueils des victimes d’attentats ; Sarkozy a pris des postures, fait des moulinets prometteurs… et puis voilà ; Chirac a superbement flatté le cul des vaches aux salons agricoles, englouti photogéniquement des bières et des têtes de veau-ravigote, mais la sécurité des Français, alors là…

Notez que lorsque ça le chatouille vraiment, l’état, il sait trouver les moyens d’agir (*) ; mais ça se limite aux citoyens « manoeuvrables » , c’est-à-dire vous et moi : on sait leur serrer le kiki, inexorablement, sur les règlements d’urbanisme, sur la circulation, sur les taxes et impôts, sur les initiatives étiquetées écologie (ça aide si la Justice n’est pas ou peu dans le circuit) ; cependant qu’une vaste frange des occupants de ce pays échappe impunément à tout fonctionnement civilisé.

Sombre constat ? hélas oui. Tenez, voilà pour ajouter à la sombritude, le noir commentaire d’un lecteur – un lecteur abonné du Figaro, que d’aucuns classeront aussi sec chez les fachos, donc – : L’Etat n’existe plus vraiment. Il se contente de prélever de l’argent auprès des capables et de le redistribuer à des incapables, et à garder les enfants en garderie nationale jusqu’à 18 ans. On peut prévoir des fuites massives de diplômés dans les années à venir. C’est moche, un pays qui meurt.

PCC, Cassandre

(*) Un exemple brillant : la sécurité routière sous Chirac. C’était abominable, on y a mis le paquet, ça a fonctionné. Je parle au passé, car a) Il n’y a plus que les radars pour agir – brutalement, donc – ; la police a déserté les bords des routes ; b) effet pervers, des dizaines de milliers de conducteurs roulent sans permis ni assurance. Mais bof… il y a des problèmes plus graves, pas vrai ?

Gratuit et enduit d’erreur

(Joyeux Noël ! Les croyants juifs, musulmans, boudhistes etc, les agnostiques, athées… ça vous fait toujours un jour férié – pas de pot, c’est un samedi cette année !). Et un pied de nez à ceux qui veulent débaptiser ladite fête chrétienne, parce que chrétienne, justement : c’est notre histoire, notre héritage culturel, nos racines. On n’a pas à en rougir, à s’en défausser, s’en excuser, pas plus que du foie gras, du cassoulet toulousain (tant pis pour les tristounets de la bouffe), du kwign-Aman trop gras, de la Paulée de Meursault (avec modération, évidemment), du carnaval de Nice ou du lâcher de vaches landaises. Je ne crois pas à grand-chose – et surtout pas à un Noble Vieillard Barbu intemporel, omniscient et omnipotent – mais le retour de la messe de Minuit dans l’obscurité, la crêche, le sapin, gnagnagna… ça me parle, et sans aucun bémol. )

Mais autre chose : Le Fig’ragots, au contenu rédactionnel mincissime ces temps-ci (ils tournent les mêmes vieux articles en boucle) se tire et nous tire une balle dans le pied. C’est de sa faute : voulant limiter la chair des articles à sa clientèle payante, il a châtré bêtement un topo circonstancié contre les bobards anti-vaccin : de sorte que le lecteur « gratuit » , réduit à lire la maigre amorce du texte (les bobards, donc), reste sur les bobards !

Tenez : « Covid-19 : est-il vrai que 63% des décès dans les hôpitaux concernent des personnes vaccinées ? » vous serez bien en peine, lecteurs radins, fauchés, non-abonnés au Figaro, de trouver la démonstration contre. Messieurs De Villiers, Dupont-Aignan… soutiennent cette statistique…. et alors ? la suite, on va la rebâtir tout seuls, comme des grands. Il est effectivement vrai, ce chiffre aff-freux ! et donc ? complémentairement, 38 % des morts sont des non-vaccinés. Le truc, c’est qu’il y a 9 % de la population qui n’est pas vaccinée ou guérie, contre 91 % en face. Et alors, évidemment, le jour où 99,34 % de la population sera vaccinée, 98 ,7% des morts seront des gens vaccinés ! (*) mais soyons sérieux, si l’on rapporte les morts à une proportion par million d’individus, ça donne :

  • Non vaccinés : 141 morts
  • Vaccinés ou guéris : 19 morts.

