Sur le bouton Pause

Je m’en vais faire une pause. On reprendra quand on reprendra, ou pas.

Je m’aperçois billet après billet que nonobstant mes leitmotivs abondamment ressassés – trop ! – la barque continue de dériver, imperturbablement : autant pisser dans un violon ! Ce pays qui se nombrilise et se pâme avec son Pâris, ah Pâris… ; ce pays (*) où tout un chacun fume, a fumé, fumera du shit, de l’herbe… mais où ces produits sont strengt verboten ; ce pays où les flics se crèvent à courir après les voleurs mais où moult juges s’évertuent à les relâcher aussi sec ; ce pays suicidaire qui fonctionne avec la logique absurde Service Public DONC Fonctionnaires DONC {Avantages Acquis + Grosse Force de Nuisance} ; ce pays qui voit chaque grève-prise d’otages répétitive et abusive desdits fonctionnaires ou assimilés s’accompagner des manifestations du syndrome de Stockholm, abondamment brassé par les médias – ah c’est sûr ça nous emmerde salement mais on les comprend ! ; ce pays où les bandes mafieuses qui incendient des locaux publics et tendent des guet-apens aux flics ne sont qu’ une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables (panpan-cucul ? rappel à la Loi ? dix heures de TIG ?) ; ce pays où appeler à l’insurrection suscite la plus grande bienveillance, quand manifester pour préserver la famille traditionnelle est vu comme carrément fasciste… bref ce pays est insincère, biaisé, faux-cul, maso, malsain – mal barré.

Et puis ce blog ne m’appartient plus, et là c’est le syndrome du coucou. Et puis je tourne un peu en rond, et puis on me dit que ça devient emmerdant. Donc : à plus tard, qui sait ? sous d’autres hospices auspices, ou ailleurs, ou pas du tout.

Tibert

(*) Tenez, cher Normal-Moi-ex-Président, une anaphore que la vôtre de 2012, à côté, c’est du pipi de scrivaillon stipendié par le PS – mais il faut reconnaître que vous la saviez par coeur et la déclamâtes bien. Et tout ça nous a fait un Président, ou ce qui en a tenu lieu.

One thought on “Sur le bouton Pause”

  1. … Allons bon, cher Tibuche ! Un petit coup de blouze ??? Ben moizaussi, pour ne rien vous cacher. Mais c’est justement là qu’il faut s’accrocher : pas de désertion en rase-campagne, SVP !!! Je voyais hier swâr (Arte) un superbe docu sur Verdun… ben, y’a pas, y z’avaient des couilles, nos grands-pères ! (Les Fridolins autant que les Franzechs !), même s’ils marchaient un peu trop au « bourrage de crâne » ; ils n’avaient que leur vie et ils ont su la donner sans barguigner, la plupart du temps !
    Allez : courage, on les aura !
    A bientôt ?
    T.O.

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