Le Marais ou le 9-3

Un titre de l’Hibernation m’a interpellé : « Ils occupent les archives depuis 124 nuits« . Ah ? qui sont-ce ? et l’article étant clair comme du jus de boudin, nul de chez Nul en termes journalistiques, et n’ayant ainsi pas plus éclairé ma lanterne, voulant en avoir le coeur Net, je suis parti à la pêche avec le Filet (la Toile, en fait, c’est un filet : une toile très très ajourée !). Et je suis ainsi arrivé aux conclusions suivantes :

Les Archives Nationales sont logées dans le Marais à Paris, non pas avec les moustiques, la malaria, les pieds dans la vase, mais dans des bâtiments qui n’ont jamais été conçus pour y stocker des archives : de superbes hôtels particuliers, des monuments historiques ! L’Hôtel de Soubise, tout ça…

Mais le Petit Nicolas, qui porte en lui depuis longtemps ce projet de « Maison de l’Histoire de France », a tranché. Difficile, car le lieu choisi était en concurrence avec 6 autres emplacements, je cite : « le château de Fontainebleau (écarté par le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand), l’hôtel des Invalides (qui faisait l’objet d’une opposition forcenée des militaires), l’hôtel de la Marine, le Musée des arts et traditions populaires, l’île Seguin (qui nécessitait la construction d’un bâtiment) et le château de Vincennes« . Il a tranché : ce serait l’Hôtel de Soubise !  et toc.

Notons au passage que nulle part il n’est fait mention, dans la citation ci-dessus, des municipalités où se situent ces monuments. L’hôtel de la Marine, à Brest ? tout faux, c’est à Paris. L’hôtel des Invalides, à Verdun ? eh non, c’est à Paris. TOUT ça est à Paris ou juste à côté, évidemment. Sauf Fontainebleau.

(Au fait, justement, pourquoi le ministre de la Culture ne voulait-il pas aller à Fontainebleau ? parce que ça l’obligeait à prendre un train de banlieue.)

Et comme, bien évidemment, le lieu choisi par notre vénéré Président est déjà occupé, on annonce aux fonctionnaires qui travaillent là (faisons-leur la grâce de supposer qu’ils travaillent, vu qu’on les paye avec nos sous) qu’il va falloir dégager. Bouge de là ! et tiens, y a de la place à Pierrefitte-sur-Seine, dans le 9-3, c’est cool là-bas, on y va en RER, des bâtiments exprès pour vous, vous y serez comme des coqs en pâte.

Pas du tout d’accord, les fonctionnaires ! ils y tiennent, à l’hôtel de Soubise, ils ne veulent pas en bouger. Les envoyer dans le 9-3, non mais ça va pas ?  et paf, ils occupent les lieux, faudra leur passer sur le corps et toutes ces sortes de choses.

Moralité : un musée de plus à Paris, on en manquait ! moi j’aurais bien vu Soissons (le vase), Vichy (1940), Poitiers (Charles Martel), Reims (la Pucelle), Niort (avec les mutuelles, et pour y mettre un poil d’animation). Mais non : Paris, y a pas moyen, P-A-R-I-S, un Paris, sinon rien.

Et puis on aurait pu installer les fonctionnaires de l’hôtel de Soubise et leurs archives nationales dans un coin plus plaisant, comme Gap, Bayonne, Lorient, Bourges, que sais-je ? qualité de vie gnagnagna, fini le métro, air pur, plus d’embouteillages à Fleury-en-Bière, moins de queues, logements enfin de taille décente… ben non : le 9-3 ! la punef’, quoi !

Résumons-nous : en matière d’aménagement du Territoire, on en est encore à l’ère napoléonienne, voire néolithique. La grosse verrue ventrue et hypertrophiée dans son Bassin très Parisien, ça va probablement durer encore un peu. Bon courage et patience, les amis.

Tibert

(Almost) only for french-speaking / writing people

Hello, this is the Great Administrator of this blog writing – for a small warning : I often find comments on my posts, comments in english. To be honest, more comments in english than in french.

I’m not trying to get the biggest number of comments on my blog ; I don’t give a damn for that. Moreover, I will discard systematically all comments written in english.

Why ?

