1244 para(chutes)-publics

Il existe chez nos gouvernants, pour évacuer les budgets qui dérapent et les dérives de gestion trop visibles, il existe donc, disais-je, la solution de créer des « Agences Publiques ». Et (*) ça fonctionne si bien, que tout ça finit par aboutir à 1244 agences, rien de moins. On en pourrait dresser un inventaire à la Prévert, Popaul-Emploi par exemple, ou le CNC pour le cinoche… (**)

C’est u lièvre que « Le Parigot hier en France » a levé, mais comme l’article développé était payant, je me suis rabattu sur sa version gratosse chez Le Figaro. « Le grand gaspillage des Agences Publiques ». Car tandis qu’on nous fait les poches à fond à fond le plus légalement du monde – on a voté pour, non ? – les Agences Publiques vivent apparemment sur un grand pied, insouciantes de la Crise et du Redressement (progressif, attention, progressif, en deux ans) de la France. Leurs budgets se cumulent à environ 65 milliards d’euros, rien que ça : on devrait bien pouvoir y gratter quelques picaillons, nous  disent les inspecteurs de l’Inspection Générale des Finances.

Lisez, mes amis, l’article du Figues-Haro en question. Vous comprendrez mieux pourquoi on a besoin de nos petites économies, en haut lieu.

Tibert

(*) Je sais, je sais, on ne devrait jamais commencer une phrase par « Et », encore moins un paragraphe. Mais (idem, « mais », même punef, jamais en début de phrase !) les règles stylistiques sont faites pour être enfreintes, avec discernement et Moderacion, caramba !

(**) Il existe même l’ubuesque et oxymoresque CNFPT : Centre National de la Fonction Publique  Territoriale  !!  une suggestion : et si l’on déléguait en Province des bouts du CNFPT  ? ça donnerait les DTCNFPT : Délégations Territoriales du Centre National de la Fonction Publique Territoriale. Chouette, non ?