La politire du pique

… ou la troisième mi-temps dans la rue ?

On le sait, le Lider Maximo Mélenchon, à la différence de l’état-major du PCF ou de ce qu’il en reste, ne veut pas appeler à voter Macron… mais ne pourra évidemment pas voter Marine. Ouais… et ses groupies le suivent plutôt pas mal, se partageant en trois, comme le Picon-Grenadine (pas celui de Marius) : un tiers pour Macron, un petit tiers pour l’abstention, un bon tiers pour le vote blanc.

Voilà où en est le pays : les aficionados « insoumis » du Bolivarien-Chaviste JLM misent, en douce, en fait et en définitive sur la rue, la rue qui n’a que faire du résultat des urnes. Les urnes ? cékoissa ? Supposez que Marine passe, grâce entre autres à la bienveillante neutralité de tas d’ Insoumis   : elle trouvera la rue en face d’elle, c’est le message, et il est à peine plus nuancé envers le Marcheur-en-Marche. C’est d’ailleurs le jingle des quelques commandos lycéens jusqu’auboutistes et radicalisés à gauche-gauche, rustique et simplet : ni le banquier ni la fâchiste !

Voilà… en somme, après nous avoir volé une élection qui aurait pu être démocratique et politiquement claire en la sabotant avec le bazar moche des « affaires » bien touillées, on pourrait tout aussi bien nous voler la démocratie tout court : tenez, les débordements violents – lamentables de connerie, mais si prévisibles, si ritualisés – des défilés du 1er Mai nous ont donné un avant-goût de la suite ; les vitres des abribus parisiens, les grilles des platanes, les pavés des rues… tous ces symboles haïssables du capitalisme honni – honni de quelques maigres pour-cents de la population – n’ont qu’à bien se tenir. J’aimerais me tromper, mais hélas la troisième mi-temps, quel que soit le résultat du scrutin, s’annonce chaude, grâce, si j’ose dire, aux irresponsables parieurs du pire.

Cassandre-Tibert

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