– first, english sounds weird to my ears. It’s almost impossible to ear the « r », the « w » is uttered like a mashmallow betweeen the cheeks… hard to listen, hard to speak, not to mention our « ze » where we should say « the ».

– second, this is a french blog, and I like my language, I like it very much, and I’m proud of it.

To sum up : if your comments are written in french, OK… otherwise –> right-clic –> delete !

English-writing Tibert

Ville-musées

On le sait, ça se dit volontiers dans les milieux bien introduits, les musées de Province sont ringards, pauvres, alignent trois croûtes miteuses et poussiéreuses sur leurs murs. Il n’est de musée que de Paris, très chère. Certes… mais voilà que le Monde, oui, Le Monde, le journal, se plaint que  (c’est le titre de l’article) « les musées de la capitale [ soient ] déconnectés de la vie parisienne » !   Et de se poser – et nous poser – gravement la question « Les musées de la ville de Paris sont-ils adaptés au mode de vie des Parisiens ?  » ah ah… horaires de rombières provinciales – 17 heures : « on feeerme !  »  – , pas de nocturnes sauf par ci par là de temps en temps, sans oublier les grè-grèves chroniques.

Notons toutefois qu’il est un domaine où les musées parisiens se montrent très très parisiens : on y fait la queue tout à loisir !! activité typiquement parigote de la queue : la queue chez le boulanger à 11h 45 – il n’est pas parisien du tout d’aller chercher sa baguette avant 11 heures – , la queue devant le distributeur de billets, devant le cinéma, la queue pour aller s’asseoir dans un resto, la queue pour sortir du métro, la queue aux guichets des musées, avant de se retrouver à une trentaine entassés devant chacun des objets exposés.

Disons-le : Paris monopolise abusivement les musées et leur contenu, au mépris de tout équilibre territorial. Chaque nouveau musée – les Arts Primitifs, la future Maison de l’Histoire – se doit, selon nos Maîtres, d’être situé à Paris ; pas à Lyon, ni à Grenoble, encore moins à Bordeaux, à Rennes… non, bien évidemment à Paris ! On peut certes déplorer que certains musées ne puissent tout simplement pas être parisiens ; par exemple, tenez, ce plouc d’Arthur (Rimbaud) a eu la mauvaise idée de naître et vivre à Charleville-Mézière :  forcément, sa maison natale… à Charleville, eh oui, que voulez-vous.

Bref, pour prolonger l’article du Monde, qui a de bien grosses oeillères : les musées parisiens ne sont pas, de facto, destinés aux seuls Parisiens, mais aussi bien, puisqu’on les y force, aux Provinciaux. Eh oui, il est des Provinciaux qui prennent le train pour aller voir des expos à Paris, le croiriez-vous ? car, contrairement aux chanteurs populaires qui font la tournée des métropoles provinciales, les expos parisiennes, elles, ne se déplacent pas. Remarquez, ça permet de goûter aux délices du métro et des queues très parisiennes, et de se faire jeter des musées à 17h 12.

Tibert

Suivons le porc

Bienheureux porcs ! Je parle des porcs normaux, élevés correctement dans des fermes respectueuses du bien-être des animaux, pas dans des camps de concentration. Des porcs qui ont eu la place de bouger, gambader, copuler, fouiller le sol, se marrer un peu avant de passer à la casserole.

Oui, bienheureux les porcs, car eux seuls – hormis les chiens, les chats et les lapins anglophones – échappent à l’abattage rituel des Juifs et des Musulmans : égorgement à vif sans étourdissement préalable, le temps de bien se sentir mourir. Tout ça parce qu’il faut regarder vers La Mecque ou Jerusalem, ce dont les boeufs, moutons, poulets… n’ont strictement rien à foutre, mais bon… tout en sentant pisser son sang. Tiens, je finirai végétarien.

Et pourquoi vous conté-je ça ? ce truc affreux ? parce qu’un intéressant article du Figarôt de ce matin nous explique que nous tous, croyants à ceci ou cela ou au Grand Mamamouchi Planétaire, nous tous, dis-je, sauf les végétariens, évidemment, les Juifs et les Musulmans – parce qu’eux sont au courant – bouffons de la viande Hallal ou Casher sans le savoir !

