Voix off, vous dis-je

( Tenez, le Mur des Lamentations continue… le Monde : les pauvres enfants d’immigrés vont être désormais tenus à une démarche volontaire pour être vraiment Français ! avouez, c’est épouvantable, non ? une dérive droitière, bien évidemment ! la nationalité, pas automatique ?… ma foi, si le choix existe de ne pas être Français, c’est mieux, non ? un degré de liberté en plus… on peut encore dire zut ; il y a paraît-il des jeunes qui haïssent notre pays, et même ses habitants : eh bien ils pourront ainsi le manifester. )

Et puis j’ai revu un bout – le bout controversé – de « Complément d’enquête » sur Depardieu : c’est de la voix-off ! même moi je suis capable de décaler une bande-son de l’image qui va avec, c’est vous dire. On entend G.D. dire de grosses cochonneries, ça c’est sûr, ou alors c’est super bien imité, mais en voix-off. On fait dire n’importe quoi à n’importe qui, comme ça : tenez, je dis à ma femme, au petit-dèj, « passe-moi le beurre, veux-tu ? » : vous mettez ces quelques secondes de son en voix-off sur une scène torride genre « Dernier tango à Paris », Maria Schneider à plat ventre sur le plancher à point de Hongrie dans un appart’ vide à Passy, et hop, c’est moi le gros cochon pervers. Heureusement que vous ne connaissez pas ma voix, sinon je vous dis pas.

Dernière remarque : pourquoi ce magazine télé consacré à G.D. et ses possibles turpitudes ? il n’y a pas autre chose d’intéressant à raconter ? C’est ça le reportage, coco ? bien crapoteux, bien salace…

Tibert

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