Bobo aux Roms

Les modalités d’application des lois dans ce pays sont curieuses, erratiques, et dommageables.

Tenez : des Roms s’installent en toute illégalité dans un terrain vague, un pré, une aire d’autoroute : pendant des années, ce genre d’initiative reste impuni, et puis crac, un beau jour, il faut dare-dare tous les virer, ces campements illégaux. Qu’est-ce qui a changé ?

Tenez : toute ville de 5.000 habitants et plus doit avoir un terrain d’accueil dédié aux « gens du voyage » (dont les Roms). Or plein de villes sont hors-la-loi sur ce point ; si des manouches viennent à vouloir y stationner, pas l’ombre d’un bout de terrain pour eux. Que fait la police ? rien, pendant des années. Et crac, tout d’un coup, on découvre que des communes ne respectent pas la loi ! ça alors !

Bref : une politique du « coup ». Laisser-aller chronique (tant pour les communes inéquipées en terrains d’accueil que pour les Roms en campement sauvage) suivi de crises de rigueur, on va voir ce qu’on va voir, scrogneugneu !

Si la réaction aux manquements aux lois était analogue à celle des « radars » routiers (*), ce serait certes inhumain – une justice au flash et au microprocesseur – mais on ne se poserait pas la question de respecter ou pas la Loi : quand on sait que ça va tomber, on fait attention ! Bref, au lieu d’un laxisme général entrecoupé de crises de rigueur, une application quotidienne, ferme mais humaine des lois serait mieux acceptée. On a du pain sur la planche…

Un dernier mot : les « voleurs de poules » et les escrocs financiers, même combat ! la délinquance en col blanc n’est pas plus respectable parce qu’elle a les moyens de se payer des fringues griffées ;  bien au contraire.

Tibert

(*) je ne fais pas ici l’apologie globale des radars routiers, ces pompes à fric. Aux points dangereux, ils sont archi-nécessaires ; encore faudrait-il avoir la volonté de supprimer ces points dangereux !! les autres, c’est pour les menues dépenses de l’Etat.

S'il te plaît, dessine-moi une Europe

Vous n’êtes pas sans savoir, estimée lectrice, estimé lecteur (*) que la Belgique, une fois, a du plomb dans l’aile, du fait des initiatives séparatistes des partis flamands. Et les journaux de nous rebattre les oreilles à coups d’hypothèses farfelues, comme le rattachement de la Wallonie à la France, Bruxelles devenant une sorte de zone franche francophone au milieu des Flandres, tel en son temps Berlin-Ouest, qu’on ravitaillait par pont aérien.

Et v’la-t-y pas que rebelote, un Suisse à grosses bacchantes et favoris (voir ce lien sur le Figues-à-rôts) demande que soient rattachés à son pays la Haute-Savoie et le Jura, bref les frontaliers français qui ont une tronche assez helvétique à ses yeux. Délire, direz-vous… fadaises, élucubrations abracadabrantesques, inepties, rodomontades ridicules.

Eh bien, pas du tout : 48 % des Savoyards français seraient pour ! remarquez, ces gens qui vont bosser en Suisse et rentrent en France le soir pour y dormir… autant dormir en Suisse, pas vrai ? ce serait plus simple… et puis, les bagnoles brûlées à tout propos, les caillassages de bus, le yoyo de l’Euro, l’équipe de foot ridicule, les quartiers sensibles, les rodéos de bagnoles volées, les frasques de la famille Bettencourt : hop, on tirerait un trait dessus, propre en ordre ! et vive le Franc suisse et les salaires multipliés par deux. Que du bonheur.

Moi si j’étais Wallon, je voterais aussi dans ce sens, sans hésiter : vive la Wallonie suisse !

Tibert

(*) ça c’est du politicien, langue que je parle couramment ; en français, on écrit : « chers lecteurs ».

Il était temps

C’est connu, en vacances on est vacant, on vaque à son inactivité, on perd son temps, on soigne son ennui. Je vous propose ici de soigner cet ennui en lisant et méditant ce magnifique poème : « Il est temps ».

