Les grilles du métro de Bruz

( A New-York, des vidéos sur les réseaux-poubelle montrent aux femmes comment éviter, dans le métro, les inévitables mains baladeuses, les regards lourds, les gestes significatifs… Voyez ! ils en causent, là. Ce qui m’inspire cette remarque : pourquoi pas carrément la burqa ? cette bonne vieille bâche… qui masque les formes, toutes les formes, et qui est censée éloigner les mâles… comme ça les choses seront claires : d’un côté les mecs, obsédés du sexe, le dard toujours en bandoulière – « ah la la mais c’est la nature ma pauvre dame » – et de l’autre le troupeau des biches apeurées. Quant à apprendre aux hommes à se comporter correctement, alors là… autant vouloir peindre la Lune en vert. )

Et puis je vous causais des plans du gouvernement pour répartir la misère, l’immigration, les mineurs isolés : les mettre en couche mince un peu partout. En principe, il s’agit de demander à des SDF volontaires pour la chose, de quitter Paris (Paris ! what else ?) et de déménager dans des centres provinciaux. L’un d’eux, en projet, est Bruz, banlieue de Rennes, dans le 3-5. Pourquoi Bruz ? bonne question. Ses grilles de métro pour passer l’hiver au chaud, ses nombreuses soupes populaires, ses hôpitaux l’arme au pied pour des CMU bienveillantes et toujours aussi gratuites.

Il y a des esprits mal tournés qui prétendent que c’est pour faire Paris bien propre pour les J.O. de 2024… cacher la poussière sous le tapis, en quelque sorte. Un tapis breton, en l’occurrence, après d’autres tentatives, Callac et Saint-Brévin – car le 44 se revendique breton, avec quelques bonnes raisons. C’est mal connaître l’état des lieux : le mouvement est déjà largement enclenché, sans trop de tambours ni de trompettes ; la Cimade, organisme très-très engagé – derrière des références aux valeurs « chrétiennes » – pour encourager-soutenir-promouvoir l’immigration à grand flot, parle d’un prochain total de 50.000 places. Autant dire que la nouvelle initiative de Bruz s’inscrit dans un programme déjà largement entamé ! On n’en fait pas trop la pub, « là-haut » , évidemment : ça va clairement à contre-courant du ressenti des populations autochtones.

Tibert

2 thoughts on “Les grilles du métro de Bruz”

  1. Les Chinois, eux, ne s’embarrassent pas tant lors d’événements importants internationaux chez eux : si une habitation gêne, ils la détruisent et la famille n’a qu’à se débrouiller toute seule …

    1. Eh oui, c’est toute la beauté de notre Etat de Droit, qui, poussant avec zèle ses nobles thèses, se ligote lui-même et se fera faire la peau par ceux qui n’ont pas ce genre de jolis principes !

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