S'il te plaît, dessine-moi une Europe

Vous n’êtes pas sans savoir, estimée lectrice, estimé lecteur (*) que la Belgique, une fois, a du plomb dans l’aile, du fait des initiatives séparatistes des partis flamands. Et les journaux de nous rebattre les oreilles à coups d’hypothèses farfelues, comme le rattachement de la Wallonie à la France, Bruxelles devenant une sorte de zone franche francophone au milieu des Flandres, tel en son temps Berlin-Ouest, qu’on ravitaillait par pont aérien.

Et v’la-t-y pas que rebelote, un Suisse à grosses bacchantes et favoris (voir ce lien sur le Figues-à-rôts) demande que soient rattachés à son pays la Haute-Savoie et le Jura, bref les frontaliers français qui ont une tronche assez helvétique à ses yeux. Délire, direz-vous… fadaises, élucubrations abracadabrantesques, inepties, rodomontades ridicules.

Eh bien, pas du tout : 48 % des Savoyards français seraient pour ! remarquez, ces gens qui vont bosser en Suisse et rentrent en France le soir pour y dormir… autant dormir en Suisse, pas vrai ? ce serait plus simple… et puis, les bagnoles brûlées à tout propos, les caillassages de bus, le yoyo de l’Euro, l’équipe de foot ridicule, les quartiers sensibles, les rodéos de bagnoles volées, les frasques de la famille Bettencourt : hop, on tirerait un trait dessus, propre en ordre ! et vive le Franc suisse et les salaires multipliés par deux. Que du bonheur.

Moi si j’étais Wallon, je voterais aussi dans ce sens, sans hésiter : vive la Wallonie suisse !

Tibert

(*) ça c’est du politicien, langue que je parle couramment ; en français, on écrit : « chers lecteurs ».

Oooolé !

Les jeux du cirque chez les Romains, les corridas chez les Espagnols : même combat (le combat des autres, évidemment !). Foules avides de sang, de mort, élégantes installées a la sombra, côté ombre, c’est plus cher, et baissant le pouce ou exigeant les oreilles et la queue post-mortem…  en Catalogne ce sera, paraît-il, bientôt fini de ces spectacles nauséeux où la pauvre bête, haletante et épuisée, bardée de banderilles sanguinolentes et de mouches noires, la bave à la gueule, aveuglée par le soleil, se demande dans sa pauvre tête qu’est-ce qu’elle bien pu faire à ces gens-là pour qu’ils l’emmerdent à ce point, tous ces types costumés en carnaval, boudinés dans leurs pantalons aux bosses suggestives.

D’accord c’est beau, très beau la corrida, comme était beau le geste du rétiaire lançant son filet à la tête du secutor. Magnifique spectacle… juste dégueulasse, mais beau. Il faudra avoir des cojones, du courage, pour interdire ça, et ma foi, olé ! la Catalogne, si elle parvient à tourner cette page, aura gagné dans mon estime. Laissons les beaux taureaux sombres paître en paix, couvrir les vaches en demande, trottiner dans les estancias, en attendant la mort, comme nous tous.

Tibert

Epitaphe duisbourgienne

Il faut ici, même si ça ne sert à rien – la mémoire est maintenant dévolue aux puces électroniques, et on aura donc vite oublié – s’arrêter le temps d’un billet sur les 340 blessés et les 19 morts de la « Love parade » de Duisbourg, en ce beau mois de Juillet. Visages bleuis du manque d’oxygène, cages thoraciques enfoncées, corps piétinés, au son boum-boum-boum des caissons de graves à donf.  Les morts, bon, eux s’en foutent maintenant, c’était juste un mauvais moment à passer. Mais les 340 plus ou moins blessés, mais les survivants des chers disparus, ceux pour qui le mot « love » va désormais prendre la couleur grisâtre de la chaise vide ?