Vu comme ça, on a une appréciation plus objective de la situation, pas vrai ? mais il faut payer pour y avoir droit. Sinon, eh bien, on reste sur les chiffres biaisés et les bobards des anti-vaccins. Merci, le Figaro !

Tibert

(*) C’est comparable au sophisme suivant : 86 % des gens meurent dans un lit, donc fuyons les lits !

Délétère ? ah bon ?

A mon humble avis, Macronious Le Grand est sur une autre planète que la nôtre. Au passage, faisons un sort aux salades que d’aucuns balancent sur son épouse, comme quoi ce serait un.e transsexuel.le : ce serait rigolo, si ce n’était à la fois débile, ridicule, malsain et ignoble ! Que celzéceux qui trempent dans, et diffusent ces infox, aillent se faire oublier. Non, il s’agit de la vision qu’a de notre futur immédiat le Président : notre sécurité, il s’en fout. Le multiculturalisme, il s’en fout. Les atteintes à la laïcité, il s’en fout. « Sujets secondaires » , n’est-ce-pas… il a chargé Darmanin de gesticuler convenablement, d’occuper quelque peu le terrain sur ces problèmes subalternes : c’est peu crédible, et piteux. L’épisode où un prof de l’IEP de Grenoble est mis en accusation par sa hiérarchie quand ce sont ses agresseurs-diffamateurs qui tiennent le haut du pavé me reste en travers de la gorge : c’est notre république qu’on renverse, là, sans que Là-Haut on lève un sourcil – sauf le ministre de l’Educ’Nat, timidement. Macronibus aura du boulot à remonter la pente, à mes yeux.

Mais bon… tenez, madame Rousseau, Sandrine, la Poulidor des Primaires écolo, a été l’objet d’atteintes à son domicile, tags, menaces. Ce n’est pas nouveau ; des deux bords, les abrutis se manifestent pour exprimer leurs haines, leur violence, leur bornitude. Autonomes, Antifas ou Identitaires, mêmes méthodes. Elle a raison de gueuler, madame Rousseau : la démocratie veut et permet qu’on débatte, réfute, proteste, mais pas avec des méthodes de voyous. Elle a raison, mais je sens comme un bémol : quand elle dit que monsieur Z. est quelque part en cause, que « la responsabilité d’Eric Zemmour est de faire en sorte que cela ne se passe pas » , ne veut-elle pas dire qu’il est responsable des agissements de ses supporters ? Eh non, certes ! les footballeurs en savent quelque chose, certains de leurs aficionados viennent au stade pour en découdre, bastonner, et rien d’autre. Jean de la Fontaine, dans « L’ours et l’amateur des jardins » a traité de la chose :

Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi.

Ne nous y trompons pas, pour madame Rousseau, c’est le discours zemmourien qui est fautif, forcément ; c’est Zemmour, le délétère : il fait rien qu’à la contredire.

Tibert

L’huître facile et le politique

( Ouest-France publie un article élogieux sur une invention d’un Breton inventif, permettant d’ouvrir les huîtres sans s’éventrer le gras du pouce, se larder la paume, se sectionner un tendon. L’outil génial s’appelle « Ouv’Huître » ; rien qu’à ça on voit que l’inventeur n’a pas la fibre marketing, c’est du français, son truc !… « Easy-Oyster » d’accord, mais là… pff…. 😉 enfin bref, je vais vous dire : si vous n’avez pas les moyens de vous offrir l’Ouv’Huître, voilà qui vous évitera les Urgences-Main le jour du Réveillon. Il vous faudra… a) un bon couteau à légumes ; b) une paire de pinces genre pince universelle, ou mieux des tenailles, et basta ! Pour un droitier, il faut : prendre l’huître dans la paume de la main gauche, le « couvercle » plat sur le dessus, la pointe (la charnière) en arrière : le muscle fermeur est du côté de votre auriculaire gauche. Avec la pince vous entamez nettement le bord de l’huître, sur l’arrondi à droite du fameux muscle : vous VOYEZ maintenant, entre les nombreux plis de la coquille, l’ouverture ! c’est alors tout bête et sans danger, vous insérez la lame du couteau dans la brèche ainsi ménagée, et vous coupez le muscle vers la gauche. Terminé ! Avec un coup (modéré) de Muscadet ou de Picpoul bien frais.. Les gauchers, vous opérez en vous regardant dans une glace, ça devrait le faire. )