Je sais c’est dur, mais hein, on n’a rien sans rien.

A chanter sur un rythme binaire, en tapant dans ses mains, autour d’un feu de camp, dans une clairière, le soir tombé. Tout autour, pour peaufiner le décor, on peut installer un large cercle de tentes, avec des serviettes qui sèchent sur les tendeurs.

Si l’un de vous a une gratte et sait s’en servir pour plaquer les 2-3 accords qui vont bien, c’est encore mieux.

Il est temps
Il est l’heure
Il est temps de tourner la page
Passer partout notre message
Il est temps de choisir
L’histoire qu’on veut écrire
Chanter pour les sans-voix
Donner tout ce qu’on a
Il est temps
Il est l’heure
Laissons la raison nous conduire
La justice en ligne de mire
Héritiers d’une Histoire
Progressiste et sociale
Enfants de la mémoire
Parents d’un idéal
Il est temps
Il est l’heure
Révoltés passionnés optimistes
En un mot disons socialistes
De clamer au grand jour
Les valeurs humaines pour
Faire la gauche solidaire
Unie et populaire
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Liberté Egalité Fraternité
Laïcité Solidarité
Volontaires répondez présent « présents » !
Faut du coeur de la sueur et du ciment
Santé culture éducation logement
Féminisme écologie ici et maintenant
Tout seuls on n’y arrivera pas
Mais ensemble solidaires, on a du poids
Il est temps
Il est l’heure
Il est là le choix des possibles
Si nous sommes un indivisibles
Il est temps de faire voir
Ce que sera l’histoire
Citoyennes citoyens
Prenons nos vies en main !
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Il est temps
Il est l’heure
Révoltés passionnés optimistes
En un mot disons socialistes
De chanter haut et clair
Les valeurs qui vont faire
Une gauche solidaire
Unie et populaire
Il est temps
Il est l’heure
Il est là le choix des possibles
Si nous sommes un indivisibles
Il est temps de faire voir
Ce que sera l’histoire
Citoyenne Citoyen
Haut les roses et les poings
On est là
On est venu tourner la page
On est là
Passez partout notre message
Il est temps
Un espoir s’est levé
Il est l’heure
Les couleurs ont changé
Ecoutez les gens qui s’impatientent
Donnons tout ce qu’on a
Chantons d’une seule voix
Il est temps Il est l’heure
Il est temps de tourner la page
Il est temps Il est l’heure
Passez partout notre message
Il est temps Il est l’heure
Il est temps de tourner la page
Il est temps Il est l’heure
Il est temps
Il est temps
Il est temps.

C’est dur, hein ? je vous avais prévenus.

Tibert

Comment qu'on fait l'info

On sait – on suppose – qu’un organe de presse, un journal par exemple, donne des informations. Machin a gagné Milan-San Remo, le prix du lait a augmenté, etc. Mais on a tort, tenez :

– Le figues à rôt – « Bettencourt : des versements à Woerth ?  » : L’ex-comptable d’André et Liliane Bettencourt affirme au site Mediapart que…

– Le Monde – « Les Bettencourt auraient financé des personnalités de la Droite française »  : même source de suppositions, l’ex-comptable cité plus haut par le Figaro, et pour cause, puisqu’il s’agit aussi des confidences faites au site Mediapart.

Le Figaro boucle et ficelle le truc : dans un article voisin de la même livraison du 6 juillet, on peut lire « Selon Le Monde, le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, entend faire la lumière… [ sur un autre point de l’affaire Bettencourt].

En somme, on peut en conclure que les journalistes se renseignent en lisant les journaux. Mais comme ils sont prudents, veulent éviter l’effet « l’homme qui a vu l’homme qui … qui… qui a vu l’ours », ils mettent tout ça au conditionnel, ou avec une bonne bardée de points d’interrogation. On ne pourra pas les accuser d’affirmer à la légère, hein !

