Foot et pub, et vice-versa

( « A ma zone Praïme » , si vous êtes abonné à ce robinet de vidéos états-uniennes, va certainement vous demander un supplément d’environ 3 euros par mois pour échapper au découpage de vos séances par de la pub. C’est de plus en plus la règle : la pub vous emm… vous ennuie, sinon plus ? eh bien, payez ! preuve par (A + B), si vous ne l’aviez pas déjà ressenti, que la pub c’est vraiment une purge ! Avant le JT de 13 heures, sur les chaînes nationales, par exemple, c’est le déferlement des promos pour les bagnoles : des nanas au bord de l’orgasme à caresser le tableau de bord, des couples (*) extatiques fendant l’espace dans leur Alma-Rofeo ou leur Béhème silencieuse et planante… et tout ça pour seulement 299, ou 399, ou 499 euros par mois. Donc, vous voulez bouffer de la vidéo, hollywoodienne, et sans pub ? payez ! )

Et puis sur une chaîne télé, hier soir, on montrait un enregistrement des chants des supporters du PSG (le foot à Paris, au moins 80 % de professionnels non-Parisiens) lors du dernier match contre l’OM (le foot à Marseille, à peu près même proportion de joueurs non-Marseillais). Ignoble ! en gros, tous les supporters marseillais seraient des homosexuels masculins, en termes moins châtiés. Le chroniqueur qui commentait ces images lamentables déplorait cet état de choses, mais « on n’y pouvait rien » , ils chantaient tous ! C’est faux, on y peut ! Premio, il existe des instances nationales du foot, et elles doivent sévir sans faiblesse. Matchs à huis clos, matchs annulés, pénalités financières, les moyens existent de combattre ces comportements infâmes (à défaut de combattre ces idées, mais là c’est affaire d’ éducation, qui est devenu un gros mot). Deuxio, le délit de « manifestations homophobes » existe : on ne peut pas punir tout un stade ? certes non, mais on peut identifier 40 « chanteurs » au hasard, les punir selon les barèmes en vigueur, et l’on recommence la fois d’après. On appelle ça l’ exemplarité de la peine, mais ce concept n’est pas très en vogue, semble-t-il.

Tibert

(*) Petite digression statistique : amusez-vous à analyser-compter les scènes de pub avec couples. Ils sont, vous verrez, massivement d’origines ethniques différentes, parfois féminins-homosexuels (curieusement, pas de couples mâles). C’est désormais quasi obligatoire, c’est la norme, on a exclu de la pub les banals couples caucasiens hétérosexuels. Sans doute que ça ne fait pas vendre ?

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