Jusqu'au cou !

Ce billet n’est qu’un simple emballage-cadeau sur un objet qu’on a obligeamment « forwardé » (transféré) sur ma messagerie (jolie sonorité, forwardé ! harmonieux phonèmes… ). Voici (solidement encadrée, et en italique) la teneur de cet objet, que je m’interdis de dénaturer, ce serait dommage :

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Sujet : un peu de vocabulaire
Dans le dernier Charlie hebdo, l’article « Sarkozy fait se marrer les Hongrois » nous apprend de bien belles choses sur notre petit grand-homme-que-le-monde-entier-nous-envie.
Lancés dans une grande enquête d’investigation, les journalistes de ce prestigieux hebdo sont allés voir les ressortissants hongrois vivant dans notre beau pays afin de trouver la réponse à cette épineuse question : que signifie « Sarkozy », notre héros étant, comme chacun sait, d’origine magyare.
On apprend d’abord que son nom se prononce « char-köz-y » en hongrois et signifie littéralement « un lieu entouré de boue ». Il proviendrait de la ville hongroise de Sarköze, bâtie effectivement sur des marécages, le « y » final indiquant une origine noble (son nom complet est en fait Sarkozy (de) Nagy-Bocsa.
Mais ce qui fait le plus marrer les Hongrois interrogés, c’est la prononciation de son nom à la française : « Sar-koz-y ». En effet, le phonème « Sar » signifie « merde » en hongrois (qui s’écrit en fait « szar »). Et l’on apprend que « Sarkozy », prononcé à la française, signifie littéralement « dans la merde » en hongrois… Véridique !
Depuis le 6 mai nous sommes donc, chers citoyens de France, « Szarközy » jusqu’au cou… et j’ai vérifié auprès d’une amie hongroise.

à bientôt,
Danielle F.
Rubrique Culture de la MAIRIE du 18ème

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Ah ah ah, on se marre… au canard !

On l’a compris, c’est quelqu’un de la mairie du 18ème (18ème ?? arrondissement de Paris, probablement : siècle ça ne colle pas, étage non plus, Marseille et Lyon n’ont pas 18 arrondissements), mairie qui est à gauche, comme on dit pour faire simple (maire, Daniel Vaillant, ci-devant Ministre de l’Intérieur sous Jospin Premier), et dont une adjointe nommée Danielle F. – on la trouvera dans le trombinoscope sur le Web – a assez de temps libre, soit chez elle, soit au boulot (c’est culturel, pas vrai ?) pour commenter plaisamment et forwarder les articles de Charlie Hebdo : donc, paraît-il, « Sarkozy » est un lieu entouré de boue : elle ne croit pas si bien dire.

A lire ce prout-prout-caca-boudin digne effectivement de Charlie-Hebdo dans leurs mauvais jours – on n’est pas toujours au top, pas vrai – on se dit qu’effectivement le débat politique, nourri par de tels débatteurs et de tels arguments, est « dans la merde » jusqu’au cou. C’est la rubrique Culture de la Mairie du 18ème, sur fumier.

Suite du feuilleton Jacques A.

Jacques Attali : ce type est réputé très peu dormir, le saviez-vous ? 4 à 5 heures par nuit lui suffiraient, au conditionnel (quoique, avec l’âge, on se découvre plus pantouflard…) ; j’ai connu un type du même calibre, qui se levait régulièrement sur le coup de 4 heures du mat’ et fabriquait des clavecins (comme moi, 1 heure à 1 heure 30 plus tard, muni d’une tasse de thé fumante, je fabrique des billets de blog). Après quoi il ne trouvait rien de plus astucieux que d’en jouer, de ses clavecins, et fort bien, et du Bach, qui plus est ! Pour ce qui me concerne, ayant rédigé mes billets, je ne sais qu’en faire, alors je les mets en ligne sur la Toile ; si vous avez une meilleure idée… (*)

Bon, le rapport Attali préconise de rouvrir les vannes de l’immigration. Il a raison en partie (et on en déduira aisément qu’il a partiellement tort) : le marché du travail souffre de manques criants, nous le savons tous : l’artisanat, le bâtiment, les techniciens qualifiés.