Et puis à l’IEP de Grenoble – alias « Sciences Po » en Dauphiné – on dénonce la décision-sanction prise par M. Wauquiez, président de la Région du coin, décision qui supprime des fonds normalement alloués par ladite Région. « C’est une décision politique !  » clame la Direction. Certes ! comme est politique à peu près tout ce qui se débat dans cet établissement, sauf quand on se passe le beurre ou qu’on lace ses chaussures. Il se trouve qu’à l’IEP de Grenoble on brasse, on mouline bigrement autour de l’islamophobie : un prof est particulièrement dans le collimateur, il en serait ! (de l’islamophobie). J’ai déjà dit combien ce concept est fabriqué, biaisé, faux-derche : phobie c’est la crainte, et ma foi – nonobstant le caractère paisible et loyal de la grande majorité de nos concitoyens musulmans – au vu des statistiques d’attentats terroristes et des embrouilles tendant à saper la laïcité, il est tout à fait sensé de craindre l’Islam, religion « politique » : eh oui, encore de la politique !

Tibert

Voir si la poule a pondu

Nous connaissons tous ces mèls délicieux nous annonçant que « votre nouvelle facture est disponible, cliquez ici... » ; oh miracle, elle est là. Je connais une boîte, Engie pour préciser les choses, qui pratique le suspense : attention le petit oiseau va sortir… ! « Votre nouvelle facture sera disponible d’ici 24 heures » : c’est stupide, j’ai autre chose à foutre que de guetter ma facture Engie au trou de la messagerie. Je le leur ai dit, mais cause toujours, tu peux flûter.

A propos de cause toujours, une drôle d’histoire… un mien ami campagnard m’a raconté ça… il a, comme des tas de pauvres bougres trop loin du gaz de ville et dotés d’une baraque vieillotte, une citerne de propane dans son jardin. C’est cher, très cher, mais pratique, propre et pas trop mal vu, à la différence du fioul domestique, désormais maudit, « caca » (le fioul marin, agricole et du BTP, ça par contre c’est sans problème !). Mais bref, il a un contrat avec un des 5-6 fournisseurs de l’Hexagone, qui se partagent le gâteau : en l’espèce, appelons-le V.

Il lui reste autour de 31 % de sa citerne ; il passe sa commande de propane en ligne, nickel. On lui envoie par mail, c’est pertinent, un estimatif de la livraison attendue, genre 650 kilos, pour un montant autour de 1.600 euros ; on lui annonce une date de visite. Très bien… la date est confirmée, tel jour le matin. Farpait.

Le jour dit, le livreur vient à 15 heures… c’est un peu tard dans la matinée, mais bon… ça se passe normalement, jovial, comme d’hab… et il repart, laissant dans la boîte à lettres le bon de livraison – il aurait pu le donner de la main à la main, mais le Covid, n’est-ce-pas ! admettons, le Covid. Sauf que ledit bon de livraison, désinfecté, annonce plus de 1.200 kilos de propane livrés… dans une citerne qui en contenait encore 30 % (380 kilos environ) et qui est plafonnée à 1.100 kilos !

Détail amusant, chez V. on envoie encore les factures par courrier, à l’ancienne, et on n’annonce pas quand ladite facture est prête sur le Houèbe : c’est comme les oeufs, il faut aller au poulailler les y découvrir. On va donc par-ci par-là sur son compte internet V., des fois que la facture y serait. Oui ! 6 jours plus tard, la voici, pimpante et fraîche ! 3.200 euros et des poussières.

