Le RSA en funeste amalgame

Du Figaro, ce matin, cet aveu – il s’agit du procès « Fiona », cette malheureuse gamine de cinq ans tuée il y a trois ans chez (par) ses parents, qui « astucieusement » la déclarèrent kidnappée. On fait ces temps-ci à Clermont-Ferrand le procès de la mère et de son compagnon de l’époque… et ce titre sur l’ex-beau-père de Fiona : « Drogue, violence et RSA, le désolant CV de l’accusé« .

Voilà… désolant, drogue, violence et RSA, le tout dans le même panier. Ce qui nous ramène aux billets précédents, à la peur de trouver du travail et à ces funestes et filandreux projets de « revenu d’existence ». On ne cherche même plus à « insérer », comme le suggérait poliment le « I » de RMI, ni même à donner un sens d’ « actif » comme l’annonce le « A » de RSA. Vous existez ? bravo. Tenez, j’ai un chouette slogan, ça devrait le faire à gauche :  Existez, nous ferons le reste !

Tibert