Adios gringo !

Peu d’activité globale – non, blogale (bloguesque, bloguistique, blogueuse…) ces jours-ci, because tengo mucho trabajo ! Que yé refais oune fénêtre sans artisan, car des artisans y en a pas ! Et y faut bien se dém… tout seul, en attendant que les hordes de travailleurs polonais promis abreuvent nos sillons.

Ceci étant, Chi-chi s’en va, avec panache (normal, il est fana de bière). Bon vent, on en avait de toutes façons ras la casquette de 12 années de système UDR / RPR / UMP et autres avatars de la même eau. Ce n’est pas l’homme Chichi qui était en cause, mais sa clique – et lui en chef de bande – des Pasqua Tiberi Juppé and C°, tous trainant de nombreuses casseroles derrière eux. Et puis, 12 ans, basta, place aux jeunes.

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Mister Borloo se tâte… qui de Nicolas ou de François a la meilleure chance de tirer la bonne carte ? c’est de ce côté-là qu’il convient de pencher, certes, mais lequel ? Ah, c’est dur la politique.

Bové avertit le PS que si on l’empêche d’avoir ses 500 signures, ça va pas se passer comme ça, et qu’il leur en cuira ! Le moustachu du Larzac pas présent au premier tour, ce serait fort de Roquefort !!

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On fera mieux la prochaine fois ; ce billet du jour ç’est niveau Canard Enchaîné, d’accord, mais l’inspiration vient, je le sens.

Une blague pour détendre l'ambiance

Une blague, ou plutôt un contrepet nantais.

Pédalant sur la Divatte (la rive Sud de la Loire, à l’Est de Nantes) autour de 29,4 km/h sur mon super vélo Bianchi à 14 vitesses indexées, je pensais à un chameau de sexe femelle, dotée d’une paire de bosses (le chameau a deux bosses) peu marquées… comment l’appellerait-on par ici ?

La chamelle basse-paire.

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Grande nouvelle, le crypto-troskyste Parti des Travailleurs, version 32 bis de la 4ème Internationale (celle qui a plein de petits), a, comme je l’avais prédit, ses 500 signatures, et à l’aise Blaise ! Mais je m’étais laissé aller à supposer que ce serait encore le « lider maximo » Gluckman ; eh ben non, on se renouvelle, même chez les trots’ : c’en est un autre ! Gérard Schivardi, qui se dit le « candidat des maires », entendez par là que le PT est largement plus implanté dans l’administration territoriale que dans les travaux publics ou la paysannerie.

Et, surprise, le programme dudit PT va résolument « défendre le service public » !! on s’en serait douté un peu, connaissant le fromage que représente le Service Public pour le PT, et les trots’ en général. Scieraient-ils la branche qui les nourrit ? que nenni.

Et un trotskyste de plus à la candidature, un ! Léon, si tu revenais, tu n’en reviendrais pas.

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Le Petit Nicolas a, comme je l’exigeais (preuve qu’il lit mon blog, lui) donné des précisions sur le sens de cette idée sotte et grenue de « ministère de l’immigration et de l’identité nationale » : et c’est assez bien envoyé. Notre ident’ nat’, il y voit des « invariants » tels que :
– Laïcité

– égalité hommes-femmes

– droit des femmmes à choisir leur conjoint et à divorcer (ce point est un corollaire du précédent).

Bon, soyons clairs : si vous ne devinez pas contre quelles forces z’obscurantistes Sarko brandit ces principes, c’est un cas désespéré, retournez voir « Sacrée Soirée » ou « C’est mon choix ». Sinon, vous allez en deuxième semaine.

Ceci étant (« ceci dit » est mieux, mais « ceci étant » me dispense de jeu de mots), le choeur des vierges et gardiens du Temple du PUPCR (la Pensée Unique et le Politiquement Correct Réunis) a aussi sec entonné le refrain bien connu :  » fachiste ! extrême-droitiste », « les masques tombent » ! Ouh le vilain. Lier l’immigration et l’identité nationale ! Y en a qui n’ont pas honte.

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Tenez, l’identité nationale, c’est aussi nos plats préférés ! Un bon couscous, ça vous dirait ?

Bienveillance

Un truc efficace pour acquérir les « papiers » (la nationalité française) sans avoir à ramer : écrire un roman, se faire éditer dans une grande maison (Le Seuil, Gallimard, Fayard, Julliard, Grasset…) et emporter le prix Goncourt ! Fastoche.

Ainsi nous apprenons que M. Jonathan Little, Goncourt 2006, avait vainement démarché l’administration pour acquérir notre nationalité : chante beau merle, tu ne résides pas  au moins 6 mois par an en France, tu es né de parents étrangers etc…

Eh ben, un Goncourt plus loin, et les bienveillantes fées administratives ont retouvé un article idoine du code de la nationalité, permettant à M. Little, qui contribue fortement à la gloire de notre beau pays et de sa culture, et bien qu’il habitasse le plus clair de son temps à Barcelona (Catalunya), de se parer du titre de citoyen français.

