Verte, la revue de presse

Le ministre de la Justice, monsieur Dupont-Moretti (disons EDM pour faire court, ne pas confondre avec un oedème), a courageusement accepté une invitation à débattre avec les Verts, qui en ce moment se font leur université d’été. Occasion, sans doute, de se raccommoder quelque peu avec eux… ils sont en effet en froid, depuis certaines déclarations d’ayahtollisme – auxquelles je souscris, ce d’autant plus que la Verdure affichée s’infléchit clairement, désormais, dans un discours qui flirte avec la Mélenchonnitude. Il faut croire que les sensibilités féministes les plus radicales sont également bien représentées chez ces écolos décidément attrape-tout : EDM s’est fait chahuter lors de sa visite ; voyez la photo illustrant cet article.
« Le pouvoir me fait bander», peut-on lire sur certaines pancartes (*) vindicatives brandies lors de sa visite chez EELV. Eh oui, c’est en référence à une phrase d’EDM commentant il y a un temps les développements du mouvement #metoo : « Mais il y a aussi des femmes que le pouvoir fait bander». Que n’a-t-il pas dit là ! ça méritait donc qu’on lui renvoie sa citation à la gueule : figurez-vous que les femmes, beurk, ne s’intéressent en aucun cas au pouvoir  😉  ; quant à bander…

Pourtant, il est des femmes que le pouvoir semble intéresser, voire plus, et  qui y sont arrivées ! voyez Angela, voyez Ursula, et bien d’autres. De plus, sémantiquement parlant, pouvoir et bandaison sont intimement liés : si l’on ne bande pas, on ne peut pas, on est impuissant… bander, c’est pouvoir, et vice-versa parfois. Pouvoir quoi ? LE pouvoir, quoi ! c’est bandant, non ? demandez aux Verts.

Tibert

(*) Pancartes en carton recyclable, ça va de soi. Ceci étant, on l’avait invité : si c’était pour lui « faire sa fête», c’était un piège, pas une invitation.

One thought on “Verte, la revue de presse”

  1. … Mouahhahhahh ! Ca me rappelle « Zazie dans le métro » et son perroquet La Verdure : « Tu causes, tu causes : c’est tout ce que tu sais faire ! »
    J’ai été Rédac-Chef d’un mensuel écolo consacré à l’architecture non-polluante et aux énergies renouvelables pendant plusieurs années… Un jour, je me suis rendu compte qu’une part importante de notre « lectorat » se politisait très nettement – au détriment de la mission initiale du canard, purement pragmatique – en intervenant fréquemment dans le « courrier des lecteurs » de façon de plus en plus agressive. J’ai laissé tomber. (C’était le bon temps de No-well Mamère & consorts… même qu’aujourd’hui, je devrais mettre « consœurs » pour rester politiquement Korrect…)
    Sans disconvenir un seul instant de l’urgence de l’utilité d’une prise de conscience écologique, je ne crois pas que sa « politisation » soit le meilleur chemin pour parvenir aux buts qu’elle s’est fixés ; surtout en notre époque de verbiage incontinent ! « Tu causes, tu causes… », voir plus haut. Et depuis qu’on a lâché les suffragettes « en-Metooflées » (sauf les seins…), ça s’arrange pas !* Quant à EDM, c’est au Quai d’Orsay que Manu-Manu aurait dû le fourguer : en pas trois semaines, on était en guerre avec le reste du monde. Je vous raconte pas la dévastation dans ce magasin de porcelaines !
    M’enfin, moi, ça qu’j’en dis…
    Tiens, je vais arroser mon jardin en attendant qu’y pleuve.
    « Jujuuuu !!! dehors ! »
    T.O.

    (*) Je sais : je viens de me faire un tas de copines, lààààà… Mais R.A.B.

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