Chouette vivrensemble

je pensais tartiner – j’en ai traité à maintes reprises dans ce blog – sur NDDL, le projet d’aéroport le plus controversé de tout l’Ouest, maintenant que l’écologie avec un grand E est prise en charge par monsieur Hulot. Mais ça se résume assez vite : lui (Hulot) est contre ; le Président est pour… à vos pronostics, donc ; on verra qui c’est qui gagne. Un voeu ? que le bon sens et la raison gagnent, pas le fric.

Mais je lis ça dans le Parigot : « Paris : harcèlement- les femmes chassées des rues« . On vous rapporte comment un certain quartier de la capitale (La Chapelle-Pajol) est désormais sous la loi des hommes, comment les femmes y rasent les murs ou renoncent quasiment à sortir… le Parigot ne nous a pas habitués à ce genre de reportages consistants : eh bien justement ça mérite un coup d’oeil. Ce sera l’occasion de constater comme le « vivre ensemble » fonctionne bien, dès lors qu’on veut bien se soumettre à certaines lois qui ne sont pas celles de la république – qui lui tournent même carrément le dos. Madame Hidalgo, la maire du coin, pourra se vanter de ces progrès dans la perspective des accommodements raisonnables, comme on dit pudiquement pour signifier qu’on laisse faire, qu’on démissionne – bref, comme le titrait un bouquin remarqué, qu’on se soumet.

Tibert

2 thoughts on “Chouette vivrensemble”

  1. … Tiens, il y a peu, en vidant mes zarmwares de tout ce qui ne sert pas ou plus, j’ai trouvé un supermirlifique couvre-lit en « patchwork » ; oeuvre de ma mère-grand quand elle s’em…dait en attendant le loup et qu’elle en avait marre de tricoter des chaussettes à quatre épingles (il m’arrive encore d’en porter de sa main, l’hiver : pure laine brute ; ça gratte bien un peu, mais qu’esse on a les panards toujours au chaud !).
    Et je ne sais pas (du tout…) pourquoi, ça m’a fait penser à notre « nouveau » gouvernement : du tout neuf fait avec plein de lambeaux de vieux.
    Et vous savez combien de temps ça tient, le « patchwork » ? guère plus longtemps que les coutures qui rapetassent tout ensemble ; autrement dit, faut pas tirer trop dessus…
    En tout cas, c’est bien à l’image de notre époque : du parcellaire ; du fragmentaire ; des bribes ; des gringuenaudes (j’adore !) et tout ça cimenté ensemble par des tartines, des truellées de blabla glutineux…
    J’y songeais il y a peu en « entendant » sur le Net la « Matinale » de Franche-Moujick… : d’interminables autocélébrations à base de « moi-je-voilà » avec quelques petites raclures/copeaux de musique en sandwich pour justifier l’appellation de la chaîne (Pardon à Jean-Philippe Collard dont les propos étaient certes intéressants, mais j’attendais de lui du piano, pas des considérations philosophiques flottant sur son capuccino du matin en train de refroidir sous le micro…)
    Où est-il le temps des Dominique Merlet, des Antoine Goléa, Jacques Bourgeois, Jean Roy, etc. – pardon pour ceux que je ne cite pas, ce qui ne veut pas dire que je les oublie… – : pas plus de 3 minutes de blabla sans musique et interdiction de saucissonner les oeuvres !
    Ce matin, nous avons eu droit – pour cause de « teaming » non respecté ; journal oblige ! – à à peine 2 secondes et des d’ouverture brillante de Jean-Philippe Rameau, avec tambours et trompettes et… guillotine-shunt au bout.
    Pauvre Jean-Phiphi… j’espère que là où il est, il aura pas entendu ça !
    Autre chose, pour me classer une bonne fois pour toutes chez les vieux cons fachos : L’histoire des territoires « hors la loi » des la Chapelle-Pajol avec interdiction de séjour aux femmes, que vous évoquez dans votre billet en référence.
    La seule façon de faire reculer tous ces machos à la petite semaine, c’est de les frapper là où ça fait mal. Et c’est pas le porte-feuille ce coup-là (ils s’en foutent ; l’argent n’est pas un problème pour eux et la prison, c’est ça qui fait les « vrais mecs »), mais… les bourses !
    Première infraction envers une ou des femmes : Stérilisation chimique pendant six mois. Récidive ? deux ans. Re-récidive, castration pure et simple et là, pas au chimique mais au rasoir. C’est barbare ??? Bien sûr, mais à moeurs barbares, répression barbare. Et puis rassurez-vous : la dernière étape n’aura pas à être appliquée souvent ; la vanité et l’orgueil de ces « vrais mâles » sont tels qu’ils n’iront pas s’en vanter auprès des petits copains et que l’idée de se sentir anéanti du calebar, même passagèrement, les dissuadera de courir à nouveau le risque !
    Vous savez comment Liautey a traité les insurgés marocains ? Je vous laisse chercher. Et – par pure vengeance, sans doute ? – la plus grande avenue de Casablanca s’appelle aujourd’hui encore « Av. du Mal Liautey ». Si c’est pas de la reconnaissance, ça !
    On vit une drôle d’époque. Ouais, je sais, je l’ai déjà dit, mais même que c’est pas fini, là non plus…

    1. Ma grand-mère prônait aussi les grands moyens pour calmer les agresseurs sexuels… elle n’a (heureusement ?) jamais pu mettre son programme à exécution.

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