Des plumes… et du goudron ?

«En ce moment, on est en mode ‘warrior’, Sitbeh est très exposée, il faut diffuser plus d’éléments de langage, il y a plus de réunions, de conseils des ministres à débriefer»… 

C’est ce que susurre l’entourage déférent – et probablement inconditionnel  – de madame Ndiaye, la brillante porte-parole « kebab contre homard » du Gouvernement. Notez que ce n’est peut-être pas elle, vu que recopiant copié-collé, verbatim-textatim la citation de l’article du Firagots que je vous cite, je lis ‘Sitbeh’, et non ‘Sibeth’. Coquille, sans doute… coquille aussi, ce ‘mode warrior’ ? sûrement pas. On a affaire là, dans l’entourage de Sibeth N., à de fins rosbifiants, qui nous balancent également du débriefer. Débriefez, débriefez, puisque ce mot n’a guère d’équivalent chez nous – quoiqu’en cherchant bien…(*) – mais le mode guerrier, ça les défrise ?

Mais bon… échappant à la moulinette obsédante du Covid-19, cet article rafraîchissant, et qui nous fait oublier nos petits confinements confinés, nous rapporte que madame Ndiaye a remplacé ses deux « plumes ». Moi, brave con, je pensais naïvement qu’on l’avait embauchée là-haut pour les grandes qualités de sa plume, sa plume à elle ! qu’elle écrivait. Comme moi, prosaïquement, tout seul à l’aube blêmissante, je rédige mes billets… ben non. Il lui faut, non des nègres, n’allons pas jusque là, mais des tâcherons, au vu de l’ampleur de ses tâches, justement. Et l’on nous dit qu’il va débouler un troisième larron – une larronne, en l’espèce – pour (je cite) ‘s’occuper spécifiquement de la stratégie digitale‘. Mazette !

On va être vachement bien informés désormais, je sens ça – vu le mode warrior.  Mieux, du moins, sinon à quoi bon changer, hein ? je vous le demande…

Tibert

PS – du goudron et des plumes également pour le spectaculaire revirement des z’autorités sur le port du masque anti-virus ! Meuuuuh non ça sert à rien – tant qu’on n’est pas foutu d’en procurer aux Français. Et puis si si, finalement – maintenant qu’on a bon espoir d’en avoir enfin, de ces objets de haute technologie – eh ben le masque c’est bien, faut en mettre. On a le discours de ses moyens, en quelque sorte…

(*) Rapporter, tout connement : faire un rapport. Car si l’on rapporte intelligemment, éliminant donc les scories, clarifiant les propos, soulignant les points forts, taillant dans les détails, ça vaut largement un debriefing. Dans l’autre sens, briefer quelqu’un, c’est l’instruire, très clairement, et rien d’autre : on lui donne des instructions. Ah zut, c’était donc ça, briefer ?

One thought on “Des plumes… et du goudron ?”

  1. … Euuuhhh… et elle se les était mises où ses deux plumes ? Pas là où je pense, parce que satisfaite d’elle-même comme elle l’est d’ordinaire, elle aurait fait du vent ! « Mon truuuc en pluuumes… »
    Quant au « Firagots », il me souvient que mon père, contraint de lire quotidiennement et par lui-même – bien avant le Net ! – une bonne partie de la presse française « d’opinion » dans l’exercice de ses activités professionnelles, ce canard, donc, avait le don de le foutre dans des rognes noires tant il était bourré de fautes de français, d’orthographe et/ou de syntaxe ! Et pourtant, toujours pour les mêmes raisons, il en connaissait personnellement plusieurs des « bonnes plumes », dont A. François-Poncet…
    Quant au « Monde », le seul fait que c’était, à l’époque, l’unique quotidien français en vente libre partout en URSS (même avant l’Huma !!!) l’avait définitivement rendu suspect à ses yeux.
    Mon Dieu, quand j’y pense aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir vécu au Moyen-âge ! Et quand son emploi du temps ne lui en laissait pas le loisir, je lui servais de « défricheur », histoire de lui simplifier la tâche.
    Il me faisait une confiance absolue, mais je ne vous dis pas la corvée…
    T.O.

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