Il pleut (des drôles d'histoires) sur Nantes

« Affirmatif, mon colonel ! » comme disait l’adjudant Tifrisse (*) : il pleut souvent sur Nantes. Il pleut, bergère, et il vente itou (la correction phonétique voudrait que nous élidions ces deux mots : cela donnerait « il vent’itou« , mais passons, nous avons à causer ; nous éliderons plus tard.)

La mairie de Nantes prépare donc les grandes manoeuvres, à savoir le possible, espéré, attendu 4ème mandat du maire, ce Ayrault au sourire si rare (rare, le sourire, mais double au moins, la casquette ! député donc aussi ; cumulons, cumulons tant qu’on peut, c’est immoral et mal vu mais y a pas de sanctions). Et dans ce but, donc, on donne des consignes bizarres (vous avez dit bizarres ?) Voyez cette dépêche du site Maville ! On demande aux militants pro-Ayrault de signaler « une situation associative particulière, la présence de relais connus ou d’opposants notoires à la municipalité » : bref, délit de sale gueule « de droite » en vue, signalements attendus.

Je fus pour ma part un opposant modeste, peu notoire, et j’échapperai de toutes façons au signalement parce que j’ai quitté la ville… Mais j’ai quelques vieilles rancunes ; il fut un temps où le « système des dépouilles » à l’américaine a causé quelques dommages collatéraux à ma carrière, et puis entre autres – car il y en a d’autres, notamment le niveau des impôts locaux – je trouve débiles les initiatives visant à brimer les automobilistes Nantais. Certes, en hyper-centre les voitures ne sont pas bienvenues, mais organiser sciemment les embouteillages à grand renfort de rond-points stupides, c’est malsain. Et sabrer une voie sur deux le long de la Loire, donc vraiment loin de l’hyper-centre, pour y tracer à grands frais des pistes dédiées à la douzaine de vélos quotidiens qui y passent – quand il ne pleut pas, évidemment – bloquant ainsi dans des files d’attente interminables des milliers de banlieusards qui vont bosser ou en reviennent, c’est de la malfaisance.

Monsieur l’actuel maire, comme le dit la sagesse populaire, vous n’avez jamais été aussi près de la fin de vos mandats.

(*) Petit clin d’oeil à ceux qui comme moi ont gardé un souvenir ému de cet adjudant et de son colonel De Guerlasse, sans oublier Zorbette Legras, etc… merci Pierre Dac.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recopiez ces symboles *