Des questions

Oui, des questions… il y a deux jours, madame Hidalgo présentait ses voeux aux Parisiennes-et-Parisiens, en jargon PS, aux Parisien.nes. Voeux « de combat » , ce qui laisse penser qu’elle a l’intention de repiquer au truc en mars 2026 : bonne gâche !

Dans ses propos, notons un paragraphe consacré aux SUV (Sport Utility Vehicle, en rosbif, soit en français de France, de Paris, et du Québec : VUS), où elle rappelle le thème de la prochaine consultation farfelue et rigolote : « Pour la prochaine votation citoyenne vous pourrez choisir entre plus ou moins de SUV à Paris » ). Il est question de multiplier les tarifs de stationnement (et les prunes ? pour renflouer les caisses, où souffle le vent) en fonction du poids, de la surface, de la hauteur de la ceinture de caisse, du coefficient Cx, et de l’âge du capitaine. Question : qui sont ces affreux SUV ? On attend (les constructeurs automobiles, je suppose, attendent aussi, et se mordant les doigts) la liste des « caisses » pas assez écolos, ou pas du tout, et les coefficients de pénalité afférents. Bref, nous serons réduits bientôt, suivant les initiatives de madame Hidalgo, au tous à vélo (*) – ça rime parfaitement – comme nous y pousse cette politique anti-bagnole tous-azimuts. Si vous l’apercevez chevauchant sa bécane à la sortie de sa mairie, à l’instar de madame Taubira quand elle quittait son Ministère de la Justice, c’est que vous aurez vu la Vierge.

Et puis, madame Dati, Rachida, ayant accepté le poste de Ministre de la Culture dans le tout frais cabinet Attal, se voit exclue des LR, les Républicains ! Monsieur Ciotti n’en veut plus, elle a visiblement commis un impair, renié son parti, ses engagements, tout ça… Quelle sanction idiote ! et suicidaire. C’est une secte, ce parti ? une chapelle ? un cénacle ? on n’a pas le droit de regarder dehors ? de mettre le nez à la fenêtre ? moi, en tant que membre des BCTM, les Boulistes Chenus du Tarn-et-Meuse, s’il me prend la fantaisie de pétanquer du côté de l’Estaque avec les amateurs du club local, j’enfreins la Loi ? je renie mes convictions ? je vais me faire bouler ? 😉 Attendez-donc de voir madame Dati à l’oeuvre, avant de vous monter le bourrichon et sur vos grands chevaux. Un poil de réalisme politique ne nuit pas ; et puis de la mesure, de l’empathie, du bon sens, ça ne peut pas faire de mal.

Tibert

(*) Bon courage aux anciens ! il leur faudra, ce faisant, abandonner leurs déambulateurs – qui, à ce qu’on me glisse dans l’oreillette, font désordre dans l’impeccable ordonnancement parisien, et seraient la cible de la prochaine votation citoyenne des bobos-Parigots : « Voulez-vous plus ou moins de déambulateurs ? » . Au fait : ça caille, en ce moment. Et attention au verglas.

Même motif, même punition

( Monsieur Attal Premier Ministre… pfff… il a passé quoi ? cinq mois à l’Educ’Nat’, juste le temps de faire apprécier du tranchant, de la détermination, un autre caractère que l’ectoplasme universitaire précédent, et hop un p’tit tour de chaises musicales ! Il est brillant, certes, et jeune, et tout et tout. Mais voilà : il quitte une besogne à peine abordée, ça fait bâclé ; il va se griller à ce nouveau boulot, et puis après ? c’est une ânerie, cette nomination, et je suis poli. Madame Borne faisait très bien son job, courageusement, avec les 3 bouts de ficelle et les munitions calibre 49-3 dont elle disposait ; c’est ici une fois de plus une tentative d’effet « wahou » , et une gaminerie supplémentaire. D’erreur de distribution en poudre aux yeux, on s’enfonce, là… )

Mais je lisais hier – j’ai pu constater de visu sur des spécimens l’état lamentable des bagnoles – que l’entreprise Zity, filiale de Renault, et qui propose des voitures électriques (des Dacia, en fait) en libre service à Paris, jette l’éponge. Ex-ac-te-ment les mêmes causes que le naufrage de la tentative Autolib de monsieur Bolloré… squat des voitures, dégradations, fiestas à bord, négligences, fumette, beuveries, vols et vandalisme… des poubelles en devenir, les belles Zity blanches et vertes. De même que les trottinettes de flottes, etc : Paris dans toute sa splendeur, ou comment transformer de l’or en plomb.

