Que du bonheur !

Nous nageons dans l’euphorie.

1° Le gouvernement n’annoncera les modifications aux règles d’imposition qu’après les élections. Pourquoi ? euh… je sais pas, moi… vous avez une idée, vous ?

2° Le séisme de la région de Modène, dans les Alpes, en Italie : super bonne nouvelle, le journal nous annonce que toute réplique du séisme de notre côté des Alpes est exclue. Comme quoi, les frontières, hein, ça a du bon ! Voir le nuage tchernobylien, en son temps, bien obligé d’obtempérer, lui aussi. Non mais !

3° L’allocation de rentrée scolaire sera revalorisée de 25 %. Pourquoi l’annoncer AVANT les élections ? euh…  je sais pas, moi… vous avez une idée, vous ?

C’est tout pour aujourd’hui. Pour demain ? on rase gratis.

Tibert

Chez les Grecs

Chez les Grecs, nous dit madame Lagarde, du FMI, il y a des progrès à faire : il faudrait qu’ils se gendarment un peu, payent leurs impôts au lieu de tricher comme des pros… un peu de civisme ne nuirait pas, zut quoi.

Chez les Grecs, nous dit monsieur Mélenchon, les capitalistes, et notamment les armateurs  – navires immatriculés à Panama, au Liberia, aux Iles Vierges… – n’ont qu’à payer leurs impôts, merde quoi !

Il y a du vrai des deux côtés. Madame Lagarde, monsieur Mélenchon, vous avez en partie raison.

Il y a un troisième côté. C’est triangulaire, la Grèce.

Chez les Grecs, il y a des parlementaires, des ministres, un gouvernement, des lois, bref une structure étatique, qui ne fait pas son boulot, ou qui le salope, son boulot. Un gouvernement qui a promulgué des lois mal fichues ou mal appliquées ou vicieuses. Tiens, toutes ces baraques jamais finies, d’où jaillissent immanquablement des fers à béton ; « baraque pas finie, impôts réduits » ! donc on ne finit officiellement jamais sa baraque, c’est simple et imparable.

Il y a des parlementaires qui se sucrent honteusement, des gouvernants corrompus, des « pros » du politique habiles à s’enrichir sur le dos des Grecs.

Ca me rappelle furieusement un autre pays, coincé entre la Méditerranée, les Alpes, les Pyrénées, l’Atlantique et la Mer du Nord. A une moindre échelle de désastritude (merci madame Ségolène), on a pas mal de progrès à faire de ce côté-là, nous aussi. Des lois moins connes et appliquées, un Etat moins gourmand, voire sobre… ça serait possible, ça ?

Tibert

Petite chronique de la vie parlementaire

Il paraît qu’un député de l’Ardèche, sans doute dans la dèche, aurait puisé dans ses fonds de fonctionnement parlementaire (6.400 euros mensuels)  pour se payer et payer abusivement des vacances à sa famille. Il paraît aussi que ce n’est qu’un cas parmi d’autres (dixit « Marianne », qui refuse de le nommer) : ils sont si nombreux dans son cas ! Bref, on a le sentiment qu’un député, ça a bien du mal à boucler ses fins de mois.

Mais bon, ce sont des broutilles d’embrouilles, des queues de cerises de pratiques frauduleuses – à propos, les cerises, cette année, on aura du mal à en voir la queue, au prix où ça s’annonce !. Plus gênant, tenez, ou au moins autant, c’est l’idée qu’un ministre, ça a plein de temps libre, et donc que ça doit se présenter aux Législatives, et y faire campagne. Et même que si ça se prend une veste dans la circonscription projetée, ça sera plus ministre, na !

