Jambon, jambons

Un entrefilet du Figaro-en-ligne parle du possible rachat d’une marque de jambon industriel « haut de gamme » (celui à 15 euros chez Mammouth) par les jambons Aoste, premier fabricant européen etc…

Imaginez un truc : vous êtes un quelconque charcutier astucieux, ni pire ni meilleur que tous ceux qui font du jambon de cavalerie, et vous avez vent qu’il y a à Anglet (64) une ZAC qui acceuille les entreprises à bras z’ouverts : la « ZAC de Parme ». Pas con, vous vous y installez, vous embauchez 3 ou 4 CDD, et vous lancez le « véritable jambon de (la ZAC de) Parme » : un vague produit un peu mieux présenté, par exemple avec un colorant moins criard, en forçant moins sur le sel… En goupillant bien votre étiquette, les gens peu regardants liront « jambon de Parme », et hop, un hold-up sur une AOC italienne, et presque légal. Youpee.
Eh bien, c’est exactement ce que le groupe Sara Lee a fait il y a un petit bail, repérant un bled de l’Isère nommé Aoste, pas italien pour 2 ronds, et hop, en 2 coups les grosses, l’industriel « jambon Aoste » est partout sur les étals des grandes surfaces ! Ils n’ont pas le droit de l’appeler « jambon d’Aoste » (voir sur Wikipedia) mais bof, les vendeurs du rayon charcuterie de chez Mammouth (mon hyper préféré) font la confusion, et donc les acheteurs aussi !!!

Mes amis (je peux vous appeler mes amis ? merci) chaque fois que vous voyez une étiquette « jambon d’Aoste » sur un jambon chez un charcutier, faites-vous préciser : est-ce vraiment du « jambon d’Aoste », du jambon du Val d’Aoste, en Italie, ou du « jambon Aoste » ?? et demandez la rectification de l’étiquette si, comme c’est probable, il s’agit du second… au bout de 50 clients à l’emmerder, le charcutier finira bien par faire quelque chose… par exemple aller voir à quoi ressemble le VRAI jambon d’Aoste, que l’on ne trouve quasiment plus, hélas ; la faute à Sara Lee et aux con-sommateurs que nous sommes.

à se flinguer

Un bobard, une vanne, un canular ? une revue d’automobile (pas la plus recommandable, d’ailleurs) balance une info comme quoi « ILS » préparent le passage du niveau maxi d’alcoolémie au volant à 0,2 gr. par litre de sang, au lieu de 0,5 présentement. ILS : ceux qui avancent masqués, nos Ayatollahs de la route, grands investisseurs de rond-points (il y a des boîtes de Travaux Publics qui se font un max de blé avec ça), ralentisseurs, radars, limites parfois pertinentes mais souvent stupides, chicanes, zones « 30 » sans écoles, bumpers, bandes rugueuses (merci pour mes amortisseurs et mes vertèbres) et j’en passe.
Et ça ne suffit pas, l’objectif c’est tout le monde à souffler dans le ballon, Seigneur pardonnez-nous nos péchés, nous avons trop picolé (mea culpa mea culpa etc…), les viticulteurs en Enfer, les mariages au Vichy-fraise, le Tiramisu sans Amaretto, le baba au rhum sans rhum, le petit remontant à l’aqua simplex au robinet, le coq au Chambertin au jus de raisin, les pots de départ au Coca Léger (burp), la bière sans alcool, le petit coup derrière la cravate réservé au lavage des dents, le soir, une fois la voiture garée.
ILS vont faire plein de blé avec cette nouvelle mesure (prunes, retraits de points), et pas un mort de moins : à 0,5 g. on est tout à fait en bon état de conduite, et d’ailleurs la limite actuelle a été instaurée en connaissance de cause. Tandis que 0,2 c’est carrément même pas un verre, alors disons-le tout net : autant rester chez soi si l’on a bu 2 verres, pas plus, et qu’on est parfaitement en état de conduire.
Des mesures efficaces, ce serait d’améliorer le réseau, de traiter les endroits « accidentogènes » – là où y a de l’accidentogène y a pas de plaisir – de baisser drastiquement les tarifs des péages d’autoroutes pour qu’on n’hésite pas à les emprunter (sur les autoroutes il y a très peu d’accidents, preuve que LA RAISON NUMBER ONE des accidents, c’est la route, pas le conducteur) ; ensuite il faut faire respecter la législation actuelle, qui est largement assez contraignante !

