Ben quoi… c’est banal, non ?

On sait que notre Macronaparte était en tournée aux Antilles, courageux de sa part sachant qu’une tempête tropicale y rôdait. On sait qu’il y a fait des selfies avec Pierre Paul et Jacques, il aime bien ça les selfies. Justement, il y a un souci, on voit sur un de ces clichés classiquement épanouis et consensuels un des deux gars qui l’encadrent faire un genre de V pas bien clair – ça ressemble plutôt à un symbole de cocuité, voyez, les cornes… tandis que son pendant fait carrément et posément un doigt d’honneur.

Ben moi ça me chiffonne. Je sais que je suis bégueule, vieux schnocque, tout ça, mais tout de même il y a des insultes qui sont des insultes, bien clairement, des insultes dégueulasses. Alors on tente vaguement de justifier ça, on nous sort des plâtrées de bons sentiments… mon cul, comme disait Zazie : Macron, Président de la république françouaise,  s’est fait insulter, bas de gamme, bien ignoble. Alors évidemment la Marine LP est montée sur ses grands chevaux, elle n’allait pas louper cette affaire où il n’y a pas de quoi être fier : eh bien c’est elle qui n’a  rien compris, dixit mâame Schiappa, la secrétaire d’Etat : si Marine a hurlé c’est parce qu’elle est raciste ! parce que les djeunes autour du Macronibus sont des Noirs ! pensez, un doigt d’honneur de Blanc, la Marine ça ne lui aurait posé aucun problème…

On en est là. Mais si j’étais le Macroléon, je me dispenserais désormais de poser pour des selfies, sauf à faire signer un code de bonne conduite. On se souvient de l’engueulade qu’il avait administrée au Mont Valérien à un jeune Caucasien qui l’avait interpellé d’un « ça va Manu ?« . Apparemment il y a deux poids deux mesures, et on comprend mal pourquoi. Ou plutôt on a peur de comprendre.

Tibert