Si on causait d’autre chose ?

Oui, parlons-écrivons ailleurs que sur le coco, le cococo, le covid. On oublie le PQ, l’huile, les pâtes, la farine, le sucre, le riz, les cubis de vin rouge manquants ( les cubis de pinard – autres que les très bas de gamme « de la communauté européenne », le rosé raide et insipide de l’été prochain, les blancs qui fichent la migraine – introuvables ! révélateur, non ? quels sont les salauds qui osent me priver de mes bags de 10 litres de Gaillac, de Corbières, de Côtes-Roannaises ? ). Mais si, on oublie !! on essaie d’oublier la confination confinementale, les justificatifs de perlin-pinpin, tout ça.

Un bouquin que je lis en ce moment nomme cette plaquette – plate, évidemment – et d’environ 16 cm sur 9, dont des tas de gens scrutaient hypnotiquement la surface brillante et colorée dans la rue – au risque de se prendre un lampadaire dans la poire – et que maintenant ils ne scrutent plus que chez eux, la rue étant bannie, virgule, je disais donc, dans ce bouquin on nomme ce truc un ordiphone. Oui madame, ordiphone ! Pas mal, non ? Le problème, c’est que les journaleux, ceux qui hélas donnent le LA – faux comme une casserole –  de la façon de parler et d’écrire, continuent lamentablement de nous coller des pouces comme unités de mesure, des smartphones, des fake-news etc : indécrottables. Que tenter ? faudra-t-il souhaiter méchamment – et en vain – que tous ces suppôts du frangliche soient exterminés par la vague virussienne ? l’ordiphone a hélas autant de chances de s’imposer dans notre langue que les allumeurs de réverbères et les réparateurs de bidets de reprendre du service. Moi j’en tiens pour le mobile, le cellulaire, le fofone. Mais vox clamantis in deserto… tu peux t’époumoner, Tibert, tu peux flûter… le frangliche, yaksa !

Tibert, virgule

4 thoughts on “Si on causait d’autre chose ?”

  1. Affirmatif, Tibère (z’êtes monté en grade, là, hein??? On dit merci qui ?) : z’avez farpaitement raison. Mais ‘ous savez, quand je lis partout « E-mail » pour courriel, « la dangerosité » pour le risque ou le danger ou encore – c’est nouveau, ça vient de sortir ! – « la contagiosité » pour la simple contagion, je me dis que nous ne sommes pas encore sortis de l’Auberge du Channel, is’nt it..?
    M’enfin, comme disait le Professeur Shadocko, « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »
    J’ai toujours pensé que l’appel à des termes étrangers ou inutilement compliqués n’était rien d’autre qu’une façon de masquer la pauvreté – sinon l’indigence ! – de la pensée. Une variante du « faire-valoir » à l’usage des gueux que nous sommes tous aux yeux des « sachants » qui nous gouvernent. Et avec ce genre de guignols, on n’y va pas avec « ze back of ze spoon », ces temps derniers.
    En outre, après la Sibête qui affirmait il y a peu ne pas hésiter à mentir s’il s’agissait de couvrir son cher président de la Ripouxblique, v’là-t-y pas que la mère Carrère d’Encausse s’y met aussi ! (ben non, elle est pas morte. Pas encore, las…)
    Elle aurait il y a peu dénoncé publiquement l’inutilité des masques FFP2 pour éviter que le vulgum pecus ne se précipite dessus et en prive, ce faisant, le personnel des services sanitaires… Si c’est pas se rattraper aux branches, ça ? C’est ce qu’on appelle du civisme, nooon ??? Le problème, c’est que de toute façon, suite à une intéressante initiative sarkozyenne jadis, des masques y’en avait plus assez, même rien que pour les Ets Hospitaliers !
    Mais ôtez-moi d’un doute : pour les xxx personnes qui sont mortes ou vont mourir suite à ce genre de « précaution oratoire », ce n’est ni plus ni moins qu’une forme de mise en danger de la vie d’autrui, sinon d’assassinat, non ?
    Le plus terrible, c’est que tous ces cons ne sont pas instantanément foudroyés par le Feu du Ciel – à défaut d’un quelconque virus – et qu’ils continuent de plus belle à nous seriner doctement leurs insanités toxiques sans aucune vergogne et avec la bénédiction de tous ou presque les « merdia » officiels.
    Je retourne comptabiliser les réserves en bwâtes de raviolis (et de pâtée à Juju !) dans mon abri anti-atomique, tiens : Maintenant que j’en ai viré tous les trucs en attente de réparation, les cages à poules trouées et les outils de jardinages H.S. ou inutiles, je sais enfin à quoi il va servir ! Stockons, stockons ; il en restera toujours quelque chose !
    Bon courage !
    T.O.

    1. Stockez donc, c’est le sport à la mode en ces temps de panique « et si on venait à manquer de coquillettes, hein ? « . On n’ose l’imaginer…

  2. P.S./ On me signale en régie que la Carrère d’Encausse dont-auquel il s’agit ne serait pas la belle Hélène mais bien Marina (Baie-des-Anges ?), journaleuse et médecin dont il se pourrait bien qu’elle fût la fille de l’autre…
    C’est à contempler la continuité des dynasties comme ça qu’on voit qu’on vieillit.
    Ahlàlà…
    Toutes les esscuzes de circonstance (à qui, au fait ?).
    T.O.

    1. Hélène C d’A s’occupe – s’occupait – de l’empire éclaté. Comme ça fait un sacré bout de temps qu’il a éclaté, elle est effectivement retirée des bagnoles. La main passe…

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