Reste au journaleux, ayant rassemblé ses sources, à mettre tout ça en musique, bref, en bon français : c’est là le plus difficile ! tenez, Le Monde du jour, dans le même article sur l’affaire Bettencourt, je cite texto : « Ces nouvelles accusations surviennent alors qu’une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, héritière de L’Oréal. Le procureur Philippe Courroye entend toutefois…« . Ah zut on a oublié de finir une phrase ! pas grave, c’est du jetable, coco, dans trois quatre heures ça aura disparu.

Moralité : Sic transit… (intestinal).

Tibert

Vous me mettrez 3.500 euros de Coronas

… soit un peu moins de 20 euros par jour – un gros cigare format barreau de chaise, ou deux plus modestes – consommation de cigares peut-être importés de Cuba, calculée sur 6 mois. Consommation d’UN homme, monsieur Christian Blanc, grand  amateur de ces tubes à brume, comme messieurs Groucho Marx, Michel Charasse, Jacques Dutronc, Fidel Castro… la différence, c’est que c’est le contribuable, via l’Etat, qui a avancé les sous pour cette tabagie. Vous en lirez le détail si ça vous interpelle, dans cette page du Libé-ration quotidienne de ce jour. Mais monsieur Blanc a remboursé, ahhhh bon, alors pas de problème.

On a beau se dire que c’est normal, que c’est un tout petit détail, qu’on est là à s’ébahir sur des queues de cerises alors que des trucs bien plus gros passent inaperçus… ça laisse rêveur. Mais vous admettrez qu’on rêve mieux dans la fumée parfumée d’un gros Partagas au bout rougeoyant !

Tibert

Paroles, paroles

Je lis ce matin, à propos de militants pro-palestiniens débarquant à Roissy-Charles de Gaulle hier – en provenance de Tel Aviv, expulsés qu’ils étaient par les autorités israéliennes après leur virée navale et meurtrière vers Gaza – que des groupes d’individus les attendaient pour manifester leurs convictions, individus de deux camps distincts et qui ont failli en venir aux mains : les uns criant « Israël vivra, Israël vaincra » (ce qui sous-entend que vivre c’est vaincre, drôle de façon de vivre en paix), les autres clamant « Allah est grand » dans une langue que je n’entends point, sans doute de l’Arabe.

Je ne comprends pas qu’on puisse se quereller ainsi : ces deux affirmations ne sont pas contradictoires. On peut très bien prédire qu’Israël vivra et vaincra (je vais bientôt gagner au loto, demain on rase gratis…) sans que cela empêche d’affirmer péremptoirement qu’Allah est grand – ce que personne n’a jamais pu vérifier.

Tibert

Le no-french day

je muse – je m’use – sur la Toile et sur quoi tombé-je ? des écrivains, des humoristes, des… blogueurs, paraît-il, des gens, bref – car « blogueur » c’est comme « retraité », ce n’est pas une profession, tout au plus une (in)activité – lancent un appel à un (je cite) « No Sarkozy Day » demain samedi 27 mars.

Bon, on va voir ce que c’est c’est que cette nouvelle ânerie… ah, il semblerait que, suite au succès d’un certain « No Berlusconi Day » en Italie, on se soit dit, dans les cercles bien introduits chez nous, que ça méritait de se décliner, de sortir une gamme de produits dérivés, vous voyez… les T-shirts « Matrix », les albums à colorier « Barbie », etc. Produits dérivés… effectivement, ça dérive dur.

Premio, on peut pas le faire en français ? la « journée de la femme » (… de la jupe, etc), la « fête des mères », ça n’est pas encore en Rosbif, non ? alors, pourquoi se presser, voler au devant de la démission de notre langue ? on pourrait proposer, chers con-frères, une » Journée Sans Sarko », une « Journée Anti-Sarkozy », un « Jour Contre Sarko », je sais pas, moi, il y a le choix.