Re-re-re-disons le : pas de contrôles, pas de sanctions, pas de surveillance idoine (*), et tout tourne obligatoirement en eau de boudin à Paris, parce que c’est ça, Paris : incivilités, délits impunis tant qu’on en veut, agressivité, je-m’en-foutisme, saleté, mocheté – les tags, tiens ! c’est l’esprit ambiant. Je sais, je suis un vieux ronchon, je radote. En attendant, toute initiative basée sur un minimum de confiance dans le civisme est vouée à l’échec. Tant pis pour ceux qui tentent de vivre, corrects, et correctement, dans cette ambiance délétère.

Réarmement, a dit hier Macronious… tiens, si nous le prenions au mot ?

Tibert

(*) et puis pas d’entretien sérieux : à vrai dire, c’est un cercle vicieux, dégradations, découragement.

L’info : moderato quant à biler

Oui, je sais, le titre… ?? j’explique : la Cour des Comptes, qui donne des avis, parfois des bons points, et plus souvent des réprimandes, des coups de pied au cul (*), est sur la sellette ces jours-ci. Elle a en effet, sous la direction de monsieur Moscovici, « retenu » , « mis sous le boisseau » , « retardé » un rapport factuel et très critique sur la politique gouvernementale concernant l’immigration illégale : politique incohérente, dispendieuse et inefficace. Ce rapport, se justifie monsieur Moscovici, aurait interféré avec le débat sur la nouvelle loi Immigration ! Il a finalement été publié le 4 janvier… au lieu du 13 décembre. Entretemps, les parlementaires ont débattu sans avoir connaissance de ces informations, pourtant en plein dans le sujet.

Bref : il y a les « bonnes » informations, braves gens, qu’on vous balance sans états d’âme, et puis celles, désagréables, à contre-courant, qu’on planque sous le tapis, des fois que… ça pourrait interférer, n’est-ce pas… vous amener à des jugements dommageables, regrettables… pour monsieur Moscovici, ex-ministre de Mitterand, ex-LCR trotskiste du temps d’Alain Krivine, ex-PS tendance Strauss-Kahn, et probablement toujours le coeur bien à gauche, façon « entrez, entrez donc, on va s’ serrer, y a pas d’ souci » , le rapport de sa boîte tombait mal : il allait de guingois, pas dans le bon sens. Alors il vous-nous l’a planqué… momentanément… dans notre intérêt, croyez-le bien ! pour nous ménager.

Ici et là on demande la démission de monsieur Moscovici : c’est, à mon humble avis, le minimum ; on pourrait invoquer la forfaiture. Nous payons tous pour que la Cour des Comptes fasse un boulot utile au pays, pas pour le compte d’un parti ou d’une sensibilité politique – largement minoritaire sur ce dossier, tout le monde le sait. Même madame Panot, « Radio-Mélenchon » , qui fait semblant de l’ignorer.

Tibert

PS – Une bien bonne, pour vous détendre un peu… La Montagne, le canard auvergnat de référence, plastronne : « Le Puy-de-Dôme en tête du palmarès du Monde des dix destinations vacances 2024 « sans avion » . C’est ma foi vrai : on vient dans le Puy-de-Dôme, mais pas en avion ! Normal : l’aéroport de Clermont-Ferrand est moribond, « Air-France m’a tuer » , tout est recentré à Lyon. Quant au train… ouhlala… parlez pas des choses qui fâchent.

(*) Normal : ce sont les trains en retard qu’on pointe, pas les autres.

Alternatives à Venise

Le Pas-de-Calais en a ras les bottes, des inondations… c’est encore re-re-rebelote et dix de der ces jours-ci : l’Aa (court cours d’eau, bien connu des cruciverbistes), la Canche, la Liane, la Lys… tout ça déborde, et c’est terrible, parce qu’on ne peut rien faire contre l’eau.

