Systémique et Paramétrique sont dans un bateau

La Grosse, la Mahousse Réforme, le truc que personne n’avait osé envisager avant Lui, sauf le tandem Chi-chi-Juppé  qui s’y était cassé les dents… eh bien malgré la hardiesse du projet et les casseroles en grappes que traîne derrière lui (*) monsieur Delevoye,  qui a tant de cordes à son arc que ça ressemble à une harpe… malgré ça donc, monsieur Berger, de la CFDT, n’en veut pas ! pourtant la CFDT, hein, c’est pas le couteau entre les dents, juste un Nôpinel plié dans la poche. Il a raison, monsieur Berger.

Car le paramétrique + le systémique à la fois c’est relou, indigeste, pas malin pour deux ronds – il faut savoir saucissonner – et puis surtout c’est idiot. Le systémique oui, et vigoureusement ! à la poubelle, c’est pas trop tôt, les régimes spéciaux iniques (**) et obsolètes, ces niches dorées. Enterrons les aberrants écarts de carrière entre les fonctionnaires et les salariés du secteur privé : c’est d’un autre âge, c’est de l’époque du Mur de Berlin, sur une idée de Walter Ulbricht. Mais le paramétrique ?  l’âge-pivot (d’équilibre…) ? une trouvaille de technocrate compliqué dans sa tête. C’est pourtant simple : on fixe, non un âge de départ, mais un nombre d’années de travail ! on travaille, disons, 40 ans, 42…, moins pour certains boulots contraignants, pénibles, usants, spécifiques… et puis voilà.  On part avant d’avoir fait tout le parcours ? décote. Après ? bonus.

Si 42 ans d’activité ne suffisent plus à équilibrer les comptes, on remontera à 43, etc. Où est le pivot, là ? y a pas de pivot. Qu’on arrête donc de vouloir pivoter, on va tourner en bourrique.

Tibert

(*) Il a septante-deux ans, monsieur Delevoye. Certes la sagesse de l’âge bien mûr, certes, certes, la « bouteille » et l’expérience du politicien au long cours… mais à cet âge on devrait avoir raccroché ! place aux jeunes, zut quoi. Et le chômage ? encore un qui prend au minimum la place de deux-trois chômeurs. Et les émoluments d’une demi-douzaine.

(**) Iniques, oui, parfaitement. Non égaux, selon la racine latine.

4 thoughts on “Systémique et Paramétrique sont dans un bateau”

  1. … Septante-deux ans, une sacrée gueule de con fier de lui* et des trous de mémoires qui commencent sérieux à ressembler à des gouffre façon « Alzheimer »… il n’a oublié que « dix » (!!) de ses postes plus ou moins bénévoles tombant sous le coup de l’interdiction pour cause d’exercice ministériel conjoint : Il peut donner le petit doigt à Ferrand ! Le plus grave étant qu’alors que l’un comme l’autre se trouvent tout à fait clairement en contravention avec les articles de la Constitution élaborés pour nous éviter ce genre de vautours et qu’ils ne le nient même pas, ils se cramponnent à leur sinécure… et avec l’aval de Jupiter !!! Comme s’ils étaient tout à fait bien au-dessus d’une loi tout juste valable pour des minus habens dans notre genre ! Et ça ressemble fort à une épidémie : nous avons ici – entre autres brillants sujets – un ex-sénateur, héritier des cadets de Gascogne façon Dumas (Alexandre, pas l’autre. Pourtant, dans le genre pourri…) qui se conduit exactement de la même façon et qui semble avoir complètement oublié qu’il a été « suspendu » du Sénat pour des malversations diverses…
    Ahlàlààààà… Où ç’qu’il est le Vengeur Masqué qui nous débarrassera de tous ces « hors-la-loi », comme jadis dans les Vouest-Errns ???
    Sale temps pour la fanfare (bis)
    T.O.