Moi je sais pas, mais dans ce cas, pourquoi ne pas attendre les résultats des Législatives pour nommer les ministres ? ah il faut quelqu’un pour faire le boulot ? moi il me semble, si j’étais Ministre de ceci ou de cela – du Raidissement Progressif, tiens, ça aurait de la gueule, le Raidissement Progressif – j’aurais à coeur de faire mon boulot, à plein temps. Pas vous ? eh bien non, ils se baladent sur les marchés pour y grappiller des fraises, ils serrent des pognes en souriant dans les maisons de retraite – allez mamie, portez-vous bien, faudra aller voter dimanche, le bulletin jaune, vous voyez ? – ils bavassent auprès des journaleux locaux… et le boulot se fait pas ! ou alors c’est un sous-ministre qui le fait, et on se demande à quoi bon nous faire entretenir un ministre dans ces conditions, au prix que ça coûte. Un sous-ministre ferait farpaitement l’affaire.

Enfin, dans un accès de démence sénile, « ils » ont nommé aux manivelles des chantiers du  « Grand Paris » une banlieusarde récemment débarquée à Paris – la députée PS du coin a dû avaler sa couleuvre et prendre le strapontin, « pousse-toi que je m’y mette ! » –  j’ai nommé madame Cécile Duflot, des écolos bien verts. Aïe aïe aïe, le mauvais choix ! allez donc voir le Boulevard Saint-Marcel, à Paris : c’est les écolos qui l’ont goupillé. Non seulement y a pas de piste cyclable (une piste cyclable avec les bus, les taxis, les pompiers, les ambulances, les poulets, c’est pas une piste cyclable), mais on y trouve un feu de croisement tous les 3 m 50, et on se fait renverser en traversant comme des quilles au bowling. Bon courage, les Parigots.

Tibert

Fesse-bouc au loto et autres contes

Des actionnaires se plaignent à New-York : ils ont acheté des actions Facebook le jour du lancement en bourse de cette boîte… et les 2-3 jours suivants, le  cours baisse au lieu de monter ! C’est scandaleux ! que fait la police ? si maintenant la Bourse fonctionne comme un casino, où va-t-on ?

Monsieur Montebourg, ministre du Redressement Productif (car il est des redressements improductifs, hélas, mais ils n’ont pas besoin de ministres)  s’est vu bombarder par le Journal Officiel « Ministre du Redressement Progressif« . Coquille ? va savoir. En tout cas, nous voilà prévenus, le redressement ne se fera pas très rapidement, comme ça, d’un coup : ce sera progressif. Monsieur Montebourg, vous travaillez sur la durée, vous tracez votre sillon, tel le bon laboureur.

Monsieur Peillon nous régale d’un magnifique lapsus, confondant Marine Le Pen et Martine Aubry. Ah oui, pas mal, superbe lapsus. Inconscient, quand tu t’exprimes…

Il se dit aussi que le nouveau Premier Ministre aurait été traité de « naze » par ladite Marine Le Pen – pardon,  Martine Aubry. Mais ce n’est pas un lapsus, c’est un démenti.

Tibert

Dorénavant ce sera comme d'habitude

Madame la Première Meuf, alias Valérie Trierweiler, qui n’est RIEN dans la république française, sinon une concitoyenne, au même titre que madame Bruni-Sarkozy, ou madame Bernadette Chirac – pas vraiment au même titre, d’ailleurs, puisque non passée devant le monsieur le maire, donc pas d’ISF, confer un de mes derniers billets – cette dame, donc, a choisi son Chef de Cabinet.

Pour quoi faire, un chef de cabinet affecté à la copine du Président ? pour continuer dans les déviances et travers monarchiques de notre Vème République. Parce que répondre à son courrier c’est fatigant, parce qu’elle est sûrement, absolument dé-bor-dée, parce que le fait du Prince. D’ailleurs si le contribuable trouve ça choquant, 4 à 5 personnes payées par lui pour assister la copine de Moi-Président, on pourra toujours lui objecter qu’avant ils faisaient pareil, alors hein…