PS : De belles statistiques nationales sont sorties : la Gironde se distingue par ses taux de prunes et de retraits de permis : ont-ils des conducteurs plus dangereux, ou c’est-y que les z’autorités là-bas feraient du zèle ?? ils s’en défendent ; mais moi j’ai fait mon expérience, basta cosi, comme ils disent, et maintenant je contourne la Gironde, si je peux.

Redéploiement

Notre actualité, quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle (ce n’est pas de moi) ne prête guère à se marrer, donc soyons légers, ça aidera. Yahoo, qui donne parfois de bonnes infos, et d’autres, évidemment, traitent des difficultés attendues sur la réforme de la carte des tribunaux -cours d’appel, TGI… réforme qui, il est vrai, et chacun le sait, n’attaque pas de front LE problème de notre justice : des moyens, des investissements, du renfort et des picaillons !

Il est en effet archi-évident que nous sommes à la ramasse ; dossiers traités avec des retards aberrants – 3 ans pour une misérable affaire qui devrait être jugée en 6 mois maxi ; prisons débordant de partout et vétustes, donc des prisons qui ne font que du gardiennage, et fabriquent des irrécupérables… bref la Justice ne suit pas.

N’allons pas supposer que les juges, les greffiers, les avocats… soient des feignasses : comme tout un chacun ils bossent, certains plus, d’autres moins. Des hommes et des femmes normaux, quoi.

Des initiatives sont donc nécessaires.

Un de mes derniers billets traitait des retraites prématurées des conducteurs de TGV, de rames RATP, des agents EDF : la wouala la solution !! et heureusement que je suis là pour faire avancer le débat ! Et ça ne va pas nous coûter un radis, peut-être même nous faire faire des économies.

– On décrète que la retraite des SNCF EDF RATP… (j’en oublie) c’est dorénavant 60 balais, comme tout le monde, y a pas de raison, non mais ! (*)

* On prend tous ces gars-là, du moins ceux qui ne sont pas trop usés, il doit bien y en avoir, et on les envoie 6 mois en stage,

* On en fait des greffiers, des juges, des procureurs, des substituts de procureurs, des gardiens de prisons.

* On les paye à bosser, au lieu de les payer à sarcler leurs salades : tout bénèf’, pas de surcoût, et vu qu’un conducteur de TGV a une retraite supérieure à un greffier en fin de carrière, on fait même des économies !

* Ceux qui ne sont pas recyclables en intellectuels, on les forme aux techniques du bâtiment, et on leur fait construire des prisons 4 étoiles !!

* Et ça résout du même coup la crise du bâtiment, vu que ça met sur le marché des maçons en veux-tu en voilà.

Brillant, non ?

(*) en plus, c’est vrai, y a pas de raison.

Vodka-lemon ou lavasse

J’ai tenté de regarder hier soir sur Direct 8 un truc soi-disant super extra (dixit Téléramuche et plusieurs autres) : « l’impasse », avec un De Niro en lunettes noires et qui en fait des tonnes, une histoire de gangsters comme d’hab’. Fatigant, sans intérêt, une histoire de plus, qui n’apporte rien. J’ai arrêté les frais au bout de 20 minutes : à quoi ça sert de regarder ça ??

Et aujourd’hui je zieute un magazine télé de merde, gence « TV-accro » ou « Débil’Télé » qui m’est tombé sous la main, et que vois-je, ciel ? By Jove !! Arte nous sort « Vodka Lemon » à une heure où même les ménagères de moins de 50 ans saturent avec les feuilletons amerlocs mal doublés et la pub’ : 14 h 55, n’importe quoi, avouez.

Et vous le croyez, vous ? les critiques z’autorisés chez Télérama se fendent d’un vague entrefilet, du genre ouais, pas mal, un peu lent, désordonné… sympatoche, mais bof.