    (*) Il y a fort longtemps de ça, j’avais déniché dans la bibliothèque familiale un ouvrage très intéressant qui datait de mon grand-dab, le « Manuel de Morpho-Psychologie » du Dr Louis Corman (Ed. STOCK, Paris 1948 ; en fouillant un peu le Net, ça doit pouvoir encore se trouver chez Le Bon Coin ou l’ex-Price-Minister…) ; j’y avais plongé avec délices parce qu’il comportait nombre (300) de caricatures à la plume qui m’inspiraient pour mes dessins personnels de lycéen nul en tout mais caricaturiste redouté du corps professoral. Sauf que là, ce n’étaient pas des caricatures mais bien des « crayons » à peine outrés de A. Protopazzi destinés à l’illustration du propos de ce cher Dr. ; ou comment la psychologie – sinon l’âme – d’un individu quelconque peut dessiner/influencer clairement son aspect physique et donc y transparaître tout à fait lisiblement. Et tout ça date de 1948 ! Mais bien avant lui, Daumier avait déjà creusé férocement le même sillon…
    On frémit de penser à ce que la « théorie » du Dr Corman pourrait donner de nos jours, avec la reconnaissance faciale et l’I.A. ! En tout cas, j’en ai tiré certaine(s) application(s) personnelle(s) qui me permettent, en une simple poignée de main, de me faire une idée assez précise et juste du coco à qui j’ai affaire. Et merci Docteur : en quelques 60 années d’application, je me suis assez rarement planté…

    1. Le coup de la poignée de main c’est du pipeau. Je puis témoigner avoir serré moult paluches, et tiré des conclusions souvent à l’opposé de ce qui se constatait ensuite : La mollitude et la moiteur d’une paluche serrée ne présagent absolument pas du caractère de leur proprio, et vice-versa.
      Ce qui n’exonère pas JP Delevoye de ses oublis quand même un peu légers, c’est le moins qu’on puisse dire ; ni n’invalide le projet « finissons-en avec ces putains de régimes spéciaux et ces fouteurs de grèves tous les quatre matins ».

  2. … Faites erreur, mon cher Tibuche et je me suis sans doute mal expliqué ; ce n’est pas la poignée de main en elle-même qui me donne les indications qui et que – encore que… – mais bien juste l’image du court laps de temps qu’il me faut pour, sur un « ressenti » purement subjectif devant la tronche du mec en face, récolter une masse de renseignements sur l’individu et ses qualités – ou ses défauts ! – intrinsèques. Par la suite, c’est bien entendu l’expérience qui confirme ou infirme ces « données » préalables. Toutefois, s’il m’est bien entendu arrivé de faire fausse route, ça a été bien plus souvent de ne pas avoir tenu compte de ce « préalable » plutôt que d’y avoir accordé trop d’importance. Mais, comme vous vous en doutez à juste titre, tout cela entre dans le cadre général d’une « stratégie relationnelle » qui ne peut absolument pas se résumer en quelques mots. Et en tout état de cause, tout cela ne nous autorise en aucun cas à nous croire infaillible ; pour l’avoir parfois oublié, j’en garde encore quelques souvenirs…. cuisants !
    T.O.

  3. … Mouahahhahh ! une amie irlandaise, commentatrice en privé, me fait remarquer le côté « philanthropique » de pas mal de ces activités non-déclarées du Delevoyou…
    Certes-certes Très Chère Amie ! Toutefois, il serait assez juste de rappeler que, bénévoles ou pas, ces activités exercées à titre gracieux (hum…) ouvrent le droit à des « notes de frais », et surtout « Jetons de présence » dont le montant n’est certes pas toujours du genre « insignifiant ». Comme le professait au début des eighties l’un des mes anciens patrons de l’ADPEI « Les Papillons Blancs des Deux Sèvres » (que je ne nommerai pas…) : « Le bénévolat, d’accord… pourvu que ça paye ! »
    Enfin : toujours la même mélasse ; plus ça change, et plus c’est la même chose.
    T.O.

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