Deuxièmo : pourquoi UN jour ? c’est petit bras, pusillanime… « Plus Jamais Sarko », ça aurait de l’allure, mais UN jour ? comme la journée de la femme, quoi : 364 jours de l’homme.

Troisio : monsieur Sarkozy n’est pas monsieur Berlusconi, et de très loin. Tenez, a-t-il appartenu à la Loge P2, lui ? Que ces messieurs-dames les blogueurs putschistes se renseignent. A trop approximer, grossir le trait, on perd toute éthique, on loupe son effet. C’est excessif et déplacé.

Certes, nombreux parmi nos concitoyens sont ceux qui ne souhaitent pas voir monsieur Sarkozy rempiler en 2012. Qui vivra verra : il lui reste deux ans à tirer. Très nombreux aussi ceux qui critiquent tel ou tel aspect de sa prestation comme président. Bien, prenons-en acte, c’est la démocratie qui fonctionne. Aux urnes en 2012, les mecs. Ceci étant, quand je lis « Nous voulons simplement la démission de Nicolas Sarkozy« , je pense – simplement, moi aussi – qu’on a affaire ici  à des malfaisants ou des irresponsables. On ne va pas froidement mettre ça en parallèle avec les suicides de Roger Salengro ou de Pierre Bérégovoy, dont les « blogueurs » de l’époque furent très largement responsables ; mais c’est un suicide politique qui est requis là : c’est infect.

Tibert

Topologie politique

Lors d’un dermier mittingue avec les « forces progressistes » d’Ile de France (je plaisante…) monsieur Huchon, le Lider Maximo de la Région susnommée, et socialiste de son état – au fait… chapeau, un au moins qui ne cumule pas les mandats – a lancé un vibrant (un appel ne peut qu’être vibrant, forcément : un vibrantappel ) au « 21 mars, le «printemps de la gauche et des écologistes» »

Eh bien, ce « et » qui juxtapose, juxtapose, justement, deux entités distinctes ; c’est dit de la bouche d’un expert – la gauche et les écologistes ça fait au moins deux.

On en déduit immédiatement que les écologistes, ce n’est pas la gauche, ou, en d’autres termes, qu’ils ne se situent pas à gauche. Et ce qui est non moins sûr, c’est que, pour employer la métaphore de la bagnole (j’adore les métaphores qui fâchent, et la bagnole, ça fâche les écolos, surtout quand ils n’en ont pas besoin), du côté de la direction, ça tire à gauche : lâchez le volant, ça tire à gauche, c’est évident.

Mais où se situent-ils, les écolos ? ailleurs, sans doute, donc, bien que tirant à gauche. Mystère de la topologie.

Résumons-nous : gauche et écolos, ça fait au moins deux. Quant à savoir ce qui les différencie, amis électeurs, attendons de les voir à l’oeuvre dans la gouvernance de la région Ile de France : d’un côté par exemple le superbe boulevard St Marcel revu et corrigé (et quelle correction !!) par les écologistes ; de l’autre, entre autres, la très grande ânerie de la Très Grande Bibliothèque, pour ne prendre qu’un exemple d’enflure bétonneuse.

Bétonneurs roses et ayatollahs verts : quelle couleur ça peut-il donner ?

Tibert

Verts de peur

Il paraît que monsieur Bussereau, le malheureux adversaire régional de maâme Royal – on s’attend à ce qu’il prenne une belle veste dimanche prochain – craint l’arrivée des Verts (tendance Europe : Bové-DCB-Duflot-Joly, etc)  dans les instances de gouvernance régionales. Il s’inquiète pour de grands projets d’autoroutes, d’aéroports… je lui souhaite de s’inquiéter, et les bétonneurs fous z’avec.

Il est clair que monsieur Bussereau, sans trop le dire, craint aussi la veste électorale, dimanche prochain, pour lui et ses copains de l’UMP. Bon courage, monsieur Bussereau.

