Impures, tentatrices…

( L’ Educ’Nat’ dans le collimateur ; à Riom dans le 6-3 – on prononce « Rion », pas Riomm’ – on a fermé un lycée, car menaces de mort itérées, ambiance craignos… à Nantes, des cons ont incendié un bâtiment où devait se tenir un exam’  : déjà qu’on apprend de moins en moins et de plus en plus mal, si l’on doit en plus gérer la violence… à quand les miradors autour des bahuts ? )

Mais autre chose, le papam François autorise les femmes (les transgenres, il faudra attendre quelques siècles) à lire les Saintes Ecritures en public, et à assister l’officiant – mâle, forcément mâle – lors des cérémonies : tendre les burettes et la serviette, tenir le missel, sonner la clochette, tout ça. Wahooo ! me direz-vous, quel vent de modernité souffle sur le Vatican ! Mais, mollo molto moderato, dire la messe, consacrer, confesser… non. Les femmes, non, ça le fait pas ! Je le cite : « En ce qui concerne les ministères ordonnés, l’Eglise n’a en aucune façon la faculté de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes ». Et qui, alors, a « la faculté de conférer » gnagnagna… ?  Dieu, alors ? qui d’autre ? on va attendre qu’il se manifeste ? qu’il ouvre la Mer Rouge ? qu’il envoie sa Mère apparaître en robe blanche à une conductrice de bus – les bergères au bord du Gave, ça se fait rare – dans la salle de réunion du Comité d’Entreprise ? on va attendre longtemps. Je ne suis pas un groupie du pape, vous vous en doutiez peut-être ; mais, sincèrement, on a du mal pour les croyants, là. On se demande où il mène sa barque… qu’est-ce qu’elles ont, les femmes, hein ? où est-ce que ça coince ? un peu de lucidité, que diable !

Tibert