Du flot impétueux des lois en devenir

Allez, avant les sujets qui fâchent, les sujets légers. Je lis, un peu de tout, les emballages de biscuits, les dépliants publicitaires, les romans lisibles, les… bref je lis, et j’ai souvent l’occasion de relever des perles. Releveur de perles, ça c’est un métier qu’il est bien ! tenez, c’est un polar suédois qui se passe en Scanie (la Côte d’Azur de là-bas), et c’est traduit en français, oeuf corse, je n’entends que couic au suédois méridional. Le commissaire Velet vient de prendre une prune sur son pare-brise…

« (…) Le procureur Annette Brölin [une belle jeune femme, NDLR] sera obligée de venir au tribunal me rappeler à mes devoirs.

Il jeta le papillon dans la boîte à gants et se dit de nouveau qu’elle était très belle. Belle et séduisante. Puis il pensa au petit pain… »

Superbe et fascinante boîte à gants… ça fait au moins deux fois que le commissaire s’excite sur sa beauté, sa séduction.

Bon, c’est pas tout ça, mais après la culture, le coup de gueule. Notre ministresse du Grand Paris, la Très Verte Duflot,  veut une loi. Une loi pour cadrer les opérations de la zone dite de « La Défense », parce que, paraît-il, ça yoyotte là-bas, il y a des embrouilles, etc.

Et si la concierge de l’immeuble voisin sort les poubelles en faisant du raffut sous sa fenêtre à l’heure où elle [Mâame Duflot, NDLR] roupille encore, il va falloir une loi. Quand on est ministre, on fait des lois, non mais.

Puis-je humblement rappeler à notre ministre de la Grande Ville Verte (verte, la ministresse, pas la ville, ah là là !) que les lois, moins il y en a, plus c’est lisible, efficace et pérenne, que c’est censé être d’intérêt général, donc le nouveau rond-point à la sortie sud-ouest de Villevieille-les-Gonesse  n’a pas besoin d’une loi. Nous croulons sous des monceaux de lois, raturées et amendées, qui plus est, des centaines de lois sont obsolètes et / ou jamais appliquées, bref la production massive de lois ineptes, inutiles ou les deux, est une tare de notre démocratie. Les lois, c’est comme les trous dans le gruyère : moins il y en a, meilleur c’est.

Tibert

Petites et grosses canailles, bis

La découverte d’un vaste réseau familial d’enrichissement illégal via des membres installés au Maroc (producteur de cannabis), à Paris (royaume des consommateurs de cannabis) et à Genève (fief des blanchisseurs de fric) me laisse à penser qu’on a trouvé là le paradigme de l’hypocrisie sociétale qui entoure cette question. Le paradigme : la forme cristallisée de la connerie qui règne sur le problème du cannabis.

On ignore si l’élue Verte – verte comme la couleur des feuilles de cannabis – du 13ème arrondisssement de Paris, membre de cette « famille », a démissionné, va démissionner, a démenti ou va démentir avoir démissionné. On ignore également si les 400.000 euros en liquide trouvés chez elle derrière le pot de crème de nuit sont venus chez elle à pied, n’y sont pas venus mais si, mais non, mais si, s’ils se trouvaient là à l’insu de son plein gré, si c’était pour faire les courses au Franprix du coin. Ce qu’on sait et qu’on voit c’est que le microcosme Rose-Vert est en émoi, ciel ! mon Dieu ! c’est affreux ! abasourdis, meurtris, tout ça : on les plaint (*).

On comprend mieux ainsi pourquoi on s’obstine en haut lieu à maintenir le cannabis dans la classe des drogues dures, cocaïne, crack, héroïne, amphétamines et j’en passe : l’illégalité permet certes aux petits malins, guetteurs, dealers, fourmis approvisionneuses, de se faire des fins de mois confortables ; mais elle permet aussi et surtout aux gros malins de se faire des couilles en or.

Qu’on en finisse avec ce cache-cache : le cannabis est dangereux, c’est évident, oui, certes, j’en suis bien d’accord. Pas plus, et plutôt moins que l’alcool, pas beaucoup plus que le tabac, du même tonneau que les anxiolytiques que l’on prescrit à tours de bras en France (sans parler du tandem anxio-alcool, waouhh !). Mais le cannabis est la cause d’une grande confusion dans la répression anti-drogue, complique inutilement le travail de la police, encombre inutilement les tribunaux. Qu’on réprime donc plus efficacement la vente et l’usage des drogues dures, et qu’on organise le marché légal du cannabis – avec les mêmes contraintes et les mêmes préventions que pour l’alcool, bien évidemment. Ce sera au gouvernement de se faire des couilles en or, mais ça il a l’habitude, et puis c’est plutôt une bonne nouvelle, ce sera autant qu’il n’ira pas chercher dans nos poches (on peut toujours rêver…).