Eh oui madame Michu, votre entrecôte vient peut-être d’un abattoir rituel béni par le Mufti du département… car les Musulmans ne mangent guère d’entrecôte, et il faut bien les écouler, pas vrai, ces entrecôtes ? ou ces faux-filets, ou ces rognons. Quant aux Juifs, ils abattent environ 4 bêtes pour n’en consommer qu’une : ils dédaignent l’arrière de l’animal, et l’arrière, il y en a ! il y en a même beaucoup  ! qu’en faire ? pour les goyim, l’arrière, pardi ! Les goyim, les infidèles qui vont se taper sans le savoir de la viande confessionnelle. Bien pratique, la filière infidèle pour écouler la sainte barbaque en trop.

L’horreur, là-dedans, c’est que sournoisement, on abat maintenant de plus en plus de bêtes sans les étourdir au préalable :  tout bénef’ !! Comme ça la viande peut passer dans tous les circuits, Casher, Hallal, Mécréant !  et hop, qui se soucie d’un peu de compassion pour ces braves bêtes ? pour regarder la direction de La Mecque au moment de « passer », bon, ça ne marque pas la viande, pas vrai ? la boussole n’est pas indispensable.

Bref : vive le porc, le seul animal 100 % pas confessionnel ! encore se dit-il que l’on trouve assez communément du porc dans certaines « piles » de viande pour kebab ou souvlaki… dame, entre le veau, la dinde ou le porc, bien malin qui fait la différence, quand tout ça est coupé en lamelles, garni de sauce, de frites et de salade. Manière pour le sans-dieu de rendre la politesse aux inconditionnels de la barbaque bénie.

Tibert

Brouillon de culture

Sur le Figues-haro du jour, tout frais tout neuf, une accroche qui vaut bien un clic de mulot : « Le licenciement des fonctionnaires sera bien moins brutal » – selon monsieur  [le ministre du budget] Eric Woerth. Voyons voir, voyons voir… et sur quoi tombe-t-on, le mulot actionné (*) ? sur une photo dudit ministre Woerth debout dans son bureau, avec derrière lui, en toile de fond, en quelque sorte, sa bibliothèque. Bon, il y a bien une télé dans un coin, pour les matchs de foot, un tableau ovale pour faire jouli, le portrait officiel du Président dans un coin au fond, un bordel de papiers sur son bureau pour montrer que le ministre est débordé, mais ! mais la bibliothèque, alors la bibliothèque, hein, regardez-moi ça ! Douze mètres cinquante de Pleiade, au bas mot.

On lit beaucoup dans les ministères ( Pour des raisons évidentes j’ai ici « flouté » le visage du ministre, afin qu’il puisse travailler incognito)

Moi je vous le dis comme je le pense : c’est rassurant de savoir que nos ministres ont la capacité intellectuelle de lire La Pleiade, en papier bible, comme chacun sait, avec des fils marque-pages en tissu de couleur comme les bréviaires des vicaires d’avant-hier.

C’est rassurant, mais d’un autre point de vue, comment un ministre débordé (voir le bordel sur son bureau) trouve-t-il le temps de bouquiner les volumes de La Pleiade ? serait-ce de la mise en scène ? du vent ? comme ces expos de meubles-bibliothèques où de faux dos de bouquins en plastoc sont alignés serré (**) sur les rayonnages ? la culture du polystyrène ? la République du paraître ? terrible interrogation.

Et, tenez, un dernier mot : quand on pense que tous ces textes de Pleiade sont disponibles en éditions de poche, brochés pleine colle et pour bien moins cher, on se dit que pour un ministre du Budget, hein… l’économie ménagère, alors là… pfff…

Tibert

(*) Un ablatif absolu de la plus belle eau ! La Guerre des Gaules, du regretté César, n’en a guère de plus beaux à proposer. Tiens, celui-là est potable : « et pace facta, constituit cohortes... »

(**) « serré », si si, pas « serrés ». Y a pas faute. Avec « serrés » non plus y a pas faute. Soit, mais « serré », ça serre mieux.

Hubert à l'aise

C’est historique, la chancelière allemande, Angela pour les copines (Ann-guéla en phonétique) assistera aux cérémonies du 11 novembre chez nous. Bon, très bien, c’est une page de tournée, 3 millions de morts équitablement répartis, LA grande boucherie du vingtième siècle, l’imbécile traité de Versailles, le nazisme, etc etc, vous connaissez.

