Airs connus, scies, rengaines…

Vous connaissez les réparties enfantines – et stupides – des cours de récré, le style « c’est çui qui l’dit qu’y  y est« , « tu l’as dit l’premier« , etc.

A l’âge adulte, et même parfois très très avancé, la vie parlementaire est tout aussi riche d’arguments débiles. Je m’énerve à juste titre et à longueur de billets contre les tartufferies les mensonges et les sournoises manoeuvres de nos Chefs Aux Manettes, j’ai nommé Normal-Premier et ses sbires Roses-et-Verts, mais sincèrement en face c’est exactement la même lamentable soupe rance.

A désespérer de voir un jour émerger des élus responsables, adultes, assumant leurs erreurs, HONNETES. Des élus travaillant pour leur Pays avant leur Parti.

Tenez, la dernière mouture du vieux scénario « c’est çui qui l’dit qu’y  y est » , l’affaire Faletti, ce magistrat qui, paraît-il, serait sournoisement poussé dehors : le très classique Promotion-Placard de la Fonction Publique – les dépenses afférentes étant à nos frais bien entendu. Je lis ce matin ce résumé :

L’affaire Taubira-Falletti indigne la droite, qui dénonce la main mise des socialistes sur le pays. Le gouvernement renvoie l’opposition aux précédents limogeages politiques sous Nicolas Sarkozy.

Et voilà. « Magouilleurs ! » clament les uns. « Magouilleurs vous-mêmes », répondent les autres, « qui êtes-vous pour nous donner des leçons ? » (*) ;  et c’est ainsi que la démocratie fait glou-glou-glou, en coulant, non pas des jours heureux, mais sous l’eau saumâtre et nauséabonde du marigot parlementaire.

Tibert

(*) J’ai la réponse : les mêmes piètres femmes-et-hommes politiques, juste inscrits sous d’autres bannières, avec les mêmes comportements de gamins immatures : lamentables.