Rosbif sauce Recomposition

Il m’est bien agréable, lecteurs-et-lectrices estimé(e)s (petite gâterie pour les adeptes politicards du putassier « celles-et-ceux« ) de vous confier comme j’aime ce qui se passe en ce moment là-haut. Je me régale à voir les appareils à poil, le vent qui traîne quelques papiers gras dans les couloirs déserts de la Rue de Solférino – métonymie pour « le siège du PS » – et les vitupérations hargneuses, furibardes ou menaçantes de, en tas, J-L. Mélenchon, J-C. Cambadelis, B. Hamon, P. Laurent, F. Baroin et j’en oublie. Quel bonheur de voir se débander et tourner en bourrique tous ces appareils coûteux et pesants qui jusqu’ici et pendant des lustres nous ont bouché le paysage, accaparé les urnes, coincé avec leurs calculs mesquins les réformes oh combien urgentes et nécessaires, mis l’éteignoir. Bref, vous l’avez compris, je me réjouis du bordel ambiant, de ce paysage chamboulé. Je ne dis pas qu’il n’en sortira que du bon ; mais ce courant d’air frais fait un bien fou. Et de voir les extrêmistes de tous bords au bord, justement, de la crise de nerfs me remplit d’aise. On va peut-être, enfin, pouvoir avancer libérés du poids des dogmes jusqu’auboutistes et des chapelles psycho-rigides.

Ceci dit, je suis tombé sur un auto-pastiche de Madame-Figaro qui traite des à-côtés du Festival de Cannes qui va s’ouvrir. J’écris « auto-pastiche », car je ne puis imaginer que ce torche-balle ait pu être écrit au premier degré : la journaleuse (Marion Galy-Ramounot) a forcément voulu ce ton de dérision, c’est du second degré, acceptons-en l’augure, sinon c’est à pleurer. Si ça vous amuse, parcourez donc ce joyau de la prose « Marie-Chantââl », « soyez riche, ayez de l’argent » et rosbifiante à fond les manettes. Tenez, je vous ai réuni les termes anglais trouvés à la pelle, y a qu’à se baisser…

Dresscode, dressing, clubbing, do, don’t, le « DJ set au VIP Room », overdressing, make-up, nude, « less is more », selfies, postes, retweets, sleeping, « le high way », room service, fooding, open buffet,  afterparties, « The spot to be en before. », crew.

Et s’il vous en faut encore, cliquez donc à droite sur l’accroche « Quelle routine healthy est faite pour vous ? » Moi j’ai ma dose de prose  à gerber, je renonce.

Tibert

 

4 thoughts on “Rosbif sauce Recomposition”

  1. … À vous lire, j’ai le regret de vous dire que vous n’êtes pas charitable (d’opération) avec ces pauvres zommes (-z-et femmes) politiques, cher Tibert.
    Si.
    Y sont si tellement dévoués, et voilà ce qu’ils récoltent : le mépris !! À vous dégoûter de vous dévouer, tiens ! Heureusement qu’il y a des petits zàcôtés (et des zakouskis à la clef ! ) : peut-être que Moudug’nou 1er va entamer un cycle de conférences passionnantes à 60.000 €uros le coup, comme son préd et ses soeurs ? Transport (1ère classe) et hébergement en sus, of course : faut pas rigoler. Avec la misère de pension qu’il va toucher comme ancien président, comment voulez-vous qu’il s’en sorte ? Les maîtresses, c’est encore plus cher que les légitimes ! Et pis des légitimes, y’en a qu’une, tandis que les maîtresses, c’est pas contrôlé.
    Dites-moi, au fait : y’en a combien d’anciens présidents rémunérés à rien foutre, aujourd’hui ?? Giscard, Chichi, Sarko, Mimolette… On a encore de la chance que Kermitt ait tiré sa révérence juste après « Ze game is over », parce que sinon, on en finançait un de plus à tailler ses rosiers !
    Vous savez quoi ? du temps de l’ancien régime, le roi était en activité toute sa vie ; quand il clamsait, hop, un joli requiem avec plein de jolis minois de choristes, des bougies et de l’encens en veux-tu en voilà ; une ‘tite place à St Denis avec la famille et un autre sur le trône à sa place, mais UN SEUL A LA FOIS ! Et pas d’ex-rois retraités à perte de vue !
    Des fois, j’ai tout comme l’impression que la République et tous ses chers vieux serviteurs qu’elle choie*, c’est vraiment plus dans NOS moyens…

    * Du verbe « choyer », bien entendu, pas du verbe « choir ». La République est vraiment bonne fille. Trop ?

    1. Trop ? la réponse est dans votre commentaire. Eh oui, trop. Et nous ne mentionnerons pas les traitements aux petits oignons de nos ex-Premiers Ministres : Cresson Fabius Jospin Balladur Juppé Raffarin Chirac (déjà nommé) Villepin Fillon Ayrault Valls Cazeneuve. Sans oublier tous les ex-ministres (liste longue comme le bras…) etc etc.

  2. V’là aut’chose : Hulot au gouvernement !!! Il en avait assez de ses vacances, Mr Hulot ? Il est aussi écolo que moi archevêque (de Cantorberry, si-si) ; il roule à tombeau ouvert en Wrangler dans un parc national corse où la circulation est interdite ; vend sa marque de fabrique « Ushuaïa » à un grand fabricant international de cosmétiques (vous savez sur qui on les teste les cosmétiques ?) ; sans oublier ses actions probables dans les fabriques d’éoliennes qui défigurent les paysages et son insupportable suffisance de donneur-de-leçons professionnel.
    Il a trouvé le bon filon (avec un seul « L ») depuis des années ; il ne lui manquait plus qu’une bénédiction officielle pour sa petite satisfaction personnelle. Eh ben voilà : il l’a.
    On nous prend vraiment pour des pommes. Et même pas bios !
    Première des grosses macroneries ?
    M’est aviss qu’on n’a pas fini d’en voir, et des plus belles…
    (AAaahhhh… ça soulage !)

    1. Mais non voyons. Hulot est une balise, un repère – le moins mauvais. Vous n’alliez pas nommer Duflot, quand même ? ou madame Royal ?!! ou José Bové ???? ou Mamère ?@#!!@! ou… ben il ne reste que Hulot. On fera avec.

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