Tibert

(*) Il y a pourtant des Verts, et même des Roses lucides, ça existe, tenez, le Ministre de l’Educ’Nat’, par exemple, et qui ont compris pourquoi le cannabis doit être légalisé, au moins en ce qui concerne la consommation personnelle.

Exercice de logique DSK-ienne

J’ai entendu et lu des extraits de réponses de monsieur DSK, alias Straus-Kahn, à des journaleux qui le pourchassaient de leurs micros et de leurs questions jusqu’en Corée (du Sud, la Corée, ça va de soi).

a)  » Je ne fais aucun commentaire sur la politique actuelle de la France« .

b)  » Quand quelque chose est bien, je le dis« .

Exercice : partant des assertions a) et b), explicitez l’opinion de monsieur DSK concernant la politique actuelle de la France. Je ramasse les copies dans 3 minutes.

pcc, le logicien fou.

Croissant pur beurre, suite

On me dit, on me dit… bien des choses sur mon précédent billet : l’affaire du pain au chocolat. Des inepties, des anathèmes, mais aussi des remarques pertinentes. Comme celle-ci : certes, monsieur Copé cite des faits réels, un exemple peut-être vécu : un gosse s’est fait piquer son pain au choco parce que des musulmans abusifs et agressifs ont estimé que LEUR Ramadan s’imposait à tout le monde. Mais, objecte-t-on (…taine et tonton),  pourquoi monsieur Copé cite-t-il ça, précisément ça, au lieu de citer autre chose, que sais-je ?  les pratiques scandaleuses des centrales d’achat de chez Carrouf’, MaMoutte, AuxPrés etc ?  hein ? ça aussi c’est un sujet de préoccupation. Les salades achetées 24 centimes au maraîcher de St Julien de Concelles, et qu’on retrouve à 1 euro 35 sur les gondoles des supermarchés… allez-y donc manger 5 légumes par jour, pour voir…

Et l’on me rebat les oreilles de la stigmatisation – la tarte à la crème du moment, la stigmatisation, ça stigmatise à tout va -,  de la course après le FN, de la dérive droitière de l’UMP.

D’abord, dérive droitière ? je ne vois pas où l’UMP a pu être perçue comme ancrée à gauche. Ou alors elle a levé l’ancre depuis jolie lurette. L’UMP est à droite, et c’est très bien comme ça, il faut des repères dans la vie. Si tous les partis étaient du même bord, la barque républicaine chavirerait.

La course après le FN ? certes… poids électoral intéressant, le FN. Je dirais… des appels du pied. Et alors ? le PS a bien fait des risettes aux Verts Ayatollahs, le Centre a caressé le PS dans le sens du poil : c’est le jeu des alliances et des renvois d’ascenseurs, rien que de très normal, s’agissant de partis.

Quant à la stigmatisation, alors là, les stigmates c’est une marque déposée Jésus-Le-Fils-de-Dieu. Le roi des stigmates, c’est lui, même qu’il les a fait toucher à Thomas, cet incrédule : « et des stigmates comme ça, hein, t’en as déjà vu, des comme ça ? « . Mais qu’est-ce, la stigmatisation ? un stigmate c’est une plaie en voie de cicatrisation, ou une cicatrice. Stigmatiser, c’est le fait de marquer pour, justement, laisser une cicatrice. Eh bien, si une entité a des travers condamnables et qu’elle s’obstine – par exemple, un groupe religieux décidément intolérant et conquérant –  je la marque négativement, et ça me paraît bien normal. Donc je la stigmatise ? si vous voulez… vous préféreriez que je la tacle ? ça vous plairait, « Copé tacle le vol du pain au chocolat ? » oui ? vous avez des dispositions pour le journalisme.

Tibert

De l'orientation politique du pain au chocolat

Ouh là là, mes amis, les voyages sans téléphone ni Internet c’est aff-ffreux ! Obligé de se taper des cafés dans les cafés où l’on trouve, miracle, un accès wi-fi (prononcer houaïe-faïe) gratoche. Forcément, ça énerve… mais bon, on a survécu.

