Exister ? ça eût payé

La Primaire de la Gauche voit couler le court torrent agité (*) des propositions des sept « candidate et candidats » – agité ça c’est sûr : on navigue à vue, on approxime et on a du mal  à suivre.  Tenez, un juteux article du Monde attire notre attention flottante sur la proposition-phare du candidat Benoît « Burn-out » Hamon  – pas la légalisation du cannabis, là il joue la bonne partition – mais son RUE, son « Revenu Universel d’Existence ». Revenu qui devait coûter, au début, autour de 400 milliards, donc doubler le budget de l’Etat, rien que ça, allez hop, soyons fous… et puis en fait non, en arrière toute, le RUE n’est plus là aux dernières nouvelles. On navigue à vue, je vous dis ! Au départ c’était 750 euros par mois sans conditions ; on propose juste maintenant d’étudier citoyennement comment qu’on pourrait, comment qu’y faudrait faire pour  instituer ce fameux revenu. Grattons-nous donc la tête sur le vaste sujet du RUE, c’est la dernière mouture des propositions hamonesques.

Article juteux et largement apprécié : tenez, deux morceaux choisis des commentaires de lecteurs : « C’est un pro. Si cela ne marche pas : marche arrière toute. Son métier c’est la politique. s’il savait faire autre chose, il ne serait pas là. Ce sont les plus dangereux. « 

Un  autre : « Je vais voter pour ce type ! Il est tellement politicien, qu’il fera exactement l’inverse de ce qu’il a annoncé dans son « programme« . »

Bref, vous devriez lire tout ça, c’est instructif :  la vieille balançoire droite-gauche et la politique politicienne et irresponsable, à bout de souffle, dans leur tragique nudité, ou dans toute leur splendeur, comme vous voudrez.

Tibert

(*) Mutine, une référence cinématographique s’est glissée dans ces termes.