Horreur et consternation… c’est hors de prix, et absurde ! (*) Une citerne de 1.100 kilos nominal, remplie à 380 + 1.200 = 1.580 kilos, ça déborde ! du propane liquide comprimé à 8 atmosphères, sur la pelouse ! Et mon ami, sûr de son bon droit, résolu à ne pas payer ce montant stratosphérique, utilise (plusieurs fois) le pratique module « messages » sur le portail internet V. pour expliquer son cas. C’est en fait un module de messages du genre « trou noir » , /dev/null en langage informatique : on crache au fond, on n’entend même pas quand ça touche le fond. Aucune réaction… Le téléphone, donc ! le téléphone, lui, fonctionne très bien. Mais le Chargé de Clientèle s’y montre péremptoire, Si si, c’est tout à fait vraisemblable, un tel cubage – Mais enfin, voyons, la limite physique… – Mais si, mais si… mais je vous passe le service Logistique. Au service Logistique, on finit par accrocher un Chef qui était là, et qui admet qu’il y a effectivement comme un os, une incongruité, et diagnostique « le livreur a appuyé deux fois sur le compteur ; on va vous faire un avoir ». Aahhh. Enfin.

Sauf que le service Facturation, lui, se fout de ce que fait le Service Logistique ! et donc, lettre de relance, Vous restez nous devoir 3.200 euros gnagnagna… contentieux… menaces… poursuites… soucieux, n’en dormant plus, mon copain se fend d’un Recommandé / AR expliquant l’impossibilité physique de la livraison litigieuse, faisant état des conclusions du Service Logistique, exigeant qu’on lui fasse une vraie facture qui tienne debout. Rien… ah si, le Recommandé a été reçu… De nouveau, nombreuses visites quotidiennes au site Houèbe voir si ça bouge… et vers la mi-décembre – 6 semaines après la livraison – oh surprise, le solde des sommes dues s’affiche rectifié, correct… environ la moitié, donc, du montant initial. Au courrier-papier, c’est un avoir qui arrive, un peu plus tard… bien !

Et puis ? et puis rien ! En fait, le Service Relation-Client n’est probablement pas au courant des activités des Services Logistique et Facturation : pas un geste, pas un message, pas un coup de fil, pas le moindre souffle d’air, rien. Ben quoi, il voudrait des excuses, en plus ?

Tibert

(*) Une facture comme ça ne devrait jamais être sortie : les ordinateurs, n’est-ce-pas, savent détecter et bloquer les cas aberrants, moyennant quelques contrôles simples, ce qui est ici le cas.

Hypocrites et très parisiens

( Les élus Basques sont contre le projet de Ligne à Grande Vitesse depuis Bordeaux vers Toulouse (ça, ça ne les concerne pas), avec une branche vers Dax, ça par contre c’est chez eux. Pensez, l’utilité d’une liaison gagnant 20 minutes vers Dax ? QUI va gagner 20 minutes ? les Parisiens qui vont à Dax, et les Dacquois qui vont à Paris. Et qu’iraient bien foutre les Dacquois à Paris, je vous le demande ? le bonheur de prendre le métro ? se faire engueuler dans les bistrots ? se faire dépouiller dans un parking ? renverser par une trottinette sur un trottoir ? Et puis ce schéma en toile d’araignée, datant de 200 ans, aujourd’hui stupide et contre-productif, n’a plus lieu d’être. Au reste, les trains standard actuels tapent le 200 km/h sans problème sur des lignes propres et bien entretenues : on compte gagner quoi avec un TGV ? 10 minutes ? c’est débile, quand on songe que le prochain maire « vert » de Dax, outre la suppression du foie gras des menus à la cantine, outre l’interdiction du « vrai » sapin de Noël (ooups ! « des fêtes de fin d’année » , ne fâchons pas les musulmans) devant la mairie, va imposer ses avenues désormais « apaisées » – 30 km/h maxi partout ! – et ses délicieuses, émollientes « mobilités douces » (*). Après le TGV, hop un vélo, pour perdre quinze minutes ! )

