Du vin et des femmes

On le sait- mais dans le cas contraire je vous en informe – les ventes de Champagne vont chuter cette année : de l’ordre de – 3%. On peut s’en réjouir, car d’une part cela freinera peut-être les tentatives pour étendre abusivement les terrains classés « Champagne », d’autre part ça va peut-être faire baisser les prix, parfois un peu surfaits compte tenu qu’il s’agit de jus de raisin fermenté.

Le vin, justement, ce jus de raisin fermenté, a de drôles de résonances chez l’homme… résonances qu’aucun autre jus ne suscite, je parle de jus comestibles, bien entendu. La bière ? ce n’est pas du jus. Le whisky ? pas du jus non plus. Non, ne cherchez pas, c’est le seul jus de fruits fermenté qui suscite tant de passions. Tenez, voyez cet article du Monde, qui nous parle d’un homme qui a constitué une cave du feu de Dieu : « Michel Chasseuil, toqué des vins« . Apparemment, oui, ce type a un grain : il ne boira jamais ses Yquem 1848, ça coûte trop cher. Et puis, à quoi bon thésauriser tous ces Montrachet, toutes ces Côtes rôties, comme nous le montre la photo illustrant l’article ? il faut les boire, ces vins, c’est pour ça que ça a été fabriqué ! Voyez comme ces collectionneurs sont bizarres.

Mais au détour d’une phrase, l’article du Monde nous livre une perle : «  J’ai tous les Château Petrus de 1941 à 2005 (…) c’est comme ça que j’ai pu me payer 4 caisses en 1982. Je pouvais me permettre des dépenses extravagantes pour moi, je n’avais plus de femme. »

Eh oui, eh oui. Du vin OU des femmes.

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