Enfin, si, on peut, ou plutôt on va pouvoir ! Ce qui est cuit est cuit, trempé fichu, les baraques inondées, c’est trop tard, les habitants sont nombreux à baisser les bras : ils s’en iront, écoeurés. Conscient de la désespérance des habitants de ces cités lacustres malgré elles, le gouvernement a réagi… deux ministres ont mis des bottes hautes, sont venus affronter les colères, les pleurs et les récriminations : c’est que c’est, comme d’hab, la faute au gouvernement ! Pourtant…

On a bétonné bétonné ; on a arasé déplanté artificialisé aplani construit bâti cimenté étanché goudronné… le résultat c’est que l’eau ne peut plus s’écouler. Alors, elle reste, l’eau… où voulez-vous qu’elle aille ? eh bien il va falloir construire autrement.

Les parkings de supermarchés asphaltés à perte de vue, c’est mort, c’est nul : des plots engazonnés, des grillages de sol sur de l’herbe, des drains, des pentes calculées. Evidemment les caddies auront du mal à y rouler, chargés des packs de bière… eh bien il faudra réinventer d’autres caddies. Et accepter de patiner un tantinet dans la gadoue. Songez, le ministre Véran, dans un éclair de lucidité et de parler-vrai, énonce qu’il faudra déclarer certaines zones, inconstructibles ! c’est pourtant une évidence, le bon sens même, et l’on a trop longtemps compté sur la chance, le ciel, la baraka, la crue centenaire, construit n’importe où, « les pieds dans l’eau » : eh bien les pieds dans l’eau, finalement, ça n’est pas le pied, c’est même horrible.

Venise va mourir, c’est annoncé : les hordes de touristes s’y pressent pour constater la chose, cocasse télescopage puisque c’est d’abord le tourisme qui tue Venise. Nous avons dans le Pas-de-Calais et ailleurs – la Haute-Saône, tiens ! – une relève qui nous tend les bras, des cités lacustres en devenir, des Grands Canaux majestueux à imaginer, des Ponts des Soupirs à bâtir, des vaporetti du 6-2 ou du 7-0 pour véhiculer les travailleurs et les badauds, entre Dorsoduro et Canareggio du coin. C’est un défi ? c’est un défi, mais au lieu de maudire le ciel, ça pourrait motiver les hommes. Et puis c’est beau, l’eau, quand on sait vivre avec.

Tibert

Paul Pote et l’art

( Tiens… un fait d’hiver bien de chez nous : deux aigrefins férus d’informatique délinquante… ils ont arnaqué plein de gens sur Internet, des mèls bidon, soi-disant des problèmes de recouvrement d’amendes ; « connectez-vous pour régulariser gnagnagna… » (faux site Houèbe pour récupérer les données de cartes bancaires, etc, mécanique bien connue !) . On les a gaulés, les deux petits Mozart de l’escroquerie, ils sont jeunes mais majeurs ; ils ont avoué leurs méfaits, et, tenez-vous bien : c’est l’ « appât du gain » qui les motivait ! incroyable… En somme, ils ont une bonne excuse, à l’insu de leur plein gré ; l’article cité plus haut conclut donc, logiquement : « Ils ont été remis en liberté avec une convocation devant la justice » . C’est cool, non ? On est bien protégés. )

Et puis, derechef, la censure, la censure des Gardiens de la Pureté de la Gauche Incontestable et Radieuse (à part quelques ratés, le Goulag, Staline, Cronstadt, Guepeou, NKVD, Stasi, Kampuchea Démocratique, Tien-An-Men 1989, Kim Jong MachinTruc, les Gardes Rouges 1967, Budapest 1956, les procès de Moscou 1936, la Kolyma, et j’en oublie) : les antifas n’aiment pas l’opéra, si c’est une femme accablée d’un pedigree impur qui dirige la chose. Beatrice Venezi a le très grand tort d’être la fille de Gabriele Venezi, ancien dirigeant du parti néofasciste Forza Nuova dans le courant des années 2000 ; ce qui aggrave son cas, c’est qu’elle est aussi conseillère de l’actuel ministre italien de la Culture dans le gouvernement Meloni : double tare. Les antifas du 0-6 ont ainsi tenté de faire obstacle à la musique, vu que c’était à leurs oreilles une musique d’ extrême-droite. Remarquez, c’est de bonne symétrie : Offenbach, Meyerbeer, Hindemith… et d’autres, furent proscrits sous le 3 ème Reich : musique juive ! Un partout, la balle au centre.