Moi je vous le dis les gars, la télé c’est vraiment que des traine-savates et des globuleux. Si vous voulez voir une oeuvre, une belle histoire, un souffle d’air frais, un témoignage qui a du sens et de la portée, arrêtez-vous et regardez « Vodka-Lemon » : c’est un beau film.

Un p'tit Renseignement

Toujours à fond à fond à fond, notre Président met la pression sur son/sa ministre de l’Intérieur ! Selon le Monde-internet (gratos itou), DST et RG vont bientôt ramer dans le même bateau. Est ainsi illustrée la conception sarkosienne – que personnellement je trouve saine – de simplifier les organigrammes, fusionner les structures où l’on fait le même type de boulot, mettre à la retraite fissa ceux qui sont encore à établir des bordereaux de taxation des livreurs de menhirs, et, pourquoi pas, mettre les services publics en concurrence avec le secteur privé là où le caractère régalien des missions est clairement exclu (*).

C’est tout un folkhlore qui va ainsi disparaître, la guerre des barbouzes n’aura plus lieu… adios donc, et sans regrets, souhaitons-le pour l’efficacité de notre Renseignement, les embrouilles, les coups fourrés, les luttes d’unfluence. Mais on voudrait bien être une petite souris sous la table quand ils vont discuter du traitement des archives.

Autre question brûlante : si, auparavant, les 2 services pouvaient se « tenir par la barbichette » ou se « marquer à la culotte », là ça va plus être possible.

(*) S’il est une fonction régalienne, c’est bien le Renseignement !! 

E pericoloso sporgersi

L’excellent Figaro internet du jour (gratos, aux frais de connexion près) nous en balance une bien bonne, comme quoi les retraités les plus usés de tout l’Ouest, ceux de la SNCF, qui sont obligés de partir dès 50 ans, meurtris et exangues, ayant conduit des TER, des Corail, des TGV en pelletant du charbon comme des fous, avalant des escarbilles, bref vous avez vu comme moi Gabin dans « La bête humaine »… je disais donc que ces retraités roulants SNCF, en principe bons désormais qu’à sarcler leurs salades et jouer aux boules, eh bien ils sont occupés à former des conducteurs de trains pour le compte d’une société « off shore » basée dans l’Ile de Man, le tout pour plus de 6.000 euros par mois, non soumis aux cotisations salariales habituelles en France.

Et la société off-shore, c’est la SNCF qui se l’est goupillée, aux petits z’oignons. Bien joué Max.
Cerise sur le gâteau, ces retraités-là continuent à toucher leur pension SNCF. Et on nous dit, pour justifier tout ça, que ces gars sont « en pleine forme », et que ce serait dommage qu’ils restent à s’emmerder chez eux.
Démonstration assez éloquente de ce que les « régimes spéciaux » : SNCF, RATP, EDF etc… sont largement obsolètes aujourd’hui, et pour tout dire obscènes, pour parler clair. Oui il y a des travaux pénibles, des postes usants qui justifient des départs en retraite anticipés (*), mais il serait juste d’en remettre la liste à plat, nonobstant la farouche détermination des cheminots à préserver leurs « avantages acquis », entendez leur fromage.

Reste à savoir pourquoi on nous balance cette information maintenant, là, toute chaude ?? hein ?? ça serait-y pas un coup de pouce au débat, ça ?

(*) il me souvient avoir visité, aux confins sud du Morbihan, une usine d’abattage / conditionnement de canards : 97% d’humidité, 3 ° Celsius, aucune fenêtre, que des néons au plafond ; travail à la chaîne… une femme voyait passer, 8 heures par jour, des caisses pleines de canards plumés-vidés devant elle ; son travail consistait à les empaler un par un debout sur leur cloaque, sur de gros plots en plastique qui circulaient inlassablement devant elle… bonne ambiance ! Ces travailleuses-travailleurs là, comme dirait Arlette, mériteraient de partir plus tôt.

