Cachons les mochetés

Je pensais vous régaler d’un billet sur les sacs à dos dans les supermarchés, vous pensez comme c’est un sujet essentiel et jouissif, mais je vous le réserve pour une prochaine livraison. Ce qui m’inspire aujourd’hui c’est la dernière  ignominie islamiste commise par deux types dans la force de leur jeune âge, des d’jeunes, comme on dit, à l’encontre d’un vieil homme de quatre-vingt-six ans, curé prolongé faute de vocations et du fait de la maigreur des effectifs (*),  qui disait la messe matinale quelque part en Normandie devant une poignée d’anciens plus ou moins de son âge. Il n’y a certes pas de quoi être fiers de ce « haut fait d’armes » , et ma foi s’ils en sont morts je ne me fatiguerai pas à leur tresser une oraison funèbre : je suis juste triste qu’avant le grand Néant il n’y ait pas eu un petit espace de vérité, une révélation avant l’éternel Rien, une voix Off pour leur annoncer la non-suite : « Pauvre abruti, pas plus de Dieu ou d’anges que de vierges à  ta discrétion lubrique, pas plus de beurre en tranches que de lait au Miel : désormais, Rien. Rideau. » Voilà qui leur en aurait bouché un coin. Mais je t’en fiche, ce n’est pas comme à la SNCF, il n’y a pas d’annonce sur le quai de la gare Terminus.

Rideau, voilà qui par ailleurs me va bien : plusieurs journaux ou sites d’information ont décidé de ne plus publier les photos des têtes de terroristes. Ce me semble une excellente initiative  : marre de voir à longueur d’articles l’avantageuse tronche rigolarde des assassins barbus de Novembre 2015 ou d’ailleurs. L’ombre leur sied à merveille.

Tibert

(*) Je l’ai dit, au papam François, mais il se fait tirer l’oreille, en macho latino obstiné : y a qu’à autoriser les femmes à prêtriser ; ça résoudrait bien des problèmes d’effectifs, et je suis sûr que Dieu ne serait pas contre, en lui expliquant bien.