Justement ! justement ! il aurait été classieux – et, tout simplement, correct, conforme à l’esprit de la démocratie – que madame Trierweiler ouvre son courrier elle-même, ou qu’elle embauche un grouillot / une grouillotte pour ce faire, à ses frais, tiens, ça ça aurait de la gueule ! pour lui repasser ses foulards et lui rappeler son rendez-vous de 14h15 chez le coiffeur. Il aurait été hautement apprécié que Moi-Président laisse les ors de la République aux Monuments Historiques et aille bosser ailleurs que dans un palais retranché, avec ses armées de cuistots et de pots de fleurs costumés en gardes républicains. Moi, avec mon salaire, je me payais ma bouffe, mon essence, mes frusques, mes sorties cinoche, etc. Lui, son salaire, c’est rien que de l’argent de poche : TOUT lui est payé. Même les vols à bord de « Air Sarko One », qu’on ne se dépêchera pas de débaptiser. Et son salaire – certes amputé de 30 % paraît-il – est largement plus coquet que le mien.

Bon, OK, il a été élu, donc maintenant faut que ça douille, que ça rapporte un max. Mais, avouez, Directeur de Cabinet de la Première Concubine, c’est où, ce poste, dans la Constitution ?

Tibert

Putain, 5 ans…

Je lis ça sur les feuilles de chou (*) électroniques, ce matin : « Elu sur un programme social, François Hollande doit maintenant gnagnagna…« . Objections Votre Honneur ! ce n’est pas FH qui a été élu, c’est NS qui a été poussé dehors, et particulièrement par les abstentions massives des groupies de la Marine. C’est un détail, ça revient au même ? si vous voulez. Bon, on passe à aut’ chose.

Je lisais ça hier soir, et ma foi ça m’a laissé rêveur. Les blogueurs anti-Sarko, enfin arrivés à leurs fins, se sentent désormais démobilisés… et de se demander, tels Lénine, Que Faire ? ranger leurs plumes, sortir les brosses à reluire ? ça serait logique.

Je plains mes confrères blogueurs « de gauche » :  cinq ans à ne plus rien écrire de saignant, à cirer les pompes, à caresser dans le sens du poil, à servir la soupe. Cinq ans sans taper sur la Rolex (conne critique fournie par une boutade stupide de monsieur Seguela), sans cracher sur le « nabot » (ignoble attaque ad hominem), sans vitupérer le bouclier fiscal (mis en place par monsieur Villepin, mais attribué à Sarko-tous-les-maux).

Cet acharnement, cette monomanie, cette haine implacable et obsessionnelle  – il y en a même qui trouvent que le sarkozysme continue sans son inventeur, il va falloir aussi désinfecter les matelas – font froid dans le dos. C’est quasi totalitaire.

Je chéris la liberté du blogueur libre ; j’y tiens, moi. Libre de  vilipender – d’encenser, plus rarement, ce n’est pas mon truc – à droite comme à gauche, et réciproquement, et même au centre, tiens !

Blogueur à sens unique, blogueur sectaire ? quel ennui !

Tibert

(*) eh oui, au singulier, chou, sans x. Hibou genou joujou caillou chou, et pou ! ça vous rappelle quèqu’ chose ?

(Pourquoi) la non-demande en mariage

Notre « normal » néo-Président (anormalement normal) est, selon sa déclaration de patrimoine, un poil au dessous du seuil d’imposition à l’ISF : 1,17 M€ sous les 1,3, soit un « manque à patrimoine » de 0,13 M€ : 130.000 euros en dessous.

Bien joué.

Reste que tout cela ressemble furieusement à une astucieuse manip’. Il n’a pas de bagnole. Bon, ce n’est pas si grave, à Paris ça ne sert à rien, sauf avec 2 motards devant et un gyrophare. A Tulle il y a (il y avait) la voiture du Conseil Général. Et je suppose que les services de l’Elysée lui trouveront bien une vieille Twingo à finir d’user. Quant à son scooter, il est devenu transparent !

Il n’est pas non plus marié. Eh eh… marié ? bague au doigt et ISF au cul. En effet, c’est bien le diable si madame Trierweiler n’a pas 130.000 malheureux euros de patrimoine, non ? et en ajoutant les deux patrimoines, le seuil est franchi. Et dès le seuil, ça douille.

Moralités :

– Pauvres petites filles riches, vous mariez pas, vous mariez pas.