Il est clair également que ce truc, là, ce machin de dimanche prochain, la votation qui s’annonce, nous bouche le paysage. Ras le paysage, la casquette, et le bol en prime. A vous décourager d’écrire son blog, et c’est bien là ce qui m’inhibe, me gèle les neurones, me paralyse le bout des doigts. Vivement lundi, qu’on passe à autre chose !

Le lecteur avisé pourra utilement zapper la soirée électorale, les femmes-et-hommes politiques naviguant de plateau télé en plateau de petits fours, et leurs rengaines, engueulades factices, coups de gueule, tirades prévisibles, convenues, fatigantes des soirs d’élections.

Dégagez-nous l’horizon, que diable, du vent, de l’air ! un peu d’air pur, si ce n’est pas trop demander… chers futurs nouveaux élus, au boulot, puisque paraît-il vous ne demandez que ça… au turf ! verts ou pas. Et place au printemps : le printemps ! ouais ! youpee !

Tibert

Casting

… ou distribution, en français traditionnel. Casting (anglais : distribution) : l’attribution des rôles dans une pièce, un film, une représentation quelconque, une structure d’entreprise, sociale… important, l’attribution des rôles.

Tenez, hier je revoyais, l’ayant emprunté à la médiathèque du coin, « La moustache », un film bien fait mais peu crédible ; je l’avais vu il y a une paire d’années, puis lu récemment le livre éponyme – bien meilleur, car logique, fort, construit, quand la fin du film dérape en scénario absurde, en eau de boudin, sans queue ni tête. « La moustache », donc : ma louloute critiquait le rôle féminin principal, jugeant madame Devos, Emmanuelle, irritante et peu crédible. Mais imaginez que le casting lui ait attribué le rôle de monsieur Lindon, Vincent, lequel se rase la moustache au début du film – comme dans le bouquin.

Vous vous récriez non mais ça va pas, c’est un rôle de mec, n’importe quoi… poussons le bouchon moins loin : dans « Le chat », bonne production de monsieur Granier-Deferre, où le vieux couple de retraités Gabin-Signoret se tire la gueule pendant une heure trente, mettez, tenez, monsieur Clavier, Christian, à la place de Jean Gabin, ou madame Bouquet, Carole, dans la peau de Simone Signoret : ça ne passe pas, c’est nul, coco, trouve-moi autre chose.

Bon, pourquoi je vous dis tout ça ? hein ? vous me voyez venir ? encore le PS qui se trouve scandalisé, c’est fou ce que le PS se scandalise facilement, une vraie rosière ! Tenez, monsieur Longuet, sénateur et plein d’autres emplois, de droite sans aucun doute, à propos du remplacement de monsieur Schweitzer, Louis (*), à la tête de la Haute Autorité de Lutte Contre l’Exclusion et les Discriminations (HALDE), se fend d’un avis négatif sur le casting prévu – on pressent monsieur Boutih, Malek, né dans les années 60 à Levallois-Perret, et huile au PS.

Pour monsieur Longuet, monsieur Boutih ne fait pas partie du corps français traditionnel… y a-t-il d’ailleurs un corps français traditionnel ? expression floue, vieillote, rejetante, mal embouchée. On use généralement d’une autre expression, « français de souche« . Souche, vieille souche, forcément ! racines, enracinement, longue histoire, nombreuses générations, généalogie… bref, reformulons plus précisément, plus juste : monsieur Longuet aurait pu nous dire que la nomination de monsieur Boutih à la tête de la Halde serait une erreur de casting, de distribution. On n’en est pas à parler de madame Devos arborant une moustache – là c’est carrément de la provoc’ – mais de monsieur Clavier  s’essayant à jouer les vieux retraités désabusés… monsieur Lucchini en catcheur inculte…  voyez ? il peut le faire, il peut le faire, soit ! mais bon…

Tibert

(*) « Schweitzer, c’est parfait ! Un vieux protestant, parfait ! La vieille bourgeoisie protestante, parfait ! […] parce que il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l’accueil de tous nos compatriotes. »