Blé noir 2, le retour

Ce blog a des ratés, le flux jadis régulier des billets- tous plus ineptes les uns que les autres, certes – se tarit, de même que se tarissent les puits en cette chaude période de coups de soleil, de serviettes de bain et d’huile à bronzer. Je vous le dis tout net, j’envisage de mettre un placard « fermé en Août » sur la devanture de mon blog. Car, soyons clairs, c’est de l’actualité que se nourrit ma prose, et l’actualité, hein, le Tour de France, les plages… pas terrible.

Mais bref, foin de morosité, réjouissons-nous et marquons ce billet d’une pierre blanche, car le blé noir breton est de retour, c’est du moins Le Monde-sur-Toile qui nous l’annonce, et je ne résiste pas au plaisir de vous répercuter ce scoop, pas plus que je ne résiste au plaisir d’une galette de sarrazin bien dosée, bien cuite et luisante de beurre salé pas chipoté.

On apprend au passage que le « blé noir » de nos crêperies vient essentiellement de Chine, du Canada, de Pologne… la coiffe Bigouden de la serveuse, elle, vient évidemment d’Inde ou du Pakistan. Donc, vive le blé noir breton, et formulons le voeu que les porcheries industrielles qui fleurissent là-bas, défigurent le paysage et embaument le lisier cèdent la place à des entreprises agricoles moins connes – le porc, il y en a trop – plus agréables à l’oeil et moins polluantes.

Tenez, avant-hier, au supermarché du coin, les oignons… d’Argentine, qu’ils arrivaient. Et les tomates (fin Juillet, hein, pas en février) : de Hollande ! la Hollande, l’autre pays des tomates en plastique. C’est décidément très chouette, la mondialisation.

Tibert