Matche, toi-même !

( Nouvelles du front : Joe Biden, pourtant souffrant de sénilité avancée, a qualifié Poutine de « criminel de guerre ». Ce dernier a protesté énergiquement : je ne fais qu’apporter une aide humanitaire désintéressée – qui me vaut de chaleureux remerciements – à mes amis Ukrainiens, présentement sous la botte d’une ignoble clique de drogués et de néo-nazis ! il y a manifestement méprise… on vous aura mal informé, sans doute ? )

Et puis monsieur Ayrault, le souriant 😉 ex-maire de Nantes, ex-premier ministre de Normal-Président, au long d’un podcast du Figaro, «souffre» de la «situation» du Parti socialiste. Allons bon ! qu’est-ce qu’il y a encore, la Noiraude ? (*) La «situation» , entre guillemets : une bonne «situation» , une «situation» enviable… eh oui, on n’a plus la même «situation», au PS. Et à courir comme un poulet décapité après toutes les modes extrémistes « de gauche » et / ou « écolo » du moment, on perd ses repères. Il va cependant voter Hidalgo, monsieur Ayrault : c’est ça la discipline de parti, mesdames-messieurs, on coule avec le navire.

Et pour la bonne bouche, un anglicisme de plus ; là c’est Ouest-France qui nous régale de cette scorie de rosbif. La « Boussole présidentielle » , pour vous aider à choisir votre candidat. Questionnaire stupide, que j’ai eu la curiosité de visiter, et où l’on vous demande en fait, après quelques amuse-bouche, pour qui votre coeur penche le plus… mais l’intro est terrible : « La boussole présidentielle : Avec quel candidat vos idées matchent-elles le plus ?  » . Du verbe français matcher. A vos souhaits ! chez moi, ce serait pile-poil correspondre, ou, variantes, cadrer, coïncider, rimer, eh oui, rimer, c’est joli… voire familièrement coller, tout le monde comprend coller . Mais à Ouest-France, on dit matcher. C’est du journalisme, coco, y faut de l’anglais !

Tibert

(*) Pour celzéçeux qui n’ont pas connu cette délicieuse BD télévisée, qui a réjoui bien des mouflets – et procuré des moments de tranquillité aux parents : La Noiraude, c’était une sympathique vache genre Normande, qui avait toujours bien de la misère, et voulait parler au vétérinaire, au téléphone (fixe, le téléphone).

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