Mais quelle idée sotte et grenue !

Madame Royal, qui souffre d’amnésie quant à ses propres initiative du temps lointain où elle était aux manivelles de l’écologie ministérielle, critique la politique « tax-tax-tax » de nos Chefs, taxes uniquement punitives, remarque-t-elle. Elle a en cela raison. Inciter à l’écologie c’est bien, mais si l’écologie c’est taxer et encore taxer, on va rapidement la prendre en grippe, l’écologie… drôle d’incitation, façon ponctions, purge et huile de foie de morue obligatoire.

Madame Corinne Lepage, qui a bossé jadis au même Ministère de la Verdure, en disait un peu de même, il y a peu. Le titre de l’article que je vous cite, « Corinne Lepage pour la hausse du prix du diésel« ,  est biaisé : elle ne milite pas connement – gouvernementalement, pourrait-on dire – pour remonter froidement le prix du diésel, mais pour le rapprocher de celui de l’essence. Pas pareil ? eh non…

Je vais vous expliquer : au lieu de taxer de plus en plus le diésel, on taxerait de moins en moins l’essence. Bon sang… mais c’est bien sûr !

Voilà… y a plus qu’à.

Tibert

2 thoughts on “Mais quelle idée sotte et grenue !”

  1. Ce qu’il y a de tragique avec la démocratie – j’allais écrire la démagogie… – telle que pratiquée chez nous (mais pas que…), c’est que pour accéder aux plus hauts postes de l’État, on ne vous demande que d’avoir une grande gueule et l’ambition qui va avec, et surtout rien d’autre…
    On peut, chez nous, devenir Ministre de l’Agriculture (ne pas oublier les majuscules S.V.P. !) sans jamais avoir planté même un radis 18 jours… « Et le reste à lavement. », comme disait ma grand-mère. Le pov’ Bernard Tapie se morfond encore aujourd’hui d’avoir mordu à l’hame-con. Pourtant lui, dans le genre « grande gueule »…
    Mais passons.
    C’est sans doute en vue de remédier à cet état de fait que l’amer Michel avait jadis créé l’ENA, histoire que tous ces braves hauts-fonctionnaires sachent au moins un peu de quoi ils retournent (chez leur mère.)
    Ben c’est raté, et dans les grandes largesses (si j’ose dire !) : l’ENA, c’est comme ces clubs de gentlemen english ; juste un endroit « cosy » pour se faire des relations entre gens de bonne compagnie. Mais là où ça devient franchement hilarant, c’est qu’une « Grande École » où l’on est censé apprendre la gestion – de NOS fonds publics, entre autres ! – se retrouve aujourd’hui au bord de la faillite ! CQFD. « Charité bien ordonnée… » comme l’eût souligné la susdite mère-grand (encore elle ?)
    « Écologie », avez-vous dit ??? – C’est bon ça Coco ! un truc à se faire des roubignolles en or ! Qui c’est qu’oserait prétendre que c’est pas pour le bien général ??? OUuuuhhh le vilain ! Caca-bèèèèrrrck ! Tiens : on devrait le taxer à fond la caisse pour lui faire les pieds. Nananèèèreeeuuuhhh…
    Ca me rappelle que dans les profondeurs des USA les plus bouseux – ceux-là même qu’ont élu Onc’ Donald ! -, y’a des mecs qui gonflent à mort leurs carillonnettes-à-gazoïl rien que pour leur faire cracher des geysers de fumée noire et opaque de plus de dix mètres de haut au moindre coup d’accélérateur, histoire de montrer que c’est euss qu’ont la plus grosse et que l’écologie, voilà où y’s’la mettent !*
    Au fond, une fois considérée la profondeur de la crasse bêtise humaine, c’est à peine surprenant.
    M’enfin, maintenant qu’il est prouvé (Nooooooonnnn ???) que bouffer bio vous évite 25% de cancers en fin de vie (à condition de pouvoir payer trois fois le prix des trucs pas bios, of course ; cerise -bio- sur le gâteau en farine complète, ça permettra déjà de se débarrasser discrètement et en douceur de tous les sans-dent qu’ont pas les moyens, eux !), Désormais donc, y’a pas à hésiter ; pas plus tard que tout de suite, à Carrouf ou chez tonton Edouard, désormais FAUCHEZ BIO !!!
    Tellement plus écolo…
    T.O.

    (*) Authentique. Si-si…

    1. Je vous laisse lâchement la pleine et exclusive responsabilité de ce « fauchez bio ». C’est politiquement assez incorrect, non ? Quant à l’ENA, c’est une école qui, outre qu’elle enseigne en principe à tenir les manivelles d’un truc indémerdablement complexe et qu’on ne sait pas par quel bout prendre – c’est fait exprès -, forme surtout une confrérie quasiment mafieuse. Delenda est l’ENA !

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