Mais là où ça grince, c’est que nous avons 2 millions de chômeurs, des foultitudes de travailleurs « séniors » quasi placardisés ou sur la touche, des bacheliers + x années de fac’ (inutile) occupés à éplucher les offres d’emploi de l’ANPE : manifestement, ce n’est pas d’un manque de bras que nous souffrons, mais de deux maux :

1) un manque de bras motivés : le marché de l’emploi est triste en France, bosser est souvent lugubre, les salaires sont tristounets, les perspectives de carrières moches, l’ambiance générale morose, le RMI démotive les plus modestes… c’est clair, il faudrait des perspectives un peu plus excitantes !

2) c’est comme la jonction des 2 bouts de la ligne de chemin de fer trans-américain (voir Lucky Luke, « Des rails sur la prairie ») : les rails ne tombent pas en face ! Entendez par là, les postes à pourvoir ne trouvent pas de candidats, et les compétences offertes ne trouvent pas de postes correspondants. Pléthore de bureaucrates tous plus inutiles les uns que les autres, et pas un maçon à l’horizon. Des tonnes de BTS commerciaux pour chômer en rond, et pas de tourneurs-fraiseurs.

Alors, immigration pourquoi ? pour boucher les trous, bien évidemment. Mais pour boucher un trou dans le mur, maître Attali, on ne lance pas, à 3 mètres de distance,  une grosse bouse de plâtre avec sa truelle en guise de raquette : on peut essayer de faire ça plus finement. Faisons venir des charters de plombiers polonais (en hommage à Mister Bolkestein), des hordes de plâtriers turcs, des palanquées de boulangers chypriotes, ça, ça a du sens. Et surtout, donnons leur les moyens de travailler, pas de vivre du RMI.

Mais, me direz-vous, c’est de l’immigration choisie !! quelle horreur. C’est sarkozien, c’est tout dire. Vous préférez qu’on ouvre les vannes à l’aveugle, c’est ça ? indécrottables idéalistes que vous êtes, masochistes judéo-chrétiens, grands coeurs irresponsables…

(*) oui, je sais, les mettre au panier : pas question !

On est le 11, ça craint !!

Il est des fadas qui se croient obligés, tels les tueurs en série (ouais je sais ça fait moins « pro » que sérial quileur mais j’y tiens) de répéter leurs méfaits suivant un certain modus operandi (ouais je sais ça fait plus savant que protocole, et j’y tiens) : le 11 du mois par exemple. Donc serrons les fesses et croisons les doigts jusqu’à ce soir.

Premio : le pétrole baisse ces temps-ci à la bourse : donc mesdames et messieurs, surveillez les pompes à essence… des fois que les prix y baisseraient, on peut rêver !

Deuxièmo : a propos de rêve – le rapport Attali, qui a sans doute été partiellement pondu en songe (*)… préconise des mesures intéressantes pour moderniser notre pauvre cher vieux pays : il faudra y revenir, vous devriez vous y intéresser. Notamment la suppression des départements (on ne pourra plus dire « Parigot têt’de veau ») et surtout, surtout la relance de l’immigration.

Ah bon, on l’avait arrêtée, l’immigration ? ah…

(*) Vous voyez l’astuce ? non ?

Vieux motard

C’est pour vous que je glose, GWB : constatant que c’est au bout de 7 ans et demi de règne que vous vous avisâtes que les Israéliens et les Palestiniens pourraient, sous votre houlette, arriver à se rapprocher pour tenter de vivre en paix ensemble. Il ne vous restait donc que quelques mois à vivre sous les moulures de la White House, et vous vous dîtes en vous-même et en américain « bon sang mais c’est bien sûr ! si les USA appuyaient une initiative de paix équilibrée, ça aurait des chances de marcher ! »

Bon, nous ne somme pas sans savoir que la question des implantations, sauvages ou pas, de colons Israéliens en Cisjordanie est un des très gros points de friction : voilà-t-il pas, GWB, que vous, qui ne trouviez jamais rien à redire à cela, vous vous mettez à trouver qu’il faudrait qu’on arrête ces implantations ? Au bout de 7 ans et demi ? alors que ce mitage cynique dure depuis des lustres ?

C’est assez épouvantable de se dire, tout ce temps perdu, 7 ans et demi de perdus, alors que c’est une affaire bien clairement identifiée, quasiment une vache dans un couloir…

Mais bon, GWB, mieux vaut tard etc… et il n’est peut-être pas si tard ? et on en deviendrait presque optimiste, et on se dit que tous les présidents américains devraient se limiter aux 6 derniers mois de leur mandat.

Le postier fume-t-il ?