Tibert

Crit’huîtres 4

La fin de l’année s’annonce sinistre : des tas d’huîtres sont interdites à la vente et à la consommation en cette fin d’année – pourtant obligatoirement festive : rendez-vous compte, pour passer proprement en 2024, on est censés avaler des Numéro 3 sous le gui, avec un trait de vinaigre à l’échalote et une giclée de muscadet, puis jeter les coquilles vides derrière nous en criant « encore une que les Dugenou (les voisins, NDLR) n’auront pas ! » . En cause, l’émission de particules fines nocives pour les bronches puis les intestins (la fameuse vignette Crit’muche, graduée de 1 à 5, et qui règle nos jours et nos nuits dans les agglomérations écolo-dévotes). Cerise confite sur la bûche de Nouvel An à la crème au beurre (beurk…), dès le 1er janvier 2024 certains centres-villes seront interdits aux livreurs DélivéRoues, Hubert-Hit ou Jeusttitte, même sur trottinettes électriques, porteurs de plateaux d’huîtres elles-mêmes porteuses de germes de particules fines entérodélétères.

Il me souvient, mais je blasphème, de certains évènements liés au Grand Confinement Covid (le GCC) de 2020… la pollution des bagnoles ? rien du tout ! C’est ce qui a été démontré de façon spectaculaire – et passée inaperçue ou sous silence – (je cite ici un article fort sérieux) « quand des pics de pollution ont été enregistrés pendant les périodes de confinement… Il y a eu trois alertes aux particules fines en 2020 en Ile-de-France, dont deux pendant les périodes de confinements marquées par une très forte baisse de la circulation automobile. Rappelons que les émissions les plus dangereuses pour la santé, celles de particules fines, ne sont liées que de façon minoritaire à la circulation routière (entre 25 et 34% en Ile-de-France et entre 13 et 15% dans le reste du pays) » .

Moralité : de une, on se fout de nous avec la soi-disant responsabilité-nocivité massive des bagnoles – les gros SUV, what else, madame Hidalgo ? votre cible désignée pour tenter de conserver la mairie de Paris – , bref la faute aux braves gens qui ont besoin d’utiliser leur voiture ; on nous enfume, c’est le cas de le dire, avec ces supposées voitures propres que sont les électriques, batteries made massivement in China, bourrées de métaux rares – et vachement lourds ! – qu’on extrait à grand renfort de cochonneries pour les pays où ça se fait (mais pas trop chez nous, rassurez-vous). Et de punir les ménages modestes, coupables de ne pas pouvoir changer leur vieux clou : puisque c’est ça ils ne pourront plus circuler en centre-ville, et toc !

« Salauds de pauvres » , disait Gabin… c’est la devise écolo du moment. Mais que ça ne vous empêche pas de réveillonner joyeusement, huîtres ou pas. Passez en 2024 dans la bonne humeur, les idées claires et sans embarras intestinaux, c’est mon voeu le plus cher.

Tibert – « A l’an que vèn ! Que se sian pas mai, que siguen pas mens. » Je vous laisse à votre traducteur gougléen favori, si vous n’entendez pas le provençal.

Faute de plaisir

( Le Tiktokeur qui se vantait de se la couler douce grâce aux allocations financées par des Français masochistes et bosseurs… il rétropédale ! ooups, énonce-t-il, contrit, repentant, faites excuse, j’ai peut-être été trop loin… c’est que ça commence à sentir sérieusement le roussi pour lui, cette affaire : d’aucuns menacent de lui faire la peau, et puis les administrations sont à ses basques, vexées… a) qu’on puisse profiter indûment de leurs largesses, qui sait ? ; b) qu’on ait le culot de le proclamer. Un bon gars, donc, finalement… avec un poil d’orthographe correcte en plus, c’est une affaire qui aura trouvé une fin heureuse et morale. Comme quoi la sagesse lyonnaise a du bon : quand on a du bien, il est sage de ne pas l’étaler ; il est même pertinent de le cacher. )