Et puis le gouvernement remplace le passe « sanitaire » (avec un e ; en français c’est le passe ; pass c’est du barbare) par un passe « vaccinal » : c’est d’une sombre hypocrisie ! On ne sait pas dire les choses clairement, là-haut ? on ne veut pas fâcher les braves gens ? il s’agit en fait d’une obligation de se faire vacciner, sous peine de rester cloîtré à la maison. Alors, je l’ai déjà dit, je vais me répéter : qu’on impose le vaccin, et qu’on nous foute par ailleurs la paix ; Omicron paraît clairement super-contagieux, mais pas méchant. Il y en a plus que ras la casquette, depuis 20 mois, de ces interdictions de ceci, de cela, et que je te montre et re-montre mon QR-Code, et que je te sors mon masque (*), et que je fais semblant de me confiner… il y a déjà une douzaine de vaccins obligatoires, et à juste titre : donc, un peu de courage, mettez-en un de plus ! et puis qu’on nous laisse respirer.

Tibert

(*) Douces, mon oeil ! prenez donc un vélo électrique à 25 km/h – poids total 100 kilos – à travers la margoulette : vous m’en direz des nouvelles. Inversement, un pauvre vélo dans les couloirs de bus, ça craint !

(**) Maintenant, on en trouve. Quand on n’en trouvait pas, ils étaient – heureuse coïncidence – inutiles !

Pristina-sur-Biribi

( Madame Taubira va vous arranger tout ça, mes chers amis « de gauche » , vous qui désespérez de voir un jour les ego se calmer, les bonnes volontés se rejoindre pour gagner les élections de l’an prochain. Mais qu’y a-t-il de commun entre { Mélenchon Agueb Jadot Hidalgo Poutou Arthaud Taubira Mazuel Montebourg Kassem Kazib Roussel Thouy Waechter Wittmann Marchandise Larrouturou } (*) ? Ils se disent à gauche – plus ou moins – voire à gauche mais ailleurs, ou à gauche faute de meilleure localisation géographique. Ajoutez-y madame Taubira, dont l’immense culture est proverbiale 😉 , qui allait à vélo à son ministère, et qui a connu le magnifique succès que nous avons tous constaté 😉 à la Justice : tout s’éclaire ! ça résout le problème, et brillamment ! Voilà, on sait quoi faire : y a plus qu’à ! )

Mais autre chose : le Danemark, moins con que nous, sous-traite ses taules ! Pas assez de places sur place, on le sait, ça coince en matière d’accueil dans nos agréables maisons d’arrêt, et au Danemark itou. Donc, hop ils envoient leurs repris de justice en sous-traitance ! nettement plus au Sud : dans un coin des Balkans réputé pour sa dolce vita ! Je cite l’article du Monde : « La ministre kosovare de la justice a confirmé jeudi l’accord qui prévoit de confier à une prison de son pays des prisonniers étrangers, condamnés au Danemark et susceptibles d’être expulsés après avoir purgé leur peine » . C’est donc au Kosovo qu’on envoie certains « indésirables » qu’on a l’intention de renvoyer chez eux une fois leur punition accomplie. C’est exac-te-ment ce que je proposais pour traiter les étrangers délinquants indésirables sur notre sol : recréer Biribi. Eh bien, le Biribi du 21 ème siècle existe, les astucieux Danois l’ont trouvé.

Tibert

J’ignorais tout un tas de ces noms. Voir cette liste exhaustive et récente.

Concours de victimitude

( Les bonnes vieilles habitudes : les syndicats SUD, CGT, UNSA de la SNCF (what else ? ) ont déposé un préavis de grève, devinez ? pour le début des vacances de Noël ! bien vu ! « On a un contentieux avec la SNCF » expliquent-ils : c’est donc les clients qui vont morfler ! logique imparable, bien de chez nous et conforme à l’esprit de service public de nos chers fonctionnaires du rail. Vivement que TrenItalia, Deutsche Bahn et autres opérateurs européens viennent casser ce sempiternel et infect petit jeu. )