L'âge des cavernes

La Tribune de ce jour (abonnement gratos, merci le Service Commercial) monte en épingle cette histoire d’interdiction des organiseurs-téléphones-navigateurs-boîtes à courrier « Blackberry » aux personnels des ministères : il paraît que moult hauts fonctionnaires tirent la gueule, car ce serait contre-productif, rétrograde, c’est quoi cette parano, ouais ils nous emmerdent à l’Intérieur, passéistes, vieux croûtons…

D’abord on peut bosser sans Blackberry, même moi j’y arrivais avant de prendre ma retraite. Voir ses mèls débouler sous son nez dans un taxi, aux toilettes, en pleine réunion, au resto, bref n’importe quand et n’importe où ce n’est pas essentiel, il y a d’autres moyens d’alerter les gens si c’est vraiment utile.

Ensuite parions que tous ces braves gens ont installé des Solitaires, des Casse-briques, des crapettes sur leur Blackberry, et ce qui les emmerde, c’est que dorénavant ils ne pourront plus faire joujou avec leur organiseur, battre leur record à l’Arachnid pendant que le temps s’étire dans des réunions chiantes à souhait.

Enfin, si tous les mèls transitent par des serveurs commerciaux aux USA et en Grande-Bretagne, effectivement il y a du souci à se faire quant à la confidentialité des informations !!! Il est donc parfaitement judicieux de proscrire ces bestioles, au reste fort coûteuses.

Restera aux espions américains pour nous percer à jour, la bonne vieille méthode des confidences sur l’oreiller ; la massive féminisation des personnels politiques chez nous va donner l’occasion aux mâles agents amerlocs de déployer toute leur séduction, et c’est tout de même plus jouissif qu’un organiseur qui couine en pleine réunion.

Crumble en émulsion de balsamique et sa compotée de coulis

Des trucs en vrac, parce que le vrac c’est moins cher, et tout aussi efficace, car l’emballage, hein, l’emballage, on s’emball’oeil.

– Mister Juppé, ulcéré, s’est amèrement plaint devant les journaleux de sa déconvenue aux Législatives, et digère mal sa démission du gouvernement. Mais, réflexion faite, il reste maire de Bordeaux !! Eh bien, en voilà une décision qu’elle est bonne !! Les Bordelais vont avoir un maire 100 %, alors que tant de villes n’ont qu’un maire 33 %, ou 50 %; occupés qu’ils sont ailleurs qu’à faire leur boulot. Youpee pour les Bordelais.

– Melle (79), célèbre petite ville sans histoires sauf l’ancrage de Mme Royal, hier, au cours d’une virée dans les Deux-chèvres… adorable petite ville, avec plein de belles demeures, des places agréables ombragées de tilleuls odorants – en cette époque de l’année du moins. Un délicieux endroit. Sauf que la D948 – en français, la route de Limoges – étant par trop déviée à Pétaouch’noc, et la signalisation étant peu incitative, tout le monde automobiliste, camionique, mobylettesque se tape le bon vieux parcours à travers la ville : on gagne facile 2 km. Donc horreur, bruit infernal, terrasses de bistrots au ras des pots d’échappement, l’enfer, quoi, tout au long de cet axe pétaradant. Une déviation archi nécessaire, mais loupée. Oh la DDE, y a quelqu’un ?


– Parcourant les cartes des restos : ce n’est plus de la méta-bouffe, c’est de la logorrhée, du soufflé de mots. Et plus les textes sont longs, moins il y a à bouffer dans l’assiette, l’énorme assiette large comme un béret de chasseur alpin, où 3 rondelles jouent aux 4 coins, et traversée d’une zébrure de sauce artistiquement giclée. Allez, on s’en fait une, je cite : « Filet de sole aux langoustines et julienne de pain frite, nage acidulée à l’oseille, tomate au saté et gnocchi de pomme de terre« . Oui madame. Dans les années 60, on aurait eu droit à « Filet de sole grillé ». Donc il y a au moins 2 langoustines, car elles sont au pluriel ; on espère que ce n’est pas une faute d’orthographe. La « julienne de pain frite » moi j’appelle ça de la chapelure ; les « gnocchi de pomme de terre » sont amusants de redondance, c’est comme « tapenade aux olives » ou « pain à la farine » : évidemment que les gnocchi sont de pomme de terre, vous nous prenez pour des pommes ? Et une tomate (ou une rondelle de tomate, ou un quartier de tomate) avec sa giclée de saté à 47 degrés du bord droit de l’assiette, 2 cm au nord du 3ème gnocchi. La nage à l’oseille, enfin, est acidulée, c’est un scoop.