Et puis monsieur Ruquier quitte la tranche du 20 h. sur BFM, après une expérience décevante et qui tourne court. La raison, paraît-il, c’est son « absence de plaisir » . Bon… derrière cette formule policée, typique euphémisme de façade pour une entrevue se concluant par « vaut mieux qu’on arrête là (= t’es viré), tiens, tu signes ça » , il faut lire la violence d’un constat d’échec : la tranche de temps numéro 1, le Praïme Taïme, le moment chéri des annonceurs et des analyseurs de parts de marché, ne captait pas assez d’audience. CNews lui piquait ses clients ! même le Service Public, ses nouvelles à la sauce Bonne-Pensée, ses petits bistrots-épiceries de village, ses somptueux panoramas du Tarn-et-Meuse … le Service Public arrivait à se montrer moins pire.

Ruquier m’est toujours apparu comme un funambule rigolard, un touche-à-tout ricaneur. C’est le rictus systématique, la pirouette obligée qui court-circuite toute réflexion sérieuse, le bon mot qui guette, façon « … yau d’poële » ou « …poil au nez » (rires) au bout d’une tirade. Fatigant ! et puis le bordel des discussions qui se superposent, anarchiques. Bon, ça a son public, Bouvard à la radio faisait ce genre de truc à ressort et pied-de-nez, mais traiter l’information c’est d’une autre exigence. Voilà, Ruquier donne l’image d’un type incapable de sérieux… Le matériau brut des infos de base, nous l’avons, en abondance, touffu ; nous le rabâcher ne sert à rien. Il nous faut des éclairages, des points de vue pertinents, des corrélations ; au diable les calembours et les mots d’esprit.

Tibert

Trois miettes d’Extrême

1 – Cette phrase, dans le Parigot, à propos des propos de François Bayrou, inoxydable juge de paix de l’extrême-centre : « Chaque fois qu’on donne un coup de barre à droite, ou à gauche, on se déséquilibre, hors notre équilibre, c’est notre identité  » . Evidemment, « hors » c’est « or » , qui en principe introduit une proposition incidente. Mais bof, hein, le lecteur corrigera de lui-même, pas vrai ? Accessoirement, on peut aussi se demander si l’identité Bayroutesque est due à son équilibre, ou si son équilibre tient à son identité ? la pensée-Bayrou me dépasse, je le sens.

2 – Cette provoc’ sur Tiktok (ça rime ! ) et rapportée par La Montagne, qui de temps en temps traite d’autre chose que du Clermont-Foot et du rugby ; le Fig’ragots également en parle : un type, qui assure ne rien foutre et bien vivre, et se lève à midi ; les Français bossent pour lui ! APL, RSA, autres allocations diverses et variées, le fric lui tombe dans la poche sans effort, il met même 600 euros de côté par mois ! Bref, ce type a été identifié, « une enquête est en cours » , il paraît qu’il se vante… meuuuh non il ne touche pas tant d’aides que ça. Et, rien ne cloche dans son dossier d’allocataire : il plastronne, mais sans tricher. Aaaah… si je comprends bien tout est normal, alors ? soyons extrêmement heureux de collaborer à son bien-être oisif.

3 – Confirmation claire et écrite dans un communiqué de LFI, les Insoumis… il s’agit de l’attribution de postes de direction pour une commission parlementaire concernant l’Outre-Mer, je cite : « l’extrême droite et ses composantes (Les Républicains, Renaissance, Horizon et le RN) ont trusté l’ensemble des postes ou presque de cette commission d’enquête. » On ratisse large, à l’extrême-droite, mais vous noterez que le PS a pu y échapper ! eu égard à ses antécédents nupéssiens. C’est ainsi extrêmement simple : le parti de Macron, le parti de Philippe, le parti de Ciotti, c’est de l’extrême-droite ! Voilà un paysage politique nettement plus lisible, vous admettrez. Avec LFI c’est plus simple !

