Oui mais…

C’est le Houi Mai aujourd’hui, et je m’aperçois avoir écrit 2.000 billets tout rond.  Et alors ? alors, je continue. La Pléiade m’attend avec sa tranche vert-chou, son papier-bible énervant et sa gloire, aux côtés de Marcel Combray et de Louis-Ferdinand Bardamu. Mais 2.000 billets ça use : celui là je vous le fais court.

Passons pudiquement sur ce jeune homme auteur d’une prise d’otages hier à Blagnac dans un bar-tabac, et gageons que les différentes flaveurs de GJ, dont il se prétend être le bras armé, auront à coeur de ne pas s’en revendiquer : c’est de la très mauvaise pub. Bras cassé, ça, peut-être…

…et puis fêtons le Oui Mais, oui aux glorieux Grands-Bretons résistant victorieusement aux hordes d’Adolf ; regrettons le désolant oui-mais des mêmes Grands-Bretons à l’Europe en 1973, quand un grand OUI franc et massif aurait été bienvenu – et surprenant. Ces charlots-là, qui ne savent plus comment sortir sans s’essuyer les pieds tout en en gardant un dedans et en sortant tout de même, vont élire – n’importe quoi ! – des députés européens, juste pour mettre un peu plus le bazar.

Oui oui, fêtons le oui-mais, qui vaut toujours mieux qu’un p’têt’ ben qu’oui, et qu’un oui peut-être, parce que ça engage ! Engagez-vous rengagez-vous qu’y disaient…

Tibert