Pot de yaourt, le retour

On ne va pas évoquer les sujets qui fâchent, les sondages ravageurs – une vague Marine semble déferler sur nos campagnes, c’est pas possible, pincez-moi, ça doit être une erreur, on va le refaire – ou le remake de la Guerre Civile d’Espagne sur le rivage des Syrtes, où le loyaliste n’est pas cette fois-ci du bon côté, mais mutatis mutandis c’est assez semblable, la communauté internationale se bornant à compter les points de loin ; non, aujourd’hui une petite page économique, on va refaire le tour du pot de yaourt dont le fond est de plus en plus haut tandis que le niveau de remplissage est de plus en plus bas.

Cette page est en français, c’est un joli (*) blog hébergé au Monde, mais qui pointe hélas sur des informations en Rosbif, je sais, désolé, mais y a des images, alors on peut quand même en comprendre un peu. On y découvrira qu’il n’y a pas que les pots de yaourt à subir la dure loi du profit (pour l’industriel, pas pour l’acheteur !).

Cerise sur le pot de yaourt, il y est bien entendu question du prix au kilo – vous savez, les tout petits chiffres sur les rayonnages, quasi illisibles – mais aussi, curieusement, du poids au kilo, qui, heureusement, devrait, lui, rester stable, sauf bouleversement des lois de la gravitation terrestre.

Tibert

(*) « joli » est très tendance, ça se dit à tout propos, et  j’ai notamment constaté ce tic chez les chroniqueurs gastronomiques : la « jolie salade de pétoncles au beurre de salsifis sur son lit d’écrasée de topinambours ». Miam…

T de trop

Comme quoi, une lettre  de trop… c’est difficile, l’écriture. Tenez, hier, sur un canard gratoche (« 2o minutes », mais à mon avis en 2 minutes c’est torché) : « Eric Zemmour applaudit à l’Assemblée« .

Allons bon, pourquoi monsieur Zemmour – fin statisticien mais mal avisé de le faire savoir – applaudit-il à l’Assemblée (« Nationale », l’Assemblée, what else ?) ? quel besoin a-t-il d’y aller claquer dans ses mains ?

Ah mais non pas du tout ! le corps de l’entrefilet journalistique nous informe que monsieur Zemmour a été applaudi par les députés- pas par la Gauche, eh oh, ne rêvons pas – car il était venu appuyer une proposition de mettre à la poubelle des lois que personnellement je considère aussi comme mal fagotées, Gayssot Taubira etc… tant il est  absurde de punir pénalement les propos spécifiquement antisémites, tandis qu’on peut insulter à loisir et traîner dans la boue les Asiatiques et les Blancs, par exemple.

Bref : Zemmour applaudit ? non, Zemmour applaudi. T, t’étais de trop. D’ailleurs, la version « Toile » du même canard gratoche a rectifié le tir… comme quoi il y en a qui ont encore quelques notions d’orthographe. Mais si vous Googlez quelque chose du genre « Zemmour Assemblée » vous tomberez encore sur des liens où le « t »  s’entête au bout de son « applaudi », n’est-ce pas France-Soir ?  c’est dur la culture !

Tibert

Deux mauvais goûts

(Pas le temps, pas le temps… vite vite, tel le lapin d’Alice ) : deux infos qui se télescopent :

1° premio : ceci : un groupe « rock » japonais pris en flagrant délit d’apologie du nazisme (ils l’ont pas fait exprès, c’est pas une faute, c’est une regrettable erreur…) avec de magnifiques uniformes SS à la télé, croix gammées, têtes de mort etc. Penauds, les petits Nippons amateurs de mauvais goût nazi tentaient d’expliquer que leur apparition costumée « n’était pas destinée à envoyer un quelconque message idéologique« … tiens donc ! ils ont dû trouver un sac de fringues de la 2 ème guerre mondiale qui traînait par là.

2° deuxièmo : cela : le championnat de groupe de cri du cochon, remporté haut la patte par un groupe fermier de l’Ain. L’article ne dit pas si les artistes étaient costumés en Naf-Naf . Mais ce talentueux groupe de rockeurs groin-groin n’a pas fait de déclaration de repentance publique : rien pour s’excuser d’avoir fait usage des attributs d’un animal devenu de nos jours très incorrect politiquement, déjà banni de nos dinettes en avion, souvent absent de nos cantines, bref carrément mal vu dans certains milieux sourcilleux.

Qu’en penser ? rien. Le jour où les imitateurs du cri du cochon le soir au fond de sa soue devront s’excuser de leur mauvais goût et de leurs provocations, je serai très très triste.

Tibert