– Vous êtes mariés, vous vous aimez, et (un peu) riches ? divorcez, continuez de vous aimer. C’est idiot, je sais. Mais c’est le Fisc français.

Tibert

Demain, on moralise la vie politique

Passant hier à vélo au carrefour Rue des Saints-Pères / Boulevard Saint-Germain, à Paris, je fus brutalement sommé (comme des tas d’autres piétons, vélocipédistes, automobilistes etc) de pas-bouger ! de m’arrêter là sur place : deux motards de la police sifflaient et gesticulaient de manière comminatoire. Trois bagnoles noires et rutilantes passèrent en trombe… place, manants, place. Ces gens-là ne sauraient souffrir d’attendre.

Hier le nouveau-futur Président est allé déposer une rose à la Très Très Grande et Très Très Chère Bibliothèque (toujours à Paris, of course, il ne se conçoit pas qu’un tel important édifice soit construit à Bourg-Les-Gartempe). Ce, paraît-il, en hommage au précédent François, le « Tonton » de 1981-1995. Il était assez malencontreusement accompagné de madame Mazarine Pingeot, qui a également déposé une rose : deux roses ça fait plus jouli, c’est déjà un bouquet. Et puis on s’est souvenu, mais oui, bon sang, c’est bien sûr, la fille occulte de monsieur Mitterand, élevée et grandie dans l’ombre protectrice, ô combien, des services de l’Etat. Le contribuable a contribué, bien évidemment, nolens volens, n’est-ce-pas, il faut ce qu’il faut.

Monsieur le Député de Loire-Atlantique ET maire de Nantes en même temps – si si c’est possible – affirme qu’il est un homme honnête. Ce, parce qu’on ressort un vieux truc de probable financement occulte du PS, affaire où en tant que maire de Nantes et signataire d’un marché arrangé  il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Monsieur Ayrault dit que c’était pour la bonne cause, pas pour lui. Dont acte… mais je me permettrai, en matière d’honnêteté,  de faire remarquer qu’il CUMULE sans vergogne 2 mandats électifs majeurs, et que ça c’est malhonnête, bien que légal. Il n’est pas le seul ? certes, la belle excuse. C’est, pour lui comme ses compères en cumul de mandats électifs (de gauche comme de droite), une honte et du foutage de gueule envers les électeurs et la démocratie.

C’est quand que ça commence, monsieur François, la moralisation de la vie politique ?

Tibert

Deux millions cent quarante sept mille et des poussières = zéro

Premio, on apprend de source sûre que monsieur Bayrou, à l’extrême-centre, s’il souhaite se présenter aux prochaines Législatives (à Pau, comme d’hab’, en voilà un qui n’a pas besoin de parachutage), ne se verra pas opposer de candidat PS. En bon français, ça s’appelle un arrangement entre amis. Mes amis, des arrangements entre amis, vous allez en voir un certain nombre d’ici le mois de Juin. Arrangements façon cuisine électorale pas très ragoûtante, mais « pour notre plus grand bien », ça va de soie, comme disent les Lyonnais.

Deuxièmo, il y a eu 2,147  millions de bulletins « blancs ou nuls » dans les urnes lors de cette Présidentielle. On a calculé (chez Libé, ça calcule dur et bien) que monsieur Hollande, certes devant monsieur Sarkozy en nombre de bulletins, n’atteint cependant pas la moitié des votants – péniblement 48,7 % –  si l’on tient compte des « blancs ou nuls ».

Mais, hélas, on ne compte pas les « blancs ou nuls »… que vous soyez resté au plumard toute la journée ou que vous vous soyez déplacé exprès pour exprimer votre sentiment original – biffer rageusement au feutre rouge le bulletin « Sarkozy », écrire au crayon de bois sur un papier-cul « Sarkhollande », ou « Ni dieu ni maître » etc… c’est pareil, ça ne compte pas : vous auriez pu rester au lit. C’est dommage, n’est-ce pas ? Moi je trouve ça non seulement dommage, mais assez dégueulasse, car si le non-votant a bien évidemment tort, le votant-blanc ou nul donne une réponse, lui, qui est de refuser les choix qu’on lui soumet. J’ai moi-même souvent voté « nul » aux Législatives ou Municipales – confronté à des politiciens honteusement cumulards, je le leur ai signifié mon mépris – mais tu peux flûter, mon gars, ton vote ne compte pas !

