Pasletempspasletempspasletemps

Mais si, prenons le temps de rédiger et mettre en ligne un petit billet vite fait, dès potron-miaou. Passons vite fait sur le budget du Sénat, 300 millions d’Euros par an et sur notre dos pour nourrir (très bien) et garder au chaud (bien douillettement) quelques pré-retraités de la politique. Nous avons déjà glosé sur ce sujet.

Donc, disais-je, l’INC, célèbre observateur de notre consommation, se fend, selon notre Figarôt du matin, d’une enquête sur les pratiques douteuses des industriels de l’alimentaire pour nous cacher leurs augmentations de prix (et donc de marge, l’unique objet de leurs préoccupations). Eh bien, nous voilà confortés dans l’opinion que nous avions sur ces fabricants de soupe. Pas flatteur-flatteur, bon, disons… désabusé. La malbouffe et l’arnaque sont souvent au rendez-vous.

Mais v’là t-y pas que, selon le même article, je cite, « Jean-René Buisson, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) se dit «réticent sur la qualité des enquêtes» du magazine de l’INC. D’après lui, «en général, il n’y a augmentation de prix que quand il y a un changement de recette, donc quand il y a une valeur ajoutée au produit.  »

Que voilà une chouette définition de la VALEUR AJOUTEE !! Je vous remplace le bon beurre fermier de ma tante Aglaé par de la margarine à l’huile de palme bien hydrogénée, bien collante dans les artères, bien bouchante des coronaires, bien bon marché, pas chère de chez pas cher, et c’est un changement  de recette : DONC il y a valeur ajoutée !! si si.

Monsieur Buisson, nous n’avons pas les mêmes valeurs (ajoutées).