C’est beau comme l’antique !

Ident nat'

Le Petit Nicolas a une formule intéressante : il parle de créer un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale » (entre parenthèses, Baillerou est contre, pour des raisons qui mériiteraient d’être soupesées, et la Royale est forcément contre, puisque c’est Sarko qui le propose).

« Identité nationale » : wouala une expression qu’elle est intéressante.

Tiens sur ce sujet, par exemple, je revoyais hier soir avec plaisir le beau film d’Agnès Varda « Cléo de 5 à 7 » : très longs plans de balades dans Paris, magnifiquement filmées en noir et blanc, à pied en taxi en autobus à plateforme … et des Arondes, des 403, des DS19, bref ma jeunesse. Et des passants, des badauds, des promeneurs, des gens… blancs.

Oui, plein de blancs, que des blancs. Et Mme Varda l’a certainement pas fait exprès dans son casting, je ne la suspecte pas de racisme. Ben non, à Paris – en France plus généralement – il y avait essentiellement des blancs.
Faites des plans-séquences dans Paris ces jours-ci avec une caméra dans un bus, et comparez. C’est là que l’ « identité nationale » prend un sens : entre 1960 et 2007, ce ne sont pas les mêmes proportions de blancs et de noirs. A l’aune des mélanges, ça donne à la couleur moyenne du pays plus du café au lait que du fromage blanc.
Bref, « identité nationale » est un concept intéressant ; le lier à l’immigration – et bien entendu à un tas d’autres causes et notions connexes, comme l’enseignement, la langue, l’histoire, les lieux – va de soi.

Mais le lier exclusivement à l’immigration est assez curieux ; il faudra que le Petit Nicolas nous en dise plus là-dessus.

The W-day

En Rosbif, ç’est plus vendeur : la Journée de la Phamme, Ze Day of ze Woumane : aujourd’hui.

Les 364 autres jours, c’est la journée de l’Homme , avec un grand H (sauf quelques exceptions, genre journée du Souvenir, du Patrimoine…).

Y a pas, c’est croquignolet cette journée de la femme ; sachant qu’elles sont grosso modo 2,8 milliards sur Terre, et qu’elles ont droit à 1/365 ème du calendrier, sachant que les hommes sont environ 2,6 milliards et qu’ils ont au minimum 350/365 èmes du calendrier, calculer le rapport Homme/Femme dans le calendrier ?

Réponse : un homme = 377 femmes.
Y a encore des progrès à faire, les nanas.

Laisser passer les p'tits papiers ?

Il pleut encore sur Nantes, merci, ça baigne, n’en jetez plus. M. Météo nous dit à la radio que c’est bon pour la terre ; c’est sans doute vrai pour Cannes ou Perpignan ; mais alors construisons un aqueduc de Nantes vers le Sud : nous avons des surplus, par exemple sur notre magnifique périph’ que les parisens nous envient – on a des bouchons aussi beaux sinon mieux que les leurs – sauf que tous les ans, comme il pleut sur Nantes, il est inondé et impraticable.

Bon, parlons de sujets qui fâchent : aujourd’hui sur Europe Number One, encore une louche sur les « Sans papiers », faut les régulariser gnagnagna les pauvres, salauds de politiciens etc… on sort un film « Laissez les grandir ici » (*), un acteur lance des formules humanistes et superbes, fustige la frilosité des politiques…

Evidemment aucun contradicteur lors de cette intervention ; le journaleux de service sert la soupe à l’acteur qui est venu plaider sa cause (et celle d’Education sans Frontière – je mets Frontière au singulier, parce que c’est juste la nôtre, la frontière française, dont on revendique la disparition ; les autres, elles se portent bien, merci). Personne pour rappeler qu’il existe des lois, un territoire de la République, et que ces « sans papiers », aussi sympas qu’ils soient, sont des passagers clandestins, sont venus sans en avoir le droit, alimentent le travail au noir, la pénurie de logements, la dette publique – faut bien les nourrir, les aider, les soigner etc.

Bien sûr qu’ils sont choux, ces petits enfants de sans-papiers. Bien sûr qu’ils nous posent des problèmes z’humains. Mais on en crève de cette culpabilité catho et de ces bons sentiments, qui n’alimentent que la débine et la déshérence de ce pays, qui fut beau.


(*) ici ? à Clichy sous Bois ? dans une téci ? allez, encore un effort vers la barbarie.

Il pleut !

Nantes aujourd’hui : il pleut. Surprenant, n’est-il pas ?

Bon, c’est pas tout ça, mais je viens d’apprendre que le gouvernement Galouzeau (alias Villepin) a renoncé à procéder plus avant dans son intention de moraliser la profession des prestataires « en ligne », et notamment leurs fameuses « hot lines » (centres d’appels) : on sait que, quelle que soit l’emmerde qui vous tombe sur le dos (ligne coupée, colis pas livré en bon état, arnaque sur les conditions commerciales…) vous avez à appeler ces superbes Hot Lines pour tenter de régler le problème qu’elles vous ont causé, et naturellement comme d’hab’ vous poireautez pendant des minutes en vous tapant au mieux Vivaldi en boucle, au pire de la pub’ pour le HotLineur en question … le tout pour vos pieds, soit 34 cts d’euro la minute.

