Parano, mais presque

On va le devenir, « parano », si ça continue. Et à juste titre : quand vous voyez tous ces gens vous regarder en ricanant et chuchotant, hein… bref, on nous conte qu’un vol Air France Paris-Mexico, vol direct en principe, donc sans escale, a dû aller se poser en Martinique, et du coup a perdu 4 heures, a dû se ravitailler en kérosène, bref que des emmerdements, tout ça parce qu’un passager Franco-Colombien de ce vol figurait sur la liste noire « no fly list » (*) des gens à ne pas laisser monter dans un avion… aux USA.

Comment les responsables Etats-Uniens de la Sécurité aérienne sont-ils à même de savoir qu’un gus va aller de Paris à Mexico par un vol d’Air France en passant au dessus de chez eux ? ben, parce qu’on leur a communiqué l’information au préalable, pardi. Parce qu’ils nous la demandent gentiment. Ou pas gentiment.

D’ailleurs on leur communique aussi les Brest-Rodez et les Milan-Nantes, des fois que des individus de la no fly list détourneraient le Fokker de Brest-Rodez ou l’Embraer du Milan-Nantes pour aller faire exploser le Capitole, à Washington. En refaisant le plein de kérosène à Clermont-Ferrand.

(*) « non vol liste« , en français. On peut pas lutter, c’est toujours plus court dans leurs termes, bien plus court que « liste des individus interdits de vol aux Etats-Unis« , alors, forcément, on dit « no fly list« , la règle c’est de faire court, très court, faut que ça claque !  Vous noterez cependant que ça peut aussi vouloir dire « non mouche liste », mais bon…

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