On nous apprend qu’une figure lyonnaise, co-patron d’un cani (un bistrot, bande d’ignares de non-Lyonnais) nommé le « 203 » – 9 rue Du Garet – dont la devise pourrait être « contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre« , a été verbalisé pour résistance à la Loi anti-tabac. Il avait depuis assez longtemps annoncé qu’il ne se soumettrait pas… ceci étant, nous découvrons qu’en d’autres temps il avait défrayé la chronique au bas de la Croix-Rousse, ouvrant un rade – 23 rue de l’Arbre sec – nommé le « 100 tabac » afin d’y instituer une enclave non-fumeurs ; épinglé tous les points d’eau de sa ville pour gaspillage de la ressource aqueuse, et accessoirement fait de la politique, puisqu’ayant été déclaré inéligible pour un an.

En voilà au moins un qui gigote dans les filets de la Société !

A ce propos, un courrier des lecteurs du Figarôt (voir les réactions des lecteurs à l’article que je cite dans mon premier lien) nous apprend ceci : « Figurez-vous que le tabac est l’un des rares moyens de ralentir la maladie d’Altzeimer! vous pouvez vérifier auprès de médecins spécialistes si vous ne me croyez pas blahblahblah… »

Waf waf, c’est une des blagues les plus éculées que je connaisse ! la chute de la blague en question est : « le tabac aide à lutter contre (…) parce que les fumeurs meurent (*) avant d’atteindre l’âge où la maladie d’Alzheimer se manifeste ».

Parlant de mort, une coquille que je ne résiste pas au plaisir de vous soumettre (**) : c’est Yahoo qui tartine sur Olivier, le Postier Trotzkyste, qui lui aussi appelle à résister, pas pour le tabac, non, mais pour les lendemains qui, les lendemains que, les lendemains cons… « D’ores et déjà, je peux vous dire que ça mort suffisamment pour qu’on soit déterminés, enthousiastes pour aller jusqu’au bout« .

Et donc, Viva la Muerte !

(*) Les fumeurs meurent, mais les fémurs m’eurent…  les faits mûrs murent… les fées murmurent…

(**) soumettre une coquille ! n’importe quoi…

Scoop à retardement

Je tiens un scoop du feu de Dieu, mais hélas ça s’est passé il y a une dizaine de jours ! Bon, je vous le donne quand même, c’est trop gros, il faut que la France sache ça :

C’est l’histoire de l’iceberg : on croit qu’il est gros comme ça, mais il est encore bien bien plus gros que ça !! Donc, les voyages en avion privé offerts par M. Bolloré, hommes d’affaires de son état, à M. Sarkozy et sa copine, c’est juste la partie visible de l’iceberg.

Vous n’allez pas le croire, c’est dingue ! tenez-vous bien : les billets que le Petit Nicolas et sa girlfriend Carla ont utilisés pour aller voir la parade Mickey et acheter des barbapapas à Morne L’Avalée : eh bien, ils leur avaient aussi été offerts par Vincent Bolloré. Si, si. Et, cerise sur le gâteau, il avait aussi acheté des billets pour les gardes du corps. Vous vous rendez compte !
Quand je lis dans le Monde que M. Montebourg, célèbre jeune tribun socialiste, se pose des questions quant aux renvois (d’ascenseur, pas de chorizo) que ledit Bolloré est en droit d’attendre d’un Président de la république qui lui est redevable de son voyage chez Mickey, je ne puis qu’approuver, opiner du bonnet, acquiescer, abonder dans son sens ! Quel scandale. Et si ça se trouve, il leur a même financé les barbapapas. Horresco referens (c’est du latin, c’est un blog bilingue).
C’est une manoeuvre corruptrice caractérisée, typique de la collusion du Grand capital avec la Droite la plus détestable ; à l’inverse, JAMAIS Ricard n’a financé la fête de l’Huma, ni bien entendu obtenu une quelconque contrepartie, JAMAIS M. Doumeng, le « Milliardaire rouge », n’a trempé dans le financement de partis de gauche ; quant aux amitiés des Présidents passés avec des hommes d’affaires, alors là vous pouvez toujours chercher : les liens de Mitterand avec Roger-Patrice Pelat, c’est pas un iceberg, tout juste un glaçon.

Humain (comme la corruption), Légal (pas toujours), Moral ???

On me dit qu’il faut gloser toutes affaires cessantes sur les « histoires de caniveau » : formule Chevènementesque que j’ai déjà rencontrée, l’ayant lue de la plume d’une belle-soeur (fonctionnaire et juriste, d’ailleurs) assez caractérielle, et par là dessus aveugle et sourde, soucieuse de se débarrasser d’interrogations dérangeantes.

