Electronic bracelett'

On nous l’annonce à grands renforts de videos du style Youyoutentube :  il vous est désormais possible, grâce à la géolocalisation de votre magnifique « Aïe-faune » à GPS intégré, qui dispose bien évidemment par ailleurs d’un accès illimité à la Toile grâce à l’abonnement 3G+++ que vous avez souscrit sans hésiter – car vous le valez bien – on nous annonce donc que grâce à la nouvelle petite icône Fesse-bouc « places » sur l’écran de votre Aïe-faune, vous pouvez indiquer précisément, sans avoir même à calculer au sextant la longitude et la latitude, où vous vous trouvez !! et vos 43.712 amis Fesse-Bouc sont aussi sec tous au courant que vous êtes allé pisser, acheter des clopes, parti promener le chien. Confondant, non ?

Bon, il y a des systèmes encore plus chiadés pour ça : il suffit de se faire sertir un bracelet électronique à la cheville, par exemple. Même plus besoin d’allumer son Aïe-faune et d’appuyer sur l’icône idoine : ça vous géolocalise tout seul !! Allez, Fesse-bouc, encore un effort.

Tibert

Pictogrammaire

Les alphabets ont leurs beaux  jours derrière eux. Je vois bientôt venir la victoire du pictogramme, démontrant de manière éclatante la supériorité des langues à idéogrammes. Tenez, consultez par exemple les notices de montage de chez IKEA, plumard, chaise ou table basse. Plus un mot, pas la moindre phrase du style « Introduisez la de la planche-derrière dans l’orienté montant court ». Que des images !

C’est clair, lisible, immédiat quand on a bien étalé tout le fourbi en agglo dégueulasse devant soi. Et, terminé les tartines de notices en serbo-croate et en ukrainien… tout bénef ! UNE notice, rien qu’une, le Volapük du do-it-yourself, l’Esperanto du bricoleur malgré lui. Et, notez, on le rencontre maintenant un peu partout, ce nouveau langage universel : dans les aéroports, sur les aires d’autoroutes… comment dit-on « Toilettes » en anglais ? « Gents » et « Ladies » – en états-unien ? « restrooms« . En aéroportien ? un ou deux, voire trois pictogrammes.

Qu’attendent donc les Chinois, Japonais, Coréens… pour modifier légèrement leurs ideogrammes afin d’atteindre à la clarté des pictogrammes Ikea  ? L’apprentissage du Chinois en 5 minutes, montre en mains !

Reste à s’exprimer oralement ? c’est un détail. Muni de notre ardoise électronique « Aïe-pad » et du bout de l’index, tels des sourds-muets n’ayant pas appris le langage des doigts, il nous suffirait, c’est enfantin, de dessiner – tacitement, ça va de soi – les pictogrammes nécessaires à nos échanges « verbaux ».  Je vous laisse imaginer la représentation du « Soulier de satin » au TNP, ou la traduction du « Bateau ivre » en pictogrammes.

Tenez, à propos de pictogrammes, alerte à tous les accros de Fesse-Bouc : on peut vous en proposer un  nouveau, « Dislike » (je n’aime pas), un superbe pouce vers le bas. Ne l’installez pas, c’est un pictogramme véreux. Sur Fesse-Bouc, on aime, forcément… on a plein d’amis, que des amis.

Tibert

Bobo aux Roms

Les modalités d’application des lois dans ce pays sont curieuses, erratiques, et dommageables.

Tenez : des Roms s’installent en toute illégalité dans un terrain vague, un pré, une aire d’autoroute : pendant des années, ce genre d’initiative reste impuni, et puis crac, un beau jour, il faut dare-dare tous les virer, ces campements illégaux. Qu’est-ce qui a changé ?

Tenez : toute ville de 5.000 habitants et plus doit avoir un terrain d’accueil dédié aux « gens du voyage » (dont les Roms). Or plein de villes sont hors-la-loi sur ce point ; si des manouches viennent à vouloir y stationner, pas l’ombre d’un bout de terrain pour eux. Que fait la police ? rien, pendant des années. Et crac, tout d’un coup, on découvre que des communes ne respectent pas la loi ! ça alors !