Mais ce que ne sait pas le service du proctocole élyséen, c’est que l’hymne allemand, dont la zizique date de 1797, composée tout de même, non par un obscur Rouget, mais par monsieur Haydn Joseph – qui l’a d’ailleurs réutilisée pour un de ses quatuors, il n’y a pas de petites économies -, cet hymne allemand, donc, a été tronqué depuis longtemps de son fameux premier couplet « Deutschland, Deutschland über alles » ( » l’Allemagne (bis) par dessus tout ») , pour l’évidente raison que c’est très connoté Troisième Reich. On n’en chante donc que la fin, et c’est très bien comme ça, c’est largement suffisant.

Mais « … über alles« , c’est pourtant les paroles que les choeurs convoqués pour la cérémonie de ce jour à Paris vont, paraît-il,  servir à Ann-guéla ! eh oui, une bourde, une vraie, mais que voulez-vous, le service du Proctocole Elyséen est en sous-effectif, et puis, les hymnes, c’est la musique qui compte, pas vrai ? suffira de chanter en « yaourt », on n’y verra que du feu.

Tout ça pour dire que, même si Ann-guéla fait poliment semblant de ne rien remarquer, c’est pour nous autres sujet à méditer :

– les Allemands ont tiré les leçons de l’histoire, et nous le savions pas,

– nous sommes, nous, quasiment tous incapables de citer le troisième couplet de la Marseillaise,

– nous sommes encore moins capables de remettre en question les paroles obsolètes, va-t-en-guerre, sexistes et choquantes du début – et de la suite ! – de notre hymne : il y a longtemps qu’on aurait dû reléguer les horreurs du sang impur et des féroces soldats aux manuels d’histoire. Moi, telles que sont les paroles, je préfère chanter en « yaourt ».

Allez, pour ne pas vous faire languir plus longtemps… le troisième couplet :

Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !

Assez daté, hein, je vous avais prévenus.

Tibert

De l'importance des bons accords

Je ne sais pas lequel des deux sujets est à privilégier, mais je vais procéder dans l’ordre, hein ? je commence donc par le premier.

Les Verts Rhône-alpins ont décidé de se ranger sous la brillante bannière de monsieur Philippe Meirieu pour les élections régionales à venir. Voilà qui dit clairement dans quelle confusion mentale sont tombés ces pauvres gens ! monsieur Meirieu Philippe, grand gourou de la science éducationnelle, théoricien de l’éclatante réussite de l’Educ’Nat’ depuis 20 ans (« Aucun savoir n’est supérieur à un autre« , c’est bien connu), de la déréliction des IUFMs et de la m… où est tombé l’enseignement public en France (*): monsieur Meirieu est écologiste !! et nous l’ignorions. Voilà qui est réparé. Et bon vent aux Verts Rhône-alpins : si j’habitais là-bas, je passerais bien au large.

Boudin

Deuxio : je vous cause, là, de la photo dont auquel j’ai épinglé en haut de mon blog. « Les journées du boudin délocalisées« . Ca se passe à Noirétable, joli village des Bois Noirs et du Forez réunis. J’ai repris le titre de cet important article dans la gazette locale,qui s’intitule « La Gazette », eh oui, et je suis pas peu fier de la qualité des journaleux de par ces coins. En voilà des journaleux qui savent accorder les participes passés ! car si l’on avait écrit « Les journées du boudin délocalisé« , ça vous aurait eu une toute autre gueule : s’agit pas que le boudin vienne maintenant de Lituanie, de Chine ou du Bangla-Desh, ah ça alors où va-t-on ?  et jusqu’où ira-t-on ?

Non, ce sont les journées du boudin qui sont délocalisées. Ah bon ! En fait, pas bien loin :  c’est le club de foot de Boën-Trelins qui organise les célèbres Journées du Boudin, délocalisées cette année à Noirétable. Ce sera les 14 et 15 novembre, et il y aura des intronisations dans la Chevalerie du Boudin : à vos agendas, donc  !

