Y a d’ l’abus, et autres contes

Grande nouvelle : un des partis-croupions du PS, j’ai nommé les « radicaux de gauche » (PRG) – émanation sud-ouestienne (accent du Rouergue) de notables locaux soucieux de marquer leur différence et de grappiller quelques menus maroquins tout en restant bien au chaud sous la couette rose des socialistes – vient de désigner sa candidate aux futures Présidentielles de 2017, comme ça toute seule comme une grande. Sylvia Pinel, c’est son blaze : actuelle Grande Cheffe dudit PRG, née dans la Haute-Garonne, études toulousaines, députée du Tarn-et-Garonne,  elle fut le bras droit, elle a cru (du verbe croître) sous l’aile protectrice et bienveillante du baron de la presse  locale, « La Dépêche du Midi« , alias monsieur Jean-Michel Baylet, notable local de chez Notablelocal en Occitanie, et ex-patron du PRG. Tout baigne, tout ronronne donc au PRG, qui est une des figures emblématiques du petit jeu miteux, confiné, désespérant dont les partis actuels nous régalent. Un grand coup de balai, un grand courant d’air frais seront nécessaires.

Mais passons. Je voulais pousser un coup de gueule sur l’abus. Abuse, en anglais, c’est maltraiter, et puis aussi abuser de, comme chez nous. Mais la violence est le sens premier, avec des locutions comme domestic abuse (violence domestique ) ; child abuse (sévices sur enfant, possiblement sexuels, mais pas forcément). L’abus, chez nous en français, n’a pas ce sens de violence. On abuse : on en profite exagérément ; on va trop loin. Ou bien on peut abuser quelqu’un – le tromper, donc – mais la notion de maltraitance n’y est pas. En principe… car je lisais hier ceci dans le Monde, à la page des sports : de jeunes footballeurs anglais « abusés sexuellement« . En fait l’article énonce ceci : « Plusieurs joueurs (…) affirment avoir été victimes, dans leur enfance, d’agressions sexuelles…« . Agressions, et non abus, c’est bien de ça qu’il s’agit.

Eh bien c’est un anglicisme inutile de plus. Abus sexuels ? c’est que vous vous surmenez, ménagez-vous donc un peu, il y a autre chose dans la vie… agressions sexuelles ? il s’agit de tout autre chose, ça tombe sous le coup de la Loi.

Tibert

One thought on “Y a d’ l’abus, et autres contes”

  1. … Ahlàlàlàlà, mais vous n’y êtes pas du tout, mon cher Tibert, pardonnez-moi d’avoir à le souligner ! Dans le cas qui les concerne, ces jeunes (et beaux…) foutebâleurs zenglish n’ont été ni plus ni moins que les victimes d’un « abuse » de confiance de la part de leur entraineur, lequel a tenté (avec succès ?) de leur faire prendre sa vessie (et les accessoires y afférents…) pour une lanterne ! Le tout sans violence… autre que spychologique. Là réside donc l’abus ; quelques soient l’âge et les circonstances, il est toujours douloureux de se rendre compte qu’on s’est fait met… pardon, berner, à l’insu de son plein gré !!
    Pour le reste, dois-je vous rappeler le principe de base du droit canon romain sur lequel repose toute la législation contemporaine, de ce côté-ci comme de l’autre du « Channel » :
    « Abusus non tollit usum » ???
    ou « L’abus n’enlève pas l’usage ».
    Et encore heureux…

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