Bref : une politique du « coup ». Laisser-aller chronique (tant pour les communes inéquipées en terrains d’accueil que pour les Roms en campement sauvage) suivi de crises de rigueur, on va voir ce qu’on va voir, scrogneugneu !

Si la réaction aux manquements aux lois était analogue à celle des « radars » routiers (*), ce serait certes inhumain – une justice au flash et au microprocesseur – mais on ne se poserait pas la question de respecter ou pas la Loi : quand on sait que ça va tomber, on fait attention ! Bref, au lieu d’un laxisme général entrecoupé de crises de rigueur, une application quotidienne, ferme mais humaine des lois serait mieux acceptée. On a du pain sur la planche…

Un dernier mot : les « voleurs de poules » et les escrocs financiers, même combat ! la délinquance en col blanc n’est pas plus respectable parce qu’elle a les moyens de se payer des fringues griffées ;  bien au contraire.

Tibert

(*) je ne fais pas ici l’apologie globale des radars routiers, ces pompes à fric. Aux points dangereux, ils sont archi-nécessaires ; encore faudrait-il avoir la volonté de supprimer ces points dangereux !! les autres, c’est pour les menues dépenses de l’Etat.

Fatals soixante-trois pouces

Le Figues à rôts vous l’annonce, avec d’autres révélations tout aussi passionnantes : il est désormais licite à un individu de taille inférieure à 1,6 mètre de postuler à la Police Nationale. Vous ignoriez l’existence de cette exigence ? trop tard, elle n’est plus exigée. Je dirais même plus : il n’est pas fait mention d’une nouvelle limite minimale ! tout petits-petits, vous pouvez désormais postuler au port du bel uniforme de Rambo bleu marine avec des grosses godasses « rangers » noires,  et au pistolet réglementaire, espérant tout de même qu’il ne traînera pas par terre.

On apprend dans cet article figaresque que la limite des 1,6 mètre datait de l’ancien régime, où elle s’exprimait en pieds et pouces : 5 pieds 3 pouces, soit, puisqu’un pied fait 12 pouces, 63 pouces !! sachant que chez les Etats-uniens – les seuls à s’obstiner dans l’utilisation de leurs pouces (et à emmerder la planète avec ça) pour mesurer les longueurs – un pouce vaut environ 2,54 cm, cela donne 160,02 cm : on concèdera volontiers que les 2 centièmes de centimètre ainsi ratiboisés comptent pour du beurre. Allez, je vous le fais à 160.

Certes, pour maîtriser un malfrat de 1,85 mètre et 92 kilos, il est intéressant de ne pas ŝtre trop inférieur en taille et en poids, mais la police ne fait pas que du maintien de l’ordre !! la police scientifique, tiens, pour passer un pinceau sur le scooter du fils de M. Sarkozy, aux fins de mettre au jour d’éventuelles empreintes digitales, pas besoin de mesurer 1,7 mètre : même un nain peut le faire. Et plein d’autres boulots comme ça.

On apprend ainsi, au fil de cet article du Figaral, que, je cite : « Il n’y a en effet pas que des policiers «de terrain» : la police nationale comprend aussi des mécaniciens qui s’occupent du parc automobile, des interprètes ou encore des cuisiniers. » Là franchement, ça me la coupe ! grandeur et force de la Fonction Publique… je comprends mieux l’ampleur de l’effort financier qui est demandé aux ménages pour entretenir ces innombrables et efficaces effectifs administratifs.

A moins que ça relève de précautions sécuritaires, ces emplois policiers « décalés » ? que ce soit de la parano galopante ?  ils ont peur qu’on leur scie la barre de direction de leur bagnole ? qu’on traduise de travers les aveux des prévenus allogènes ? qu’on fourre leur jambon-beurre-cornichon de mort-aux-rats ?   prudence, prudence, un cuistot assermenté, c’est plus sûr !!