Je reviens, et que vois-je ? qu’entends-je ? c’est ex-ac-te-ment pareil qu’avant mon voyage. Normal-Moi est normal, le PS continue de planifier le siphonnage systématique des poches des contribuables, nous avons toujours des armées mexicaines de parlementaires, de conseillers régionaux et généraux, de jardiniers, de mécanos et de cuistots fonctionnaires, fonctions régaliennes s’il en est. Mais bon… peut-être un jour, qui sait, une première-ministresse, ménagère avisée, s’avisera qu’on devrait fonctionner plus modestement, c’est-à-dire au niveau de nos moyens (nos moyens : ceux des contribuables, pas ceux des élus, je précise !).

Mais je lis aussi, et quelles vagues cela ne suscite-t-il pas, que monsieur Copé a embouché la trompette du racisme anti-gaulois, anti-« souchien », anti-blanc. Et il récidive, le bougre, via l’exemple du pain au chocolat arraché des mains du pauvre enfant qui n’aura pas eu son goûter pour cause de Ramadan obligatoire. Et je me dis que monsieur Copé, contrairement à ce qui se dit, n’a pas forcé son trait. Car quel tollé aurait-ce été s’il avait cité, non un pain au chocolat, mais une tartine de rillettes pur porc ? hein ? l’horreur totale, on l’a échappé belle.

Donc, relativisons, ça aurait pu être plus pire, comme on dit à Montréal. Il m’est d’ailleurs revenu que l’an dernier, se promenant tout en mangeant une viennoiserie, une jeune femme assez métissée blanc-antillais, bref un peu foncée de peau, s’est vue apostropher en arabe, puis, devant son incompréhension, en français, car elle violait le jeûne du Ramadan. Elle répondit assez vertement et on en resta là. Personnellement, je m’abstiens de manger quand je traverse, les jours de Ramadan, les rues fréquentées par les Maghrébins : c’est de l’autocensure ? non, de la prudence.

Mais je vous pose la question : en quoi le pain au chocolat confisqué par un musulman zélé et abusif  tient-il du discours de droite-droite ? tenez, je vous cite, sous Louis XIV, après l’abrogation de l’Edit de Nantes, le cas –  scandaleux, évidemment scandaleux – des curés catholiques qui faisaient l’appel à la messe du dimanche, et gare aux paroissiens qui ne pointaient pas ! qu’en dites vous ? que c’était scandaleux, je vous l’ai soufflé plus haut, une inadmissible atteinte à la liberté de culte, etc. Vous avez raison. Donc, fustigeons la tyrannie de la Calotte, ça c’est valable ; quant aux abus symétriques des musulmans trop pieux, il convient, et ça c’est de gauche, de s’en accommoder, c’est ça ? j’ai bon, là ?

Tibert

Salmigondis blasphématoire

Un cheval, une alouette : la recette du pâté d’alouette.

Henri Bauchau est mort… avant-hier. A Louveciennes, banlieue parigote. Ecrivain Belge, comme Amélie Nous-tombe, mais sans chapeaux destinés à relever la fadasse et maigre soupe littéraire. A tenter de trouver des échos de cette mort dans les canards, on perdrait son temps : Bauchau ? connaît pas. Tant pis pour eux.

L’Assemblée des Départements tenait congrès… « Les départements cherchent un sens à leur existence« , titre L’Hibernation. Quel sens ? le sens de la sortie, on l’espère ! pouvoir aller à cheval en un jour, pas plus, à la Préfecture… allez, du balai les départements, si l’on passait au 21ème siècle ? la Région fera farpaitement l’affaire, ça amincira les structures de gouvernement, leur donnera plus de réactivité. Amincir ça fait du bien – voyez Normal Premier, comme il est plus alerte depuis qu’il a minci.

Le blasphème est partout. Maintenant on veut traîner en justice (civile,laïque, hein, justice laïque !) ceux qui « blasphèment » une religion, les accusant de mettre en danger la vie d’autrui. En somme, plutôt que de s’opposer aux enragés et aux excités, on s’attaque à ceux qui risquent de contrarier les enragés. Chuuut ! faut pas les réveiller, ça les rend désagréables.

