Entendez vous, dans nos campagnes ?

Les paroles de la Marseillaise (datées, effarantes, de nos jours ! mais c’est un autre débat) c’est en fait « … dans les campagnes » . Mais il s’agit ici de campagnes moins rurales, sans sillons abreuvés de sang impur (berk !) : de campagnes gouvernementales de sensibilisation. Il y en a deux sous le coude : une qui traite des incestes intra-familiaux (*) ; vous verrez, c’est pas mal fait, et ô combien nécessaire ! une autre, ou plutôt deux, plus banales, qui alertent sur les dangers de l’alcool. Eh oui, Coupe du Monde de rugby, donc pintes de bière à gogo, arrosages festifs, viande saoule, etc… mais ces deux dernières campagnes en projet ont été retoquées, et l’article cité ici évoque, pour l’expliquer, les pressions des lobbies du pinard… vrai ou faux, exagéré ou pas, ce n’est pas mon propos. Nous savons tous que l’alcool est un poison – addictif, avec ça ! – , qu’il faut y aller doucement, avec modération, comme on dit.

Non, moi je vous parlerai ici de la drogue, de la dope, du chichon, de la coke, de la marie-jeanne, de l’extasy, du cannabis, du crack, du joint, des fixes, etc. Tout ça est interdit, évidemment, théoriquement réprimé, puni, DONC pas la peine d’en causer : c’est la politique apparemment en vigueur, car, vous le constatez vous aussi, on ne nous en dit RIEN. Rien ! position stupide et faux-cul à un point effarant, quand on sait que des millions de Français se droguent impunément tous les jours, tandis que la Loi regarde ailleurs (fumer un joint, la loi définit ça comme « se droguer » , même si c’est une fois par ci par là, bénin, inoffensif, pas de quoi en faire six caisses).

Donc, quid de campagnes d’information sur les méfaits de la dope ? les conséquences sur le cerveau du cannabis à haute dose – idem la coke, les amphétamines, les… ; les gangs qui prospèrent ; l’économie parallèle qui pourrit les cités (des chiffres ! les chiffres sont éloquents) ; les épaves humaines qu’on croise dans la rue… car, je l’ai écrit il y a quelque temps, et tout le monde le sait, le premier fautif, c’est le type qui veut se procurer et se procure de la dope : pas de client, pas de trafic ! Faisons un parallèle avec l’alcool : les lobbies de la dope seraient-ils influents au point de museler toute communication sur la chose ?

On nous met en garde contre le verre de trop : nous voilà prévenus. Mais, la fumette de trop ? non ? pourquoi ?

Tibert-la-morale

(*) Presque un pléonasme, l’inceste « intra-familial » . Enfin, c’est nommé comme ça…

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