Au fait, l’arme réglementaire du policier-cuistot, c’est aussi le flingue à la hanche ? pour truffer de plomb ?

Tibert

Récursivité correcte

Nous nageons dans ce qu’il est convenu d’appeler le « politiquement correct ». Que dis-je, nous nageons ? nous sommes submergés, noyés, aveuglés, baillonnés surtout, par le « politiquement correct ». Depuis la loi Gayssot, notamment, il est très très mal vu – d’ailleurs on ne le voit pas, les « modérateurs », la censure, le consensus mou, la consciencieuse conscience veillent avec leurs grands ciseaux  – très mal vu et réprimé, dis-je, de dire, et surtout d’écrire quoi que ce soit qui puisse défriser les poils de la barbe d’un barbu, froisser une kippa, critiquer tel ou tel à raison de son appartenance à une communauté « sensible » (sensible aux critiques, s’entend).

Sauf deux sujets : le Christ, la chrétienté et le pape : vous pouvez taper, c’est non seulement permis, mais très mode, en fait. Attention cependant, UNE seule religion dite « du Livre » est bonne à critiquer et à se faire foutre d’elle ; les deux autres, pas touche !! Et les blancs : aucun problème, traînez-les dans la boue, les blancs, c’est sinon normal, du moins considéré avec la plus grande indulgence.

Bon, ce pré-en-bulles étant couché sur le papier, j’en viens au titre :  pourquoi dit-on « politiquement correct » ? en quoi est-ce politique ? et correct ? d’abord ce n’est pas correct, « correct« . Pas correct : si c’était correct, comme une démonstration de maths est correcte, on désignerait les chats par leur nom de chats, mais délicat, neutre, inodore, arrondi, édulcoré, châtré. Et puis c’est sociétal, et surtout pas politique, car la politique a pour credo le vrai, la clarté, la lucidité – on leur tourne le dos. C’est sociétal tendance « surtout pas de vagues », tendance charitable, tendance « tout le monde il est beau » ; sociétal parce que si des conneries sont faites, c’est la faute à la société, pardi !! saleté de société, sur laquelle on peut cogner allègrement, car elle n’est jusqu’à présent ni juive, ni musulmane, ni noire, ni homosexuelle, ni… bref rien de tout ce sur quoi il ne faut surtout rien dire de désobligeant.

Bref, c’est sociétal édulcoré, pas « politiquement correct », le « politiquement correct ». En somme, ce terme de « politiquement correct » a été rédigé en langue « politiquement correcte ». Miracle de l’auto-génération qui nous permet de lire « jeunes » là où il faudrait lire « bande de délinquants mineurs« , ou « les Taliban ont exécuté 8 membres d’une ONG en Afghanistan » là où tout journaliste normalement pas correct aurait écrit « assassiné« . Il est vrai que ces 8 dangereux terroristes avaient, paraît-il, des bibles sur eux !!  arrrgh, des bibles… affreux !! là on peut taper, pas de problème, ça fait partie des deux sujets où on peut se lâcher.

Tibert

Radio-débilo

Hier samedi, roulant sur une nationale bordée de ci de là de quelques baraques éparses, et l’oeil rivé sur le compteur pour respecter scrupuleusement la vitesse arbitrairement fixée à 50 km /h par un fonctionnaire facétieux, trop zélé ou mal renseigné (qui ? la DDE ? la mairie ?  la police ? le gouvernement ? on ne vous le dira pas), bref, roulant dans ma voiture, je mets la radio (excusez moi, j’ai détourné le regard du tachymètre quelques dixièmes de secondes, j’ai pu atteindre 52,3 km/h, aïe aïe aïe !!) pour avoir les « nouvelles » du jour sur France-Inter.

Ding-dung-dong, il est 9 heures, vachement important, le scoop du jour : la reprise du championnat de foot ! puis Bison Futé : attention ça roule mal, samedi rouge, noir, rose-bonbon dans le sens des transversales, etc.