Il est des vérités physiques simples, de celles que les organisateurs de mitingues devraient connaître : la mécanique des fluides s’applique parfaitement aux terrains suffisamment homogènes, au sable… aux grains de sable, et aux foules compressées. Prenez 1,4 million de jeunes – ça fonctionnerait pareillement avec des vieux, mais ce qui les sauve, c’est que la musique techno les motive peu – et serrez les bien, debout : vu d’avion, c’est exactement le comportement de grains de sable légèrement déformables, tel que la mécanique des fluides pourrait le modéliser. Notamment si vous faites passer votre flux dans un tuyau, un tunnel, par exemple. Flux bien bourré, de préférence, dans tous les sens du terme.

La grosse différence, évidemment, c’est que le grain de sable, lui, n’a pas besoin de respirer, et qu’il panique peu, surtout s’il n’a rien bu. Et puis alors, la techno, les caissons de graves… le grain de sable, lui, pffff, il s’en tape.

Bon… de profundis, condoléances navrées, comme on dit. On avait déjà vu ce genre de truc dans des stades de foot ; l’enjeu y était à vrai dire autrement plus con : aller se faire tuer pour voir 22 types courir après un ballon, sans oublier un 23ème, que la foule voue aux chiottes, et qui trottine autour (du ballon, pas des chiottes, évidemment). Tandis que là, c’était pour l’amour : le prétexte était sur le papier tout à fait valable.  Ceci étant, l’amour, à deux (ou plus, ad libitum, mais pas 1,4 million !) dans un coin de pré, avec la musique du vent dans les branches, ça peut se révéler autrement plus satisfaisant, et moins risqué. Ca peut même donner envie de fredonner une chanson, sans qu’il y ait besoin de caisson de graves.

Tibert

Placébo beau

Un intéressant article de M Jean-Yves Nau, lisible sur le site Slate, nous en dit long sur la future et très attendue pilule « érectile » pour femmes, le pendant, donc, des Viagra-Cialis-Levitra qui embousent nos boîtes de courrier électronique. Erectile entre guillemets, car il s’agit de stimulation de la libido, non pas stricto-sangsue de rigidité pénétratoire.

Cet article commente les tests cliniques effectués sur la molécule baptisée poétiquement flibansérine – je cite : « Les membres [sic] du groupe flibansérine ont indiqué avoir eu une moyenne mensuelle de «4,5 rapports sexuellement satisfaisants», orgasme (ou pas) compris contre une moyenne –miracle récurrent des statistiques– de «3,7» chez les femmes du groupe placebo et de «2,7» chez celles n’ayant pris aucune pilule, censée être active ou délibérément factice. Une étrange différence unitaire qui en pratique plaide utilement ici, le cas échéant, en faveur du placebo. »

C’est là mon propos : nom d’un chien, la voilà, la solution ! faites avaler une vraie petite pilule rose de flibansérine à une femme, elle aura 4,5 rapports satisfaisants (le dernier, effectivement, là, assez moyen…) ; donnez-lui de la poudre de talc agglomérée et peinte en rose, elle aura 3,7 rapports ou/et orgasmes corrects, soit moins d’un orgasme de moins, pour un prix très largement plus avantageux (quand on connaît le prix du vrai Viagra – pas celui sur Internet – je vous laisse imaginer l’économie !).

Je vous le dis tout net : le trou de la Sécu, c’est fini, terminé, comblé ! on n’a qu’à instituer 3 classes de médocs :

– les vrais de vrai, vachement chers, carrément déraisonnables, sauf si vous avez une bonne mutuelle (*),

– les génériques, ouais, c’est mieux, assez citoyen, faut reconnaître,

– les placébos : qualité-prix imbattable, chaudement recommandés. Et ça marche presque aussi bien. Pour votre grippe, là, je vous prescris un placébo ? vous n’avez rien contre ?

Reste à inventer le placébo générique… ben oui, le placébo générique. Le top question prix, et ça devrait donner, dans le cas dont je vous entretiens, autour de 3,4 orgasmes potables : tout à fait satisfaisant.

Tibert

(*) Nos voisins Dugenou et nous utilisions jadis la même employée de maison, d’où cette expression.