Notez bien, le blasphème c’est l’injure envers son Dieu – le sien, ou à la rigueur ses représentants patentés. Bien entendu, dans un état qui se réclame et s’inspire d’une religion obligatoire, le blasphème est un délit… tenez, en France, en 1766, le Chevalier de la Barre, qui avait omis de saluer une procession (catholique, what else ? ), eut le poing droit coupé, la langue arrachée, et fut décapité avant qu’on brûle son corps (insigne clémence obtenue en appel, car « normalement » le programme des réjouissances prévoyait le bûcher sans décapitation). Qui c’est qui veut pas saluer la procession, maintenant ? hein ? non mais…

Personnellement je doute fort que les gars qui caricaturent Machin ou Truc y croient, à Machin ou Truc : il ne s’agit donc pas, en ce qui les concerne, de blasphème : ce sont des entités abstraites qui ne leur sont rien, on ne blasphème pas rien. Et dans un état laïc, le blasphème ne dérange que les religions concernées ; la Justice n’a pas à en connaître. Que les grands Mamamouchis offensés les excommunient donc, ou équivalent, ça leur fera les pieds, aux caricaturistes.

Tibert

1244 para(chutes)-publics

Il existe chez nos gouvernants, pour évacuer les budgets qui dérapent et les dérives de gestion trop visibles, il existe donc, disais-je, la solution de créer des « Agences Publiques ». Et (*) ça fonctionne si bien, que tout ça finit par aboutir à 1244 agences, rien de moins. On en pourrait dresser un inventaire à la Prévert, Popaul-Emploi par exemple, ou le CNC pour le cinoche… (**)

C’est u lièvre que « Le Parigot hier en France » a levé, mais comme l’article développé était payant, je me suis rabattu sur sa version gratosse chez Le Figaro. « Le grand gaspillage des Agences Publiques ». Car tandis qu’on nous fait les poches à fond à fond le plus légalement du monde – on a voté pour, non ? – les Agences Publiques vivent apparemment sur un grand pied, insouciantes de la Crise et du Redressement (progressif, attention, progressif, en deux ans) de la France. Leurs budgets se cumulent à environ 65 milliards d’euros, rien que ça : on devrait bien pouvoir y gratter quelques picaillons, nous  disent les inspecteurs de l’Inspection Générale des Finances.

Lisez, mes amis, l’article du Figues-Haro en question. Vous comprendrez mieux pourquoi on a besoin de nos petites économies, en haut lieu.

Tibert

(*) Je sais, je sais, on ne devrait jamais commencer une phrase par « Et », encore moins un paragraphe. Mais (idem, « mais », même punef, jamais en début de phrase !) les règles stylistiques sont faites pour être enfreintes, avec discernement et Moderacion, caramba !

(**) Il existe même l’ubuesque et oxymoresque CNFPT : Centre National de la Fonction Publique  Territoriale  !!  une suggestion : et si l’on déléguait en Province des bouts du CNFPT  ? ça donnerait les DTCNFPT : Délégations Territoriales du Centre National de la Fonction Publique Territoriale. Chouette, non ?

Parti(e) pris(e)

La journaliste Caroline Fourest « prise à partie » à la Fête de l’Huma… vous pourrez voir sur le site dont je viens de vous donner le lien, la prise à partie » en question.

Au courrier des lecteurs de L’Humanité – canard que je ne consulte que fort rarement, je l’avoue – un intervenant rouspétait hier car selon lui « prise à partie » comportait une « grossière faute d’orthographe ». Le sujet méritait plus que des commentaires de type formel, mais bon… alors, où est la faute d’orthographe ? hein ? « prise à partie« … Madame Fourest étant féminine (féministe, même), « prise » ça colle… partie, pardi ! le monsieur voulait sans doute qu’on écrivît « parti » : »prise à parti« . Parti communiste, bien entendu, ou Parti de Gauche, à la rigueur.

Alors qu’en est-il ? eh bien, chers auditeurs, c’est « prise à partie« . Juridiquement une « partie » c’est l’un des deux partis qui s’opposent, le plaignant et la partie adverse, le défendeur. « Prendre à partie » c’est attaquer, quasiment en justice. « Prendre à parti » c’est du charabia-n’importe-quoi. Merci Maître Capello.