Suivent : en Russie c’est la cata avec les feux de tourbe, et Tchernobyl n’est pas loin ! Au Pakistan on a les pieds dans l’eau, comme à Juan les Pins, mais c’est beaucoup moins rigolo, y a des morts  ! en Afghanistan, 7 ou 8 membres d’une ONG chrétienne ont été assassinés par les Taliban. Etc etc.

Bon,vous je sais pas, mais moi ça me les gonfle menu, ces infos de m… Quand les journaleux auront un peu de respect pour leur profession et pour leurs chers-z’auditeurs, quand ils arrêteront de les prendre pour des abrutis façon « allez l’O-M ! », on en reparlera. En attendant, vive donc la radio muette : encore un gadget inutile.

Tibert

Psycho-machin, ou le bordel ambiant

Tout d’abord, je sais : je me fais rare. Ben oui, trop à faire, d’autres préoccupations, tout ça… et les vacances, zut quoi, le gouvernement est en vacances, et moi je devrais continuer à produire des billets comme la Banque de France ? non mais.

Bon, allez, encore un sujet chaud :  non pas des révélations croustillantes sur la reproduction des bigorneaux dans les mers du Sud, mais un coup de projecteur (un focus, en franglais, ou, pire, on va focusser sur..) sur une réforme qui a bien besoin d’être menée à bien, un coup de balai salutaire dans le panier de crabes, la mare aux crocodiles, le grand n’importe quoi, j’ai nommé la profession de psychothérapeute.

Tiens, lisant ça dans le canard du matin, je me suis dit, pas trop tôt !! les sectes, et j’en connais, les techniques les plus approximatives, le n’importe quoi, fleurissent en effet sur le fumier de l’absence de règlementation concernant cette profession. Du touche-pipi au cri prénatal, de la lévitation au mantra et à la thérapie par la barbouille, la gamme complète des soi-disant thérapies se dispense un peu partout. Que les « patients » en pâtissent parfois, c’est certain, mais vous comprenez bien qu’en contrepartie les « thérapeutes », eux, se font du blé, et pas toujours très justifié. Donc un peu d’ordre dans ce capharnaüm, ce sera très bien.

Sauf que… encore une fois, les officiels « docteurs » en médecine ont verrouillé le truc : seuls eux peuvent se dire sans autre précaution « psychothétrapeute ». Bon, nobody’s perfect, comme disait l’autre ; ça va dans le bon sens, mais pas sans cahots (chaos ? ). Reste aux professionnels sérieux à se faire entendre.

Tibert

S'il te plaît, dessine-moi une Europe

Vous n’êtes pas sans savoir, estimée lectrice, estimé lecteur (*) que la Belgique, une fois, a du plomb dans l’aile, du fait des initiatives séparatistes des partis flamands. Et les journaux de nous rebattre les oreilles à coups d’hypothèses farfelues, comme le rattachement de la Wallonie à la France, Bruxelles devenant une sorte de zone franche francophone au milieu des Flandres, tel en son temps Berlin-Ouest, qu’on ravitaillait par pont aérien.

Et v’la-t-y pas que rebelote, un Suisse à grosses bacchantes et favoris (voir ce lien sur le Figues-à-rôts) demande que soient rattachés à son pays la Haute-Savoie et le Jura, bref les frontaliers français qui ont une tronche assez helvétique à ses yeux. Délire, direz-vous… fadaises, élucubrations abracadabrantesques, inepties, rodomontades ridicules.

Eh bien, pas du tout : 48 % des Savoyards français seraient pour ! remarquez, ces gens qui vont bosser en Suisse et rentrent en France le soir pour y dormir… autant dormir en Suisse, pas vrai ? ce serait plus simple… et puis, les bagnoles brûlées à tout propos, les caillassages de bus, le yoyo de l’Euro, l’équipe de foot ridicule, les quartiers sensibles, les rodéos de bagnoles volées, les frasques de la famille Bettencourt : hop, on tirerait un trait dessus, propre en ordre ! et vive le Franc suisse et les salaires multipliés par deux. Que du bonheur.