Bon, on ne va pas se couvrir la tête de cendre, pas vrai ? regardons résolument vers l’avenir. Ouvrez vos mirettes, mes amis, les manoeuvres électorales ont commencé, ça va bricoler dur dans les états-majors des partis ; élections « dans un fauteuil » ou strapontins, on va nous concocter une Assemblée Nationale aux petits oignons. Rien de changé sous le soleil, en somme.

Tibert

Décalage horreur

C’est une délicieuse approximation de ma petite-fille qui chapeaute ce billet. Elle parlait en fait de la difficulté à encaisser les 7 heures de décalage horaire d’un prochain vol vers l’extrême-orient. Et ma foi ça chapeaute aussi bien ce qu’on constate à la lecture d’un long et rigoureux article de monsieur Alain Badiou, célèbre penseur et prestigieux mentor de nos élites normaliennes.

Car monsieur Badiou enfonce le clou suivant, derrière le titre « Le racisme des intellectuels » : si nous sommes confrontés à l’infâme (plus clairement, le « sombre » vote massif et Lepéniste), au racisme, à la négation des droits, l’arbitraire anti-immigration (noire et arabe, est-il précisé), c’est bien entendu la faute de la Droite, ça va de soi  (« Nicolas Sarkozy et sa clique… »), mais aussi des politiques et des intellectuels de gauche, qui ont avalisé, accompagné voire pris l’initiative de ces horreurs, au lieu de s’y opposer mordicus. Et de nous citer moult décisions racistes xénophobes etc… bref infectes des gouvernants socialistes, du temps où ils étaient aux manivelles, et des intellectuels du même métal.

Au passage nous apprenons que l’on »prive de papiers » les sans-papiers, justement. Autrement dit, venir en France, illégalement ou non, donne droit à des papiers, merde quoi ! Qu’ « il y a eu, certes, l’apparition de groupuscules fascistes se réclamant de l’islam » : c’est du passé-passé, n’est-ce pas ? « il y a eu… » donc il n’y a plus ? on l’apprend avec soulagement, quelques semaines après Toulouse-Montauban.

Monsieur Badiou en connaît également un rayon sur la vie quotidienne des femmes arabes (En France, NDLR), brocardant le soi-disant  » ‘féminisme’ outragé » (des intellectuelles féministes et laïques, re-NDLR). Sans doute n’a-t-il pas eu l’occasion d’être soumise à son seigneur et maître, ni contrainte de se coller sur la chevelure au long des journées, été comme hiver, un voile pudique aux fins de ne pas exciter les mâles, c’est bien normal… selon lui, donc, l’Islam ne soulève pas de problèmes, sinon ceux que nos gouvernants – de Gauche comme de Droite, c’est sa thèse – ont inventés, rideau de fumée destiné à cacher leurs coupables accointances avec l’oligarchie financière.

Bref, lisez monsieur Badiou, mes amis, c’est construit (un chouïa de travers, selon moi) et intéressant. Last but not least,  pointons-y ce soupir de regret à la fin : « le vide laissé dans le peuple par la provisoire éclipse de l’hypothèse communiste« . Eh oui, premio c’est une éclipse – provisoire, ce qui est tout de même réconfortant, ça va revenir ; deuxio ça fait un vide dans le peuple, cette disparition (provisoire) de l’hypothèse communiste : le peuple en aurait bien besoin, semblerait-il.

Reste à souhaiter que ça reste à l’état d’hypothèse, pour ce qu’on en a vu : des incarnations d’hypothèses pas franchement réussies, c’est une litote – il en reste d’ailleurs deux exemplaires pour vous rendre compte, à Cuba et en Corée du Nord – et quel chouette bilan, de l’ex-URSS à l’Albanie, de la RDA au Cambodge.

Tibert