Jeu de fléchettes

( Le point Godwin tout de suite, quasiment Adolf Macron, « les heures les plus sombres » … la loi Immigration déclenche chez nos élites de gauche des torrents de lamentations. Voyez ces intellectuels (enfin, Cantona l’ex-footeux, intellectuel…) qui crient au loup ! je cite : … ce texte qui « fracture les fondements de la République, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale ». La préférence nationale ? c’est tout naturel, des centaines de pays très bien, démocratiques et tout et tout, la pratiquent, et ils ont raison. De la xénophobie ? des priorités naturelles ; nier la préférence nationale c’est du sadisme et du mépris vis à vis de notre communauté citoyenne.

A ce sujet, lors de la campagne des retraites, 70 % d’opposants au texte, les LFI et consorts hurlaient pour exiger qu’on se soumette au peuple ! à rebours, sur l’immigration, 80 % sont « pour » serrer le robinet, mais là pas question d’écouter le peuple ! Quels cons, ce peuple ! Brecht le disait bien, d’ailleurs, « il faut dissoudre le peuple » .

Voyez le mur des lamentations – Pediamart : « Le réveil est, pour beaucoup, difficile en ce mercredi 20 décembre. L’une des pires lois sur l’immigration – le texte le plus répressif depuis quarante ans … bon, j’arrête là. C’est Trafalgar, la Bérézina et Waterloo additionnés. La tête couverte de cendre… « les heures les plus sombres », vous dis-je. )

Et puis une vieille histoire qui refait surface, si j’ose cette image : Steve Maia Caniço, noyé dans la Loire à Nantes en 2019, suite à une teuf abusive mais réprimée par la police dans des conditions de fermeté contestables… la justice suit son cours, clopin-clopant, et là c’est le commissaire qui fonctionnait à l’époque sur cette affaire qui est sur la sellette, devant le tribunal correctionnel… quand dans un délit classique, crapuleux, sexiste, n’importe quoi, le « suspect » est nommé dans les journaux par O., M. ou X, ou carrément rien du tout, ici c’est en clair ! le nom du commissaire et son prénom. Ne manque plus que sa photo, pour qu’on puisse l’agresser sans risque de se tromper, une cible à fléchettes dans le dos.

Tibert

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recopiez ces symboles *