Crumble en émulsion de balsamique et sa compotée de coulis

Des trucs en vrac, parce que le vrac c’est moins cher, et tout aussi efficace, car l’emballage, hein, l’emballage, on s’emball’oeil.

– Mister Juppé, ulcéré, s’est amèrement plaint devant les journaleux de sa déconvenue aux Législatives, et digère mal sa démission du gouvernement. Mais, réflexion faite, il reste maire de Bordeaux !! Eh bien, en voilà une décision qu’elle est bonne !! Les Bordelais vont avoir un maire 100 %, alors que tant de villes n’ont qu’un maire 33 %, ou 50 %; occupés qu’ils sont ailleurs qu’à faire leur boulot. Youpee pour les Bordelais.

– Melle (79), célèbre petite ville sans histoires sauf l’ancrage de Mme Royal, hier, au cours d’une virée dans les Deux-chèvres… adorable petite ville, avec plein de belles demeures, des places agréables ombragées de tilleuls odorants – en cette époque de l’année du moins. Un délicieux endroit. Sauf que la D948 – en français, la route de Limoges – étant par trop déviée à Pétaouch’noc, et la signalisation étant peu incitative, tout le monde automobiliste, camionique, mobylettesque se tape le bon vieux parcours à travers la ville : on gagne facile 2 km. Donc horreur, bruit infernal, terrasses de bistrots au ras des pots d’échappement, l’enfer, quoi, tout au long de cet axe pétaradant. Une déviation archi nécessaire, mais loupée. Oh la DDE, y a quelqu’un ?


– Parcourant les cartes des restos : ce n’est plus de la méta-bouffe, c’est de la logorrhée, du soufflé de mots. Et plus les textes sont longs, moins il y a à bouffer dans l’assiette, l’énorme assiette large comme un béret de chasseur alpin, où 3 rondelles jouent aux 4 coins, et traversée d’une zébrure de sauce artistiquement giclée. Allez, on s’en fait une, je cite : « Filet de sole aux langoustines et julienne de pain frite, nage acidulée à l’oseille, tomate au saté et gnocchi de pomme de terre« . Oui madame. Dans les années 60, on aurait eu droit à « Filet de sole grillé ». Donc il y a au moins 2 langoustines, car elles sont au pluriel ; on espère que ce n’est pas une faute d’orthographe. La « julienne de pain frite » moi j’appelle ça de la chapelure ; les « gnocchi de pomme de terre » sont amusants de redondance, c’est comme « tapenade aux olives » ou « pain à la farine » : évidemment que les gnocchi sont de pomme de terre, vous nous prenez pour des pommes ? Et une tomate (ou une rondelle de tomate, ou un quartier de tomate) avec sa giclée de saté à 47 degrés du bord droit de l’assiette, 2 cm au nord du 3ème gnocchi. La nage à l’oseille, enfin, est acidulée, c’est un scoop.


Au fait, gnocchi, comment dit-on au singulier ? gnoccho ?

5 thoughts on “Crumble en émulsion de balsamique et sa compotée de coulis”

  1. si tu faisais les courses tu saurais qu’il se vend des gnocchi de blé en grande surface. Ils sont moins cher que les gnocchi de patate

  2. Eh beh Mimi, les gnocchi dans leur forme canonique (donc sans qu’on ait à plus préciser), c’est à la pomme de terre, d’où ma remarque. Tu veux me casser la baraque, ou quoi ?

  3. et bien , cher auteur , d’abord le singulier de « gnocchi » est « gnocco » , ensuite , si en Italie , les gnocchi les plus communément répandus sont effectivement les « gnocchi di patate », il existe dans la gastronomie franco italienne les gnochhi à la semoule de blé dur( gnocchi à la romaine ) , et les gnocchi à la pâte à choux (à la parisienne ) Trop de certitude n’est jamais profitable !

  4. Il n’est jamais trop tard pour intervenir, du moins en matière de gnocchi. Il se trouve qu’on m’avait déjà répondu sur le singulier de « gnocchi » ; par ailleurs, dans les notes des lecteurs, il est dit que la composition « par défaut » des gnocchi c’est à la patate, tout comme le « pain » par défaut – si l’on ne précise pas – c’est à la farine de blé. Donc : d’accord on peut faire des gnocchi à la farine de n’importe quoi, dont acte ! mais le gnocco lambda, c’est à la patate.

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