Deux brèves = une longue

Eh non cher lecteur, ce titre n’annonce pas une nouvelle mouture de ces courriels indésirables, vantant à qui mieux-mieux le médoc’ miracle qui vous l’allonge comme le nez de pine-occhio – tout ce qu’il y a de gros là-dedans, c’est l’arnaque, les affirmations délirantes et le prix des soi-disants médoc’s, nous sommes bien d’accord.

Non, juste deux brefs billets : ça fait le taf, comme un seul gros billet, ceux que nous affectionnons tous.

1 – On peut lire ça dans la presse du style TV-canard de cette semaine, à propos de feu le vainqueur du Tour de France à vélo Marco Pantani, grand champion mais utilisateur avéré de la dope et de la piquouze, mort il y a quelques années d’une overdose de cocaïne : « En tous cas, quel as, blahblahblah (…) à niveau de dopage égal, c’était le meilleur ! ». Pas mal, non ?
2 – Le langage sportif abuse du leadership. Lyon va-t-il conserver son leardership ?? (il appert ainsi que c’est UN leadership, pas UNE leadershipe, bien que pour les Rosbifs ce soit neutre et basta). Les chroniqueurs économiques en usent également beaucoup, de même que les commentateurs politiques. Le leadership de François Hollande sur le PS est-il remis en cause ?
J’ai un vieux néologisme assez bien ficelé à leur proposer pour éviter ces termes importés, peu harmonieux dans les bouches latines, et que nous utilisons autant par paresse de chercher le mot juste et précis, que par snobisme : donc, au lieu de leadership, je verrais bien primauté. « Lyon va-t-il conserver sa primauté ? » ça le fait, non ? ça veut bien dire la même chose ?
Ah mais, j’entends d’ici les protestations des syndicalistes belliqueux de tous poils, remontés comme des coucous : « Ouais, il veulent encore nous supprimer notre prime, y en a marre… » Mais « Leader chippe », c’est aussi dégueulasse, non ?

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