Tibert

(*) entre autres joyeusetés sur les IUFMs, lire cet instructif témoignage :  « La ferme aux professeurs – journal d’un stagiaire », de François Vermorel.

Pâles potes

Les « autonomes » ayant déferlé sur Poitiers la semaine dernière, on s’en souvient, à l’occasion d’une journée costumée et au prétexte du transfert des détenus d’une prison vers un autre bâtiment, on a pu constater quelques dégâts : quand on est « autonome », on casse. Entre autres, le baptistère St Jean, vieille pierre artistique, pieuse et historique du 5ème siècle, s’est vu « taguer » de rouge.

Tout récemment, ces « autonomes » ont théorisé leurs dégâts, dans un courrier au « Monde« . On y trouve des nigleries, des propos de tous les jours mâtinés de théorie sauce Debord, et ça entre autres :

« … Le plus vieux baptistère de France a été baptisé […]. Il faut avouer qu’on s’en fout du patrimoine. Toute trace des incandescences passées est monumentalement neutralisée. Alors, faut ranimer un peu. »

Drôle de façon de s’en foutre, du patrimoine ! On s’y intéresse bigrement, en fait, au patrimoine. On le caviarde soigneusement, on lui fait symboliquement la peau. Un antique baptistère : religion, art, histoire. Trois gros mots, trois concepts haïssables, à démolir.

Histoire, art et religion : Pol Pot a encore des émules, et pas qu’au Cambodge.

Tibert

All you need is lov', pompompom

Vous connaissez ? eh oui, les Beatles. Il en reste deux, mais on se souvient des quatre.

Tout ça pour dire ici que la grosse mahousse opération markétingue consistant à ressortir les vieux enregistrements entièrement « remastérisés » (rénovés) ne me fait pas broncher un cil.

1 – On les a déjà, les disques des Beatles.

2 – La qualité numérique top de top ? ah quoi bon, alors que le voisin du dessus, le chien du 2ème, le camion-poubelle, la rame de métro font concurrence de leurs borborygmes, aboiements, hurlements et grincementsà la zizique des fab’four ? pas la peine. En plus j’ai une mini-chaîne de chez Lideul et des enceintes en plastoc’, alors…

3 – c’est trop cher. On se fout des acheteurs, c’est clair.

4 – de plus la nouvelle édition est déjà piratée et circule sur la Toile. Et toc.

5 – La musique des Beatles, elle est dans la tête. « All you need is lov’, tatatatata, …lov’ is all you need !. » Et pas remastérisée pour deux ronds.

Tibert

Clair net et précis

Vaste débat : la malheureuse propension des jeunes écoliers et lycéens à jouer avec leur mobile en classe… le canards sur Toile en font leurs délices, de Libé au Figarôt en passant par la Lorraine avec ses sabots.

Bref : moi je prenais une calotte si je regardais le plafond en me curant le nez pendant l’exposé sur l’ablatif absolu en latin, avec la Guerre des Gaules en guise de support. Mais bon, je sais ce qu’est un ablatif absolu. Et alors, à quoi ça sert, me direz-vous… à quoi ça sert aujourd’hui l’ablatif absolu ? certes. Bonne question. A quoi sert la culture.

Mais je lis ça au hasard des courriers de lecteurs (orthographe et syntaxe garanties pur jus, Ctrl-C et Ctrl-V pour certifier, je n’ai rien changé) :

« Ce qu’il faut interdire de toute urgence, ce ne sont pas les portabes mais les cours et les profs ennuyeux.
Si les enseignants parvenaient à captiver l’attention de leurs élèves, ceux-ci n’auraient pas même l’idée de jouer à des jeux ou à s’envoyer des sms.
Et lorsque tous les enseignants feront correctement leur travail, vous verrez que la question n’aura plus lieu d’être.
Il faut attaquer le problème à la racine plutôt que de toujours incriminer nos enfants !
Clair, net, précis
. »

Clair, non ? profs, efforcez-vous de faire passer les similitudes inverses en captivant l’attention de vos élèves ! étonnez-les avec la mitose, les formations pré-hercyniennes, l’accord des participes passés.

Et, bon courage !

Tibert

(au fait, « clair » ? le portabe, c’est un ordinateur, ou un téléphone ? pas clair du tout)