C’était les bons costards !

(C’était, et non c’étaient, vu que l’on ignore – moi je le sais, mais pas vous – écrivant ce premier mot, si la suite sera plurielle ou ne le sera point. Merci et chapeau, maître Cappello !)

Oui, juste un petit mot : je lis dans un canard-sur-Toile que, finalement, contrairement à ce qu’on avait affirmé, François F. a rendu les bons costumes à son généreux donateur : ça change tout ! on m’avait donc induit en erreur…  les vrais bons costumes coûteux, et non deux machins à 50 euros de chez Décrochémoiça subrepticement glissés dans des housses griffées Arnys mais fabriquées au Bengla-Desh.

Alors moi qui étais choqué de cette félonie, de cette nouvelle bassesse supposée, moi qui avais décidé, non mais c’est scandaleux, de priver François F. de mon suffrage, ma foi je vais derechef voter pour lui. Il était temps, vous me direz, vu qu’à 36 heures près ça loupait. On saluera ici l’impartialité, la droiture de la presse, qui aurait pu jouer la montre, planquer, eh eh eh, cette rectification essentielle jusqu’à lundi, ou la coller dans la rubrique des chiens écrasés.

Non mais sérieusement, on nous prend pour des billes, là. Cette lamentable campagne politique aura foiré, merdé jusqu’à la toute fin, sur des histoires de raclures : indigne de nous. Sur quoi pouvons-nous juger des programmes en présence, quand le débat tourne autour des boutons de manches qui auraient été, va savoir, peut-être, remplacés par des trucs à deux balles ? je vais vous dire : la presse en général s’est montrée manipulatrice,  hargneuse, faux-cul. Et le pire, c’est que nous n’avons que ça pour nous informer.

Tibert