Récré et travail administratif

Tiens, pour me faire pardonner l’aride billet précédent : je lis ça dans le Figaro-France.

Lisez-le vite pendant que, tant que, profitant du fait que, ça n’est pas passé aux oubliettes, choucrouté, mis à la trappe : c’est assez intéressant, et en dit long sur l’usage judicieux qui est fait de nos impôts. Mais je suppose que vous ne vous faisiez pas d’illusions, non ? si ?

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/07/09/01016-20100709ARTFIG00597-fonction-publique-sanctionnee-pour-avoir-dit-la-verite.php

Tibert

Dérivées chinoises

« La croissance chinoise ralentit » titrent plusieurs canards électroniques, des très financiers et des pas très.

Voyons voir, voyons voir… quand on ralentit, c’est qu’il y a diminution de la vitesse, non ?  (*) –  la vitesse (la vitesse de quoi ? du PIB ? ça court, un PIB ? ),  la vitesse, donc :  distance parcourue par unité de temps. Diminution de la vitesse : moindre distance parcourue par unité de temps. La croissance : l’augmentation du PIB chinois par unité de temps… l’augmentation : le supplément de quantité par unité de temps. Voyons voir voyons voir… je reformule :

La différence de valeur du PIB chinois constatée par unité de temps, par rapport à l’unité de temps précédente,  enregistre une quantité de distance parcourue en une unité de temps, moindre que la distance parcourue au cours de l’unité de temps précédente.

C’est clair, non ?

Non ? c’est pas clair ? alors, autrement : la dérivée seconde de (la distance parcourue par rapport au temps) de la dérivée première (du montant du PIB par rapport au temps) est négative !!

Mais ici on se trouve face à une « image » journalistique : quand on nous dit « ralentit », on veut dire « se tasse », « est moindre ». Il ne s’agit pas de vitesse ni de radar mobile (vous suivez ? 90-110-70-50-90-70-etc etc…) : il s’agit de faiblissement de la croissance. Aaaahhhh bon. Ah ces journalistes, toujours l’image qui fait mouche !

Donc reformulons : la dérivée seconde de la dérivée première du montant du PIB par rapport au temps est négative. On peut en déduire immédiatement que la dérivée troisième du montant du PIB chinois par rapport au temps est négative – soit d3(PIB) /dt3 < 0.

Eeeeh ben fallait le dire tout de suite, on aurait moins perdu de temps.

Tibert

(*) Au fait, la vitesse : 90 – 70 – 50 – 70 – 90 – 50 – 30 – 50 – 70 – 90 – 70 – 50 – 70 – 50 etc etc : surtout ne loupez pas un seul panneau : crac dedans, moins 3 points et moins 90 euros, assassin de la route que vous êtes !

(**) au fait, hier sur l’autoroute – vachement chère d’ailleurs, cette autoroute, 2 fois trop chère – je double un camion… j’étais à 133 compteur, soit 128 km/h réglo-réglo, foi de GPS, et lui doit calculer ça correctement. Bon, je double… il se trouve que mon GPS me donne aussi la vitesse maxi sur la portion de route où je me trouve. Il affichait donc 130, et v’là qu’il se met à 110 !! aurais-je loupé une case ? mon GPS déconnerait-il ? eh non, le gros-cul m’a caché le panneau 110 pendant que je doublais ; confirmation un peu plus loin, avec un obligeant panneau « 110, rappel ». Donc : les panneaux de limitation de vitesse sont mal placés.

En fait si, ils sont très bien placés pour que les automobilistes se fassent b… avoir. S’ils étaient sur un portique au dessus des voies, on aurait la quasi-certitude de ne pas les louper, ces précieux panneaux… mais le fric, hein, le fric ?

Peuplements

Je lis dans l’un des canards-sur-Toile du matin que l’Australie modifie sa politique d’immigration afin de privilégier les professions médicales plutôt que les cuistots. Voilà qui me peine beaucoup, et met en évidence un ostracisme injuste envers les immigrants français !