A part ça c’est Noël, le Petit Jésus, la crêche, les Rois Mages, et toutes ces sortes de choses. Ce fut une fête chrétienne, ça avait de la gueule et de la ferveur ; c’est depuis longtemps et simplement la fête aux achats inutiles et aux commerçants, qui, eux, se lèvent le matin pour bosser, ni APL, ni RSA… même pas un petit Pass Navigo gratuit.

Jingle bells, jingle bells…

Tibert

Voix off, vous dis-je

( Tenez, le Mur des Lamentations continue… le Monde : les pauvres enfants d’immigrés vont être désormais tenus à une démarche volontaire pour être vraiment Français ! avouez, c’est épouvantable, non ? une dérive droitière, bien évidemment ! la nationalité, pas automatique ?… ma foi, si le choix existe de ne pas être Français, c’est mieux, non ? un degré de liberté en plus… on peut encore dire zut ; il y a paraît-il des jeunes qui haïssent notre pays, et même ses habitants : eh bien ils pourront ainsi le manifester. )

Et puis j’ai revu un bout – le bout controversé – de « Complément d’enquête » sur Depardieu : c’est de la voix-off ! même moi je suis capable de décaler une bande-son de l’image qui va avec, c’est vous dire. On entend G.D. dire de grosses cochonneries, ça c’est sûr, ou alors c’est super bien imité, mais en voix-off. On fait dire n’importe quoi à n’importe qui, comme ça : tenez, je dis à ma femme, au petit-dèj, « passe-moi le beurre, veux-tu ? » : vous mettez ces quelques secondes de son en voix-off sur une scène torride genre « Dernier tango à Paris », Maria Schneider à plat ventre sur le plancher à point de Hongrie dans un appart’ vide à Passy, et hop, c’est moi le gros cochon pervers. Heureusement que vous ne connaissez pas ma voix, sinon je vous dis pas.

Dernière remarque : pourquoi ce magazine télé consacré à G.D. et ses possibles turpitudes ? il n’y a pas autre chose d’intéressant à raconter ? C’est ça le reportage, coco ? bien crapoteux, bien salace…

Tibert

Jeu de fléchettes

( Le point Godwin tout de suite, quasiment Adolf Macron, « les heures les plus sombres » … la loi Immigration déclenche chez nos élites de gauche des torrents de lamentations. Voyez ces intellectuels (enfin, Cantona l’ex-footeux, intellectuel…) qui crient au loup ! je cite : … ce texte qui « fracture les fondements de la République, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale ». La préférence nationale ? c’est tout naturel, des centaines de pays très bien, démocratiques et tout et tout, la pratiquent, et ils ont raison. De la xénophobie ? des priorités naturelles ; nier la préférence nationale c’est du sadisme et du mépris vis à vis de notre communauté citoyenne.

A ce sujet, lors de la campagne des retraites, 70 % d’opposants au texte, les LFI et consorts hurlaient pour exiger qu’on se soumette au peuple ! à rebours, sur l’immigration, 80 % sont « pour » serrer le robinet, mais là pas question d’écouter le peuple ! Quels cons, ce peuple ! Brecht le disait bien, d’ailleurs, « il faut dissoudre le peuple » .

Voyez le mur des lamentations – Pediamart : « Le réveil est, pour beaucoup, difficile en ce mercredi 20 décembre. L’une des pires lois sur l’immigration – le texte le plus répressif depuis quarante ans … bon, j’arrête là. C’est Trafalgar, la Bérézina et Waterloo additionnés. La tête couverte de cendre… « les heures les plus sombres », vous dis-je. )

Et puis une vieille histoire qui refait surface, si j’ose cette image : Steve Maia Caniço, noyé dans la Loire à Nantes en 2019, suite à une teuf abusive mais réprimée par la police dans des conditions de fermeté contestables… la justice suit son cours, clopin-clopant, et là c’est le commissaire qui fonctionnait à l’époque sur cette affaire qui est sur la sellette, devant le tribunal correctionnel… quand dans un délit classique, crapuleux, sexiste, n’importe quoi, le « suspect » est nommé dans les journaux par O., M. ou X, ou carrément rien du tout, ici c’est en clair ! le nom du commissaire et son prénom. Ne manque plus que sa photo, pour qu’on puisse l’agresser sans risque de se tromper, une cible à fléchettes dans le dos.

Tibert