Boudiou, fan de chichourle, etc.

Hier soir aux infos, séquence video : monsieur Menucci, Patrick, hilare, présente aux journaleux massés devant l’urne socialiste et marseillaise son bulletin de vote primaire et socialiste  – rose, le bulletin, évidemment. La séquence dure et dure, interminable, sous les crépitements des flashes, et, au bout d’un très long suspense à deux balles, votera, votera pas ? ledit Menucci laisse tomber son bulletin dans la transparente boîte à votation. On a eu ainsi très largement le temps d’admirer la prestance satisfaite du futur adversaire socialiste de l’actuel maire de Marseille. On était gêné pour lui, heureusement que le ridicule ne tue plus.

Notez, on ne sait pas encore qui monsieur Menucci va affronter l’an prochain, si l’actuel maire de Marseille va se représenter, rempiler pour 6 ans de mieux. Faisons un voeu pour monsieur Gaudin : qu’inspiré par la Bonne Mère, les écailles lui tombent des yeux, et qu’il se rende compte que dans un pays de 4 millions de chômeurs au bas mot, les types comme lui qui auront presque 75 ans au moment des Municipales, carton de retraite plein – et une retraite de sénateur, excusez du peu – feraient mieux de passer la main. Non qu’il soit mauvais sénateur-maire, monsieur Gaudin, il fait très bien le cumulard Marseillais, langue qu’il parle couramment, mais parce que – je me fais, là, le porte-parole de tas de Français excédés par les lamentables moeurs parlementaires – il y en a marre de ces personnages, de droite comme de gauche, encroûtés et amorphes, vieux, qui plus est, et cramponnés mordicus à leurs biftecks pluriels ( il n’y a avait pas qu’un  bifteck, il y avait plusieursss bifteckssss, aurait dit Topaze). La vieillesse est un naufrage, disait De gaulle, et si ça continue monsieur Gaudin va nous refaire à Marseille les piteuses dernières années du Chaban-Delmas bordelais, qui ne lâcha les manettes de sa ville à bout de souffle (*) qu’à 80 ans.

Si encore monsieur Menucci laissait augurer de lendemains mieux gérés… hélas, ce que nous en avons vu hier s’inscrit plein pot dans le grotesque de la politique-spectacle la plus éculée. Marseillais, mes chers compatriotes, trouvez-vous un homme, une femme, peu importe, mais énergique, intègre, compétent(e). Ca doit bien pouvoir se trouver, non ?

Tibert

(*) à bout de souffle : la ville, ou le maire ? les deux, mon général.

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