M. Chevènement loge dans des HLM, M. Bolufer logeait dans un HLM, etc. Ils en ont / avaient le DROIT (heu… pas de sous-louer, en principe, et concernant M. Bolufer, l’histoire ne dit pas combien il sous-louait son petit 190 m2 : aurait-il été assez honnête pour le faire au prix que lui-même payait ?? zattiz ze couechtionn’ !).

Et HLM veut bien dire ce que ça veut dire : loyers pas chers du tout du tout ! En effet.
Des chiffres d’abord : il y avait 171.500 « logements sociaux » à Paris en 2006. On peut facilement y accéder, en principe, car les plafonds de ressources sont assez larges ; qu’on en juge : un « jeune ménage » (55 balais maxi à eux deux) peut monter jusqu’à 59.000 euros imposables par an, soit 82.000 euros net par an. Ceci ne donne pas droit aux loyers les plus avantageux, d’accord, mais l’essentiel, c’est d’avoir droit à un appart’, pas vrai ? Il y a environ 90.000 parisiens en attente de logement « social » à Paris.
Et, vu que les tarifs du marché ouvert sont assez méchants, en tous cas largement au dessus de ceux des « logements sociaux », les heureux détenteurs de tels logements à Paris ne se dépêchent surtout pas d’en bouger ! Deux fois moins à Paris qu’ailleurs, d’ailleurs, soit à peine 5% l’an.

La question est donc : sur quels critères de priorité sont attribués les « logements sociaux » (et surtout les BONS logements sociaux), vu que le montant des ressources ne filtre pas grand’chose ? Par exemple, comment se fait-il que le Chef de Cabinet du Ministre du Logement ne se voit pas vu attribuer en son temps un 90 m2 rue de Buzenval, mais un 190 m2 dans le quartier du Val de Grâce ?? hein ? à votre avis ?

1) – Il a eu du pot

2) – Son médecin lui a fait un certificat précisant que l’air du Boulevard de Port-Royal lui était bénéfique

3) – Une bienveillante fée a exaucé son voeu

4) – Il était bon chrétien
5) – Il connaissait le demi-frère du cousin du concierge du chef du service qui attribuait les logements.

Eh oui ! la 5, bonne réponse ! Vieille technique bien huilée sinon morale, et qui perdure gaillardement dans notre République quelque peu bananière : l’entregent est essentiel, messieurs-dames. Et vous, qui vous êtes vu attribuer avec vos 3 gosses ce superbe 72 m2 à Pontaut-Combault en face de la déchetterie, dites-vous bien que vous manquez probablement d’entregent.

Députés d'astreinte, un boulot d'avenir

Désolé, mais c’est le Fig’ à rôts qui m’inspire le plus ces temps-ci, allez savoir pourquoi ? Les autres n’ont pas cette façon délicieuse de présenter les réactions des lecteurs, à la fois nunuches et convenues, parfois déroutantes de grossièreté, comme si le Modérateur était parti à la pêche au lieu de faire son boulot.

Bref, saluons d’abord avec joie l’annonce qu’Alitalia va peut-être finir par succomber aux avances d’Air-France-KLM : gageons que les bataves n’y sont pour rien, le charme latin et la galanterie française jouent là une partie où les Saxons ne font que tenir la chandelle. Et pour mettre tout de suite leurs collègues à l’aise et dans l’ambiance, les personnels d’Air France sont en grève !

Mais revenons au sujet que, au sujet qui, j’ai nommé l’absentéisme des députés (pour les sénateurs, on ne dispose pas de statistiques suffisamment fournies). Et ça continue, et ils se foutent de nous et de la tâche qui leur a été confiée, et qu’eux-mêmes ont sollicitée avec insistance, d’ailleurs : « votez pour moi », disaient-ils. Personne ne les a obligés à faire ce boulot, non ? alors puisqu’ils l’ont voulu, qu’ils le fassent correctement.

Le moyen qu’ils ont trouvé pour y être sans y être, à leur boulot, c’est les SMS. On a un parc de députés d’astreinte, ils sont chez eux peinards à visionner la Chaîne Parlementaire tout en sirotant un Cognac Napoléon, et hop, driiiiiing, message « fissa Georges, il nous manque 30 voix ». Et de se ruer sur ses grolles (des mocassins, ou des Baskets pas ficelées, ça va plus vite), un pardessus, « taxi, au Palais Bourbon, et qu’ça saute ! ». Et ça permet de voter efficacement, ils n’en ont d’ailleurs rien à cirer de la teneur des textes, du moment que ça va dans le sens voulu par les copains.