On sait en effet que le numerus clausus médical sévit toujours chez nous, que les toubibs sortent goutte à goutte des facs et des internats de médecine, car les pontifes de la profession – avec la bénédiction des pouvoirs publics – veillent à entretenir la pénurie, leur prestige et leur fromage, tandis que des cuistots, alors là les cuistots… à la pelle qu’il en sort (*),  à ne plus savoir qu’en faire ! et l’Australie constituait jusqu’à présent  un précieux débouché pour nos nombreux diplômés en margaritas, kebabs, paninis, croque-monsieurs, chicken wings et hot-dogs. D’autant plus que ça leur permettait ensuite d’apprendre à rouler à gauche, et à parler l’anglais : tout bénéfice ! mais c’est bien fini.

Il est vrai que les Australiens s’inquiétent à juste titre des énormes flux migratoires vers leur île : songez que d’ici 2050, la population pourrait, à ce rythme, y atteindre 36 millions d’habitants, soit presque 5 habitants au kilomètre carré !! carrément l’invasion.Que faire ?

Bien évidemment, comme ils sont moins cons que nous, ils ont donc prévu : 1°)  de visser le robinet à immigration (ils doivent avoir leur Eric Besson, je suppose, mais là-bas ce n’est pas une injure) ; 2°) d’installer dare-dare plein de toubibs pour soigner ce petit monde. La voilà bien, l’efficacité anglaise acclimatée aux antipodes ! prenons-en de la graine… , ces gens-là gèrent leurs migrants avec lucidité et sans pathos masochiste.

Des qui auraient à en prendre, de la graine, ce sont les Bataves, les Pays-Basiens, tiens ! presque 400 habitants au kilomètre-carré au ras de la mer, voire en dessous… j’ai eu un jour la curiosité de demander à un mien collègue hollandais la raison de cette inhumaine densité humaine chez eux : j’attends toujours la réponse. Ah, s’ils avaient pratiqué une juste et lucide politique d’immigration, ils n’en seraient pas réduits à fuir leur fourmilière , envahir notre Ardèche avec leurs remorques et leurs stocks de papier Q, de rollmops et de gouda. Tiens, d’ailleurs, qu’attendent nos gouvernants pour visser le robinet à immigrants bataves ?

Tibert

(*) la pelle à pizza, le plus souvent. On a la cuisine qu’on peut.

Il était temps

C’est connu, en vacances on est vacant, on vaque à son inactivité, on perd son temps, on soigne son ennui. Je vous propose ici de soigner cet ennui en lisant et méditant ce magnifique poème : « Il est temps ».

Je sais c’est dur, mais hein, on n’a rien sans rien.

A chanter sur un rythme binaire, en tapant dans ses mains, autour d’un feu de camp, dans une clairière, le soir tombé. Tout autour, pour peaufiner le décor, on peut installer un large cercle de tentes, avec des serviettes qui sèchent sur les tendeurs.

Si l’un de vous a une gratte et sait s’en servir pour plaquer les 2-3 accords qui vont bien, c’est encore mieux.