Merci Maître… mais derrière cette importante mise au point formelle, et quelle que soit l’opinion que l’on puisse formuler sur les positions politiques de Caroline Fourest, on doit dire haut et fort – après avoir vérifié l’orthographe – que la liberté d’expression est essentielle à la démocratie ; que ceux qui tentent de la baillonner sont des sectaires et des nuisibles ; que le débat était possible (on  était là pour ça, en principe) et donc que rien n’excuse les vociférations et les intimidations. J’ai assez critiqué les lois liberticides dites « mémorielles » qui dictent la Bonne Histoire sous peine de poursuites ; au vu du sabotage du débat dont je vous parle, les intervenants musclés et tapageurs y ont donné une assez bonne idée de ce qu’ils proposent comme forme de démocratie.

Tibert

N'importe qui sauf…

Je vois les gros titres des divers torchons journalistiques spécialisés dans la glose vaseuse et inutile sur des évènements déjà survenus, assimilés, digérés. Je vois tous les jours des accroches en Une, du type « Oh François, ohé monsieur Hollande, on va où là ? qu’est-ce que vous foutez ? y a le feu gnagnagna… urgence… bougez-vous… on est déçus… ».

Je vois la cote (pas la côte – côtes-du-Rhône, côtes de Nuits, miam… , non, ni la cotte : la cote, quoi, le baromètre d’amour !) de monsieur Normal Premier se mettre en berne tous les jours un peu plus. Et je me dis, je vous le dis aussi car je suis partageux sur ce plan-là :

Quoi de plus normal ? le programme était le suivant :

– 1° premio – déboulonner Nicolas S. Ne plus voir Nicolas S. Chasser le Petit Nicolas. Du balai, du vent, dehors, marre de Nicolas Sarkozy. Et tous les journaleux de la planète journalistique de hurler dehors Sarko.

– 2° deuxièmo – défaire tout ce que Sarko a fait. Bon ? pas bon ? on s’en fout. On défait tout.

– 3° troisio – ensuite ? heu… ensuite… voyons voir… hem… eh bien…quelqu’un a une idée ?

Tibert

Rappels de piqûres, et inversement

Le dimanche, on a la paix dans sa boîte à messages, pas de spam, pas de pub’ : ça fait du bien. Le dimanche on a les journaux-sur-Toile étrangement identiques à ceux du samedi soir. En somme, ça roupille sur l’Internet, le dimanche. Sauf que, sauf que… ah si, le Figaro a pondu un truc « de fond »… ‘ctionnaires, ce marronnier journalistique. « Et si on s’attaquait aux privilèges ? »

Et si ma tante en avait deux, ce serait mon oncle…

Car le statut inique (lit. : inique : « qui n’est pas égal ») de la Fonction Publique colle à la démocratie française comme la bernique à son rocher, depuis la Libération de 1945 : 66 ans de crypto-Démocratie Populaire, intoxication aigüe. L’Etat, et surtout l’Etat-PS, aura un mal fou à se réformer – se renier – en revenant à des principes sains et républicains :

de démocratie : Un Droit du Travail, pas deux… les Français sont supposés égaux… mais cause toujours, la Première Classe et les grouillots…!  le salaire des 6 derniers mois contre les 25 « meilleures » années, l’indéboulonnable contre la plume au vent, etc.

de bonne gestion : la grande majorité des Services Publics peut être assurée par des salariés « ordinaires », ou des sous-traitants, à la triple condition 1) de cahiers des charges exigeants et précis, 2) de remises en concurrence fréquentes, 3) de contrôles sérieux. La Fonction Publique Territoriale, notamment, regorge de fonctionnaires inutiles – non pas inutiles parce qu’ils ne bossent pas, je n’en sais rien (*) ; mais inutilement fonctionnaires : leur statut « public » est injustifié et ruineux. Ce n’est pas une fonction d’Etat que de nettoyer les talus sur les Départementales.

Bon, je l’ai déjà écrit, tout ça… plusieurs fois.. et ça avance pas des masses… je vous le demande, à quoi ça sert que Tibert y se décarcasse ?

Tibert

(*) Les blagues sur les Fonctionnaires ? rien que des méchancetés malintentionnées, de la jalousie… tiens par exemple, celle-là concerne une Administration Départementale que je ne nommerai pas, par charité : dans chaque équipe, il y a au moins 2 types qui bossent : celui qui surveille celui qui surveille si le Chef n’arrive pas.

PS – Ah j’oubliais ! trèèès important ! Johnny Halliday, ayant eu.. et ayant quitté l’hôpital de … pris l’avion de …. vers… arrivé à … est actuellement allé pisser. Un scoop, carrément.