Moi si j’étais Wallon, je voterais aussi dans ce sens, sans hésiter : vive la Wallonie suisse !

Tibert

(*) ça c’est du politicien, langue que je parle couramment ; en français, on écrit : « chers lecteurs ».

Oooolé !

Les jeux du cirque chez les Romains, les corridas chez les Espagnols : même combat (le combat des autres, évidemment !). Foules avides de sang, de mort, élégantes installées a la sombra, côté ombre, c’est plus cher, et baissant le pouce ou exigeant les oreilles et la queue post-mortem…  en Catalogne ce sera, paraît-il, bientôt fini de ces spectacles nauséeux où la pauvre bête, haletante et épuisée, bardée de banderilles sanguinolentes et de mouches noires, la bave à la gueule, aveuglée par le soleil, se demande dans sa pauvre tête qu’est-ce qu’elle bien pu faire à ces gens-là pour qu’ils l’emmerdent à ce point, tous ces types costumés en carnaval, boudinés dans leurs pantalons aux bosses suggestives.

D’accord c’est beau, très beau la corrida, comme était beau le geste du rétiaire lançant son filet à la tête du secutor. Magnifique spectacle… juste dégueulasse, mais beau. Il faudra avoir des cojones, du courage, pour interdire ça, et ma foi, olé ! la Catalogne, si elle parvient à tourner cette page, aura gagné dans mon estime. Laissons les beaux taureaux sombres paître en paix, couvrir les vaches en demande, trottiner dans les estancias, en attendant la mort, comme nous tous.

Tibert

Epitaphe duisbourgienne

Il faut ici, même si ça ne sert à rien – la mémoire est maintenant dévolue aux puces électroniques, et on aura donc vite oublié – s’arrêter le temps d’un billet sur les 340 blessés et les 19 morts de la « Love parade » de Duisbourg, en ce beau mois de Juillet. Visages bleuis du manque d’oxygène, cages thoraciques enfoncées, corps piétinés, au son boum-boum-boum des caissons de graves à donf.  Les morts, bon, eux s’en foutent maintenant, c’était juste un mauvais moment à passer. Mais les 340 plus ou moins blessés, mais les survivants des chers disparus, ceux pour qui le mot « love » va désormais prendre la couleur grisâtre de la chaise vide ?

Il est des vérités physiques simples, de celles que les organisateurs de mitingues devraient connaître : la mécanique des fluides s’applique parfaitement aux terrains suffisamment homogènes, au sable… aux grains de sable, et aux foules compressées. Prenez 1,4 million de jeunes – ça fonctionnerait pareillement avec des vieux, mais ce qui les sauve, c’est que la musique techno les motive peu – et serrez les bien, debout : vu d’avion, c’est exactement le comportement de grains de sable légèrement déformables, tel que la mécanique des fluides pourrait le modéliser. Notamment si vous faites passer votre flux dans un tuyau, un tunnel, par exemple. Flux bien bourré, de préférence, dans tous les sens du terme.

La grosse différence, évidemment, c’est que le grain de sable, lui, n’a pas besoin de respirer, et qu’il panique peu, surtout s’il n’a rien bu. Et puis alors, la techno, les caissons de graves… le grain de sable, lui, pffff, il s’en tape.

Bon… de profundis, condoléances navrées, comme on dit. On avait déjà vu ce genre de truc dans des stades de foot ; l’enjeu y était à vrai dire autrement plus con : aller se faire tuer pour voir 22 types courir après un ballon, sans oublier un 23ème, que la foule voue aux chiottes, et qui trottine autour (du ballon, pas des chiottes, évidemment). Tandis que là, c’était pour l’amour : le prétexte était sur le papier tout à fait valable.  Ceci étant, l’amour, à deux (ou plus, ad libitum, mais pas 1,4 million !) dans un coin de pré, avec la musique du vent dans les branches, ça peut se révéler autrement plus satisfaisant, et moins risqué. Ca peut même donner envie de fredonner une chanson, sans qu’il y ait besoin de caisson de graves.

Tibert