Au fait, gnocchi, comment dit-on au singulier ? gnoccho ?

A la tête du client

Le Monde de ce dimanche de fête des pères nous en remet une couche sur la TVA sociale : cette idée a priori pas conne d’augmenter la TVA, mais d’alléger symétriquement le coût du travail (exonérations patronales diverses et variées) pour que, les produits étant moins chers, les prix hors taxes soient à la baisse, et hop, avec la TVA majorée, on serait au total pas plus mal lotis…

Exemple basique pour les gogols : mes chaussettes sont à 8 euros TTC (TVA à 18,6) soit 6,75 euros HT – Mais la TVA monte à 22% (je dis n’importe quoi, hein !) pendant que le coût du travail baissant de 8 %, les industriels fourguent désormais leurs chaussettes à 6,35 HT au lieu de 6,75. Avec ma nouvelle TVA de 22%, ça me fait 7,74 euros au lieu de 8, et j’y gagne !!

Ouais… on nous prend vraiment pour des pommes. S’il est un pays où les prix ne reflètent pas bien les coûts, c’est le notre. Aux USA, d’accord, les prix sont assez liés aux coûts ; chez nous, on fixe les prix :

– 1) d’abord selon ce que nous sommes prêts à payer (le prix « psychologique »),

– 2) ensuite, en fonction de la concurrence, s’il y en a,

– 3) enfin, et en dernier ressort, selon les coûts.

Ne cherchez pas trace des coûts dans un flacon de parfum de chez Chanel : ça n’a rien à voir. Ne cherchez pas non plus le coût dans un CD de musique, dans une paire de godasses de marque, dans une tasse de café à la terrasse d’un bistrot : ce sont des prix « psychologiques » (le parfum, le CD) ou liés à la concurrence, ou plutôt l’entente de non-concurrence des bistrotiers pour fourguer un « petit noir » 1,60 euros quand il leur coûte 8 centimes.

La TVA sociale ? ça va nous faire une baffe sur les prix, à la hausse, comme d’hab. Certains se sucreront, certes. Sûrement pas le consommateur final.

Franchises et arnaques

Il y a un truc qui me chauffe, et ce depuis le début que le gars Nicolas est arrivé dans son beau palais au joli mois de Mai : le coup de la « franchise sur les prestations médicales ».

Tout le monde sait, et moi aussi, et vous z’aussi, que la Sécu a un énorme trou. Bien, on le sait. Tout le monde sait que notre système de santé part progressivement en quenouille, pour parler poliment. On a des médoc’s qui pour beaucoup ne sont plus remboursés que misérablement, on a déjà une franchise sur les consultations – 1 euro, on a un forfait hospitalier qui veut nous faire prendre des coquillettes-purée et un lit sinistre pour le menu du Grand Véfour et une chambre au Ritz, je suis bigleux et la Sécu s’en fout, qui me rembourse de quoi me payer un demi au bistrot du coin pour me consoler d’avoir claqué 500 euros dans mes bésicles, j’ai des dents qui méritent des soins et ces dents me coûtent la peau des fesses (la réciproque n’est pas vraie)… je continue mon énumération ?

Et nous payons pourtant, et nous cotisons, et CSG, et RDS, et journée des vieux, et puis quoi encore ? voilà la franchise qui se pointe !! Voir le Monde de ce soir…

Non et non, et je pétitionne des deux mains. Il y a d’énormes gaspillages, des arnaques pas possibles sur notre dos – on en découvre tous les jours ; la carte Vitale, sans photo, c’est une passoire ! Disons-le tout net : messieurs les Sécu-chefs, faites des économies chez vous, mais ne nous demandez pas de raquer toujours plus pour des soins toujours plus mal remboursés. Ah mais !