Si c’est ça la réforme des institutions, eh bien les amis, gardez-vous la. La prochaine fois, et comme d’hab’, je voterai blanc, écrivant sur mon bulletin une grosse injure à l’attention de ces pratiques infectes et malhonnêtes.

Il pleut (des drôles d'histoires) sur Nantes

« Affirmatif, mon colonel ! » comme disait l’adjudant Tifrisse (*) : il pleut souvent sur Nantes. Il pleut, bergère, et il vente itou (la correction phonétique voudrait que nous élidions ces deux mots : cela donnerait « il vent’itou« , mais passons, nous avons à causer ; nous éliderons plus tard.)

La mairie de Nantes prépare donc les grandes manoeuvres, à savoir le possible, espéré, attendu 4ème mandat du maire, ce Ayrault au sourire si rare (rare, le sourire, mais double au moins, la casquette ! député donc aussi ; cumulons, cumulons tant qu’on peut, c’est immoral et mal vu mais y a pas de sanctions). Et dans ce but, donc, on donne des consignes bizarres (vous avez dit bizarres ?) Voyez cette dépêche du site Maville ! On demande aux militants pro-Ayrault de signaler « une situation associative particulière, la présence de relais connus ou d’opposants notoires à la municipalité » : bref, délit de sale gueule « de droite » en vue, signalements attendus.

Je fus pour ma part un opposant modeste, peu notoire, et j’échapperai de toutes façons au signalement parce que j’ai quitté la ville… Mais j’ai quelques vieilles rancunes ; il fut un temps où le « système des dépouilles » à l’américaine a causé quelques dommages collatéraux à ma carrière, et puis entre autres – car il y en a d’autres, notamment le niveau des impôts locaux – je trouve débiles les initiatives visant à brimer les automobilistes Nantais. Certes, en hyper-centre les voitures ne sont pas bienvenues, mais organiser sciemment les embouteillages à grand renfort de rond-points stupides, c’est malsain. Et sabrer une voie sur deux le long de la Loire, donc vraiment loin de l’hyper-centre, pour y tracer à grands frais des pistes dédiées à la douzaine de vélos quotidiens qui y passent – quand il ne pleut pas, évidemment – bloquant ainsi dans des files d’attente interminables des milliers de banlieusards qui vont bosser ou en reviennent, c’est de la malfaisance.

Monsieur l’actuel maire, comme le dit la sagesse populaire, vous n’avez jamais été aussi près de la fin de vos mandats.

(*) Petit clin d’oeil à ceux qui comme moi ont gardé un souvenir ému de cet adjudant et de son colonel De Guerlasse, sans oublier Zorbette Legras, etc… merci Pierre Dac.

Por que no te callas ?

Un petit billet doux pour les oreilles du Président Chavez, du Venelueza. « Pouquoi tu ne la boucles pas ? » lui jetait, excédé, le roi d’Espagne ; et certes Chavez dépassait les bornes, rodomontades, outrances verbales, insultes ; Aznar était « un fasciste » et Zapatero se faisait reprendre sans aucune délicatesse.
Mais je plaide pour lui les circonstances atténuantes : le voir faire un signe de croix devant les Saoudiens, à Ryad, et y citer le Christ, ça vaut son pesant de brut à 100 $ le baril, et « quelque part » ça fait du bien : non que je révère les contes à dormir debout, les cérémoniaux délirants et les gris-gris débiles de la Chrétienté(*), mais simplement parce que les Princes et grosses légumes locaux ont dû en avaler leur chapeau et « la boucler », eux qui pour moins que ça eussent fait donner la bastonnade, voire pire, à tout quidam faisant preuve de cette témérité.

(*) On se foutait à juste titre, il y a quelques années, de la dégaine et des oripeaux façon Carnaval de M. Bourdin, alias le « Messie Cosmoplanétaire » basé à Castellane (04), et l’on s’offusquait de son « Mandarom », délirante et hideuse bâtisse qu’un maire avait bizarrement laissé construire, mais la robe et le chapeau pointu du papam, le sacré-Coeur à Montmartre, qu’en dirions-nous, avec des yeux neufs ?