Mais madame Hidalgo s’est engagée, elle aussi, ce houiquinde, dans la course au Point-Godwin entamée par madame Pécresse : la première s’était fendue d’un Oradour-sur-Glane, village martyr ; la seconde sort donc de la boîte à outils « seconde guerre mondiale, fascisme et nazisme » les Juifs français des années 30, pour leur comparer les actuels musulmans de France, qui seraient considérés quasiment pareil… ah s’ils votaient pour elle, ces musulmans, n’est-ce-pas… ça améliorerait bien la soupe électorale, au PS ! Ce n’est qu’un premier pas, je vous l’annonce : on traitera bientôt de fachos ou de nazis ceux qui expriment des doutes, qui pointent les difficultés d’intégration des populations allogènes d’origine musulmane. Puisqu’on vous dit que ça se passe super bien ! Tenez, tout récemment, cette procession catholique à Nanterre, dans un climat d’insultes, de menaces et de violence…

Et puis, autre chose, j’ai décidé que tout document électoral rédigé en langage dit « inclusif » , cette fiente d’écriture, disqualifiera à mes yeux les candidats (*) en usant. Déjà qu’il va falloir se fader à hautes doses les « celles et ceux » … « les Bagnolétaises et les Bagnolétais » , etc…, toutes locutions lourdingues, inutiles et lèche-bottes : il y a un genre neutre pour exprimer « tout le monde, y compris les LGBT++ » ; c’est fait pour ! c’est synthétique, court et clair : c’est notre langue.

Tibert

(*) c’est neutre, « les candidats » . Les candidates y sont donc aussi, vous pouvez vérifier.

C’est vous la plume ? …

… vous êtes viré !

Il est clair que la campagne présidentielle est lancée : on a cherché, on a trouvé des bouts de trucs propres à dézinguer – autant que faire se peut – les adversaires. Sans évoquer – mais si, évoquons-le – le chapelet de casseroles au cul que la Hollando-Macronie, assistée des articles assassins du Canard-Entravé, avait accroché aux basques de monsieur Fillon (*) en 2017, on peut s’attendre à en entendre de belles… en ce moment-même où je vous cause, des rats subalternes épluchent les poubelles pour déterrer les boules suffisamment puantes pour déstabiliser Pierre Paul ou Jacqueline. Madame Pécresse, étant désormais sous les feux de la rampe, y a droit, forcément !

On n’a encore rien trouvé de saignant sur elle, ou c’est trop tôt pour le sortir – question de tempo, n’est-ce-pas ! En attendant, on a trouvé des miettes à monter en épingle. Tenez, ce premier meetingue à Paris : première gaffe ! Madame P. déclame, allant droit à la seconde guerre mondiale et au point-Godwin le plus proche, « J’ai traversé le silence d’Oradour-sur-Glane, village martyr de ma Corrèze de cœur ». Las, ce célébrissime lieu est en Haute-Vienne… le bide ! Le bide, et une « plume » qui s’est certainement fait remonter les bretelles.

Ah, si monsieur Valls avait, comme promis aux gogos (les gogos, c’était nous), fait la peau aux départements, cette strate obsolète et superflue de notre belle Administration, on aurait évité ça. Mais que voulez-vous, ça existe encore, le 19 et le 87, et quand on est aux manivelles de la région Ile-de-France, c’est loin, la Corrèze et la Haute-Vienne ! vaguement au Sud, Sud-Sud-Est… J’ai bien apprécié le commentaire d’un lecteur de La Montagne sur ce faux-pas pécressien : « Lamentable !!! Je pensais voter pour elle … mais ce sera Zemmour. » . En attendant que monsieur Z. confonde Ars-sur-Formans et Ars-en-Ré.

Tibert

PS – Excuses les plus plates, chers auditeurs. Madame Pécresse s’est expliquée sur ce malentendu : évidemment, qu’elle sait qu’Oradour-sur-Glane est dans le 8-7 ! C’est la scansion de ses propos qui a créé un quiproquo… une respiration, virgule (respirez…) entre Oradour, virgule, et la Corrèze : deux items bien distincts dans une liste. Et toc !

(*) La méthode de démolition fut assez ignoble, mais monsieur Fillon avait accumulé largement de quoi se faire flinguer ; et puis cet entêtement stupide à se cramponner, quand il était encore temps de passer les manivelles… mais passons. On ne peut pas rembobiner le film.