Il est temps
Il est l’heure
Il est temps de tourner la page
Passer partout notre message
Il est temps de choisir
L’histoire qu’on veut écrire
Chanter pour les sans-voix
Donner tout ce qu’on a
Il est temps
Il est l’heure
Laissons la raison nous conduire
La justice en ligne de mire
Héritiers d’une Histoire
Progressiste et sociale
Enfants de la mémoire
Parents d’un idéal
Il est temps
Il est l’heure
Révoltés passionnés optimistes
En un mot disons socialistes
De clamer au grand jour
Les valeurs humaines pour
Faire la gauche solidaire
Unie et populaire
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Liberté Egalité Fraternité
Laïcité Solidarité
Volontaires répondez présent « présents » !
Faut du coeur de la sueur et du ciment
Santé culture éducation logement
Féminisme écologie ici et maintenant
Tout seuls on n’y arrivera pas
Mais ensemble solidaires, on a du poids
Il est temps
Il est l’heure
Il est là le choix des possibles
Si nous sommes un indivisibles
Il est temps de faire voir
Ce que sera l’histoire
Citoyennes citoyens
Prenons nos vies en main !
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Il est l’heure
Révoltés passionnés optimistes
En un mot disons socialistes
De chanter haut et clair
Les valeurs qui vont faire
Une gauche solidaire
Unie et populaire
Il est temps
Il est l’heure
Il est là le choix des possibles
Si nous sommes un indivisibles
Il est temps de faire voir
Ce que sera l’histoire
Citoyenne Citoyen
Haut les roses et les poings
On est là
On est venu tourner la page
On est là
Passez partout notre message
Il est temps
Un espoir s’est levé
Il est l’heure
Les couleurs ont changé
Ecoutez les gens qui s’impatientent
Donnons tout ce qu’on a
Chantons d’une seule voix
Il est temps Il est l’heure
Il est temps de tourner la page
Il est temps Il est l’heure
Passez partout notre message
Il est temps Il est l’heure
Il est temps de tourner la page
Il est temps Il est l’heure
Il est temps
Il est temps
Il est temps.

C’est dur, hein ? je vous avais prévenus.

Tibert

Comment qu'on fait l'info

On sait – on suppose – qu’un organe de presse, un journal par exemple, donne des informations. Machin a gagné Milan-San Remo, le prix du lait a augmenté, etc. Mais on a tort, tenez :

– Le figues à rôt – « Bettencourt : des versements à Woerth ?  » : L’ex-comptable d’André et Liliane Bettencourt affirme au site Mediapart que…

– Le Monde – « Les Bettencourt auraient financé des personnalités de la Droite française »  : même source de suppositions, l’ex-comptable cité plus haut par le Figaro, et pour cause, puisqu’il s’agit aussi des confidences faites au site Mediapart.

Le Figaro boucle et ficelle le truc : dans un article voisin de la même livraison du 6 juillet, on peut lire « Selon Le Monde, le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, entend faire la lumière… [ sur un autre point de l’affaire Bettencourt].

En somme, on peut en conclure que les journalistes se renseignent en lisant les journaux. Mais comme ils sont prudents, veulent éviter l’effet « l’homme qui a vu l’homme qui … qui… qui a vu l’ours », ils mettent tout ça au conditionnel, ou avec une bonne bardée de points d’interrogation. On ne pourra pas les accuser d’affirmer à la légère, hein !

Reste au journaleux, ayant rassemblé ses sources, à mettre tout ça en musique, bref, en bon français : c’est là le plus difficile ! tenez, Le Monde du jour, dans le même article sur l’affaire Bettencourt, je cite texto : « Ces nouvelles accusations surviennent alors qu’une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, héritière de L’Oréal. Le procureur Philippe Courroye entend toutefois…« . Ah zut on a oublié de finir une phrase ! pas grave, c’est du jetable, coco, dans trois quatre heures ça aura disparu.

Moralité : Sic transit… (intestinal).

Tibert

Dans le sens qui tombe sous le sens

Je lis ça…

 » Bison Futé mise sur un vendredi et un samedi rouges en Ile-de-France et orange au niveau national dans le sens des départs. »

Voyons voir, voyons voir… si je pars de Bordeaux vers Lille, je suis dans le sens du départ, non ? inversement, le Lillois qui va vers Hendaye, il est dans le sens du départ aussi, non ? oui  ? bon alors, ils vont exactement dans des sens opposés, sans (sens ? ) que ça crée de bouchon, non ? ça devrait pouvoir rouler.

Bien, essayons d’avancer, quel est le sens des départs ? vu que ça part de partout, vers n’importe où ? allons, un effort.

Le sens des départs DES PARISIENS, évidemment, bonne réponse. Vous l’avez deviné tout seul : c’est un fait connu, les non-parisiens n’ont pas le sens du départ, ou pas droit au sens, ou alors petit, négligeable.

Merci, Bison Futé.

Tibert