Faute d'X on s'enfonce pieusement

Décidément les journalistes français – ici c’est dans Le Monde-sur-Toile, une chronique sportive certes, le sport et l’orthographe, voyez, mais ça n’excuse pas tout – sont fâchés avec X. Hier c’était le bijoux, X singulier, kss kss, aujourd’hui ça tourne autour de la piété rugbystique :

« Leurs deux premiers vœux ont été exaucés. Le troisième (…) risque de rester pieu. ». Vous voyez le truc ? on a collé l’X sur l’adjectif au lieu du substantif. Voeu pieux, voeux pieu… on a bon, de toutes façons y a un X. Et toc !
Pour terminer, ce bout rimé  :
O oublieux journaleux,
Que n’es-tu resté au pieu ?

Tibert, avec piété.