Donc le gouvernement Galouzeau a renoncé à obliger les HotLineurs à la gratuité du temps pendant lequel vous poireautez ; motif ? pas le temps avant les z’élections.

Merci M’sieur Galouzeau, on va pouvoir continuer à engraisser France Telecom et les prestataires « en ligne » pas trop pressés de répondre (on les comprend !) à nos frais : voilà qu’est du social, du juste et du bien légiféré.

Elle est pas belle, la vie ?

Trois du lundi

Le lundi c’est toujours dur, surtout quand on travaille !

On dit que les sondages constatent la percée de Baïyerou,, que le Petit Nicolas est bien installé en tête : bien fait, na ! Ségo la Royal avait suscité mon intérêt, rompant agréablement avec les vieilles lunes des Pénibles et des Peinajouir, les Socialos bon teint, donneurs de leçons, faux culs, cathos de gauche, masochistes, haineux mais avides de Bonté, de Repentance, de Justice pour le Banthoustan mais pas pour nous. Ségo tenait un discours enfin moderne, réaliste, humain.

Eh bien la voilà mise au pas, encadrée d’éléphants (même Lionel l’ex-Pénible Disponible s’y recolle !), cadrée, terne et Pénible à son tour. Au diable, Mme Royal, vous me déçutes.

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Sarko propose un contrat de travail unique : et les journaux de s’interroger, de nous questionner sur la pertinence de cette idée ! Mais les mecs, si enfin on peut SIMPLIFIER, allons-y ! vitesse GRAND V ! Pour une fois que les fonctionnaires ne nous concocteraient pas une nouvelle usine à gaz…

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Usine à gaz : hier je tentais via Internet de me rafraîchir les idées sur le texte de la loi Gayssot (qualifiant de délit toute négation des crimes contre l’humanité, traduisez l’extermination des juifs sous le 3ème Reich) : indémerdable ! heureusement que des articles (généralement hostiles à cette loi) éclairaient la question : la loi elle-même est l’exemple de ce que savent faire nos enc… de mouches, à savoir les ratures de Flaubert dans ses plus délirants reprises, renvois, biffures… c’est bien comme ça qu’elles sont, nos lois, et on est mal barrés (« barrés », au sens du dériveur).

Raymond la Science contre le Lobby

Etonnant cet entretien radiophonique de Raymond Barre sur France-Cucul, dans le cadre des « Rendez-vous des politiques », diffusé le 1er mars dernier, et disponible en « podcast » (excusez l’horrible néologisme, mais que dire ? au secours l’Académie françouaize ! )

Grand bruit donc autour des déclarations brutales, claires, tranchantes de Raymond-la-science, qui n’est pas suspect de manier la langue de bois : v’la-t-y pas qu’il défend Papon, qui pour lui était un fonctionnaire très courageux, et qui a servi de bouc émissaire. Dans la foulée, Bruno Gollnisch (le bras droit de le Pen, mais Le Pen a-t-il un bras à gauche ?) est « un homme bien » ; enfin, le « lobby juif » (de gauche) en prend pour son grade : « Je considère que le lobby juif – pas seulement en ce qui me concerne – est capable de monter des opérations qui sont indignes et je tiens à le dire publiquement. »

M. Barre, avec tout le respect qu’on doit à un homme bien, vous nous en dites trop, ou pas assez : quel genre d’opérations indignes ? si vous pouviez éclairer notre lanterne…

Ceci dit (pour le jeu de mots qui va avec, voir mes précédents billets), bien entendu le CRIF, toujours à l’affut des offenses aux juifs, pousse les hauts cris ; le CRIF est « scandalisé ». Ledit CRIF, d’ailleurs, avait déjà pointé le bout de son nez à propos de la « recrudescence des agressions antisémites » en 2006 ; or il appert que les agressions ad hominem, en général, ont progressé de la même façon : juif ou goy, nous sommes logés à la même enseigne.

Ainsi, le CRIF a certes des raisons de s’alarmer ; bien évidemment les agressions antisémites en tant que telles sont dégueulasses, mais les agressions contre les goys itou !! Et, soyons clairs : pourquoi serait-il plus détestable de dire « sale juif » que « enc… d’sa race » (quelque soit ladite race) ou « sale bougnoule » ?

Les tours infernales

Voilà que les media nous en content une autre, savoureuse également (je vais vous décevoir si vous salivez déjà en supposant qu’il s’agit de la « chasse au chapon dans le Marais » , dérangeante saillie de M. le Pen qui fait grand bruit dans le Landerneau homo (ah bon, tiens ? des homos à Landerneau ?)

Non : plus grave (voir cet article )- les ascenseurs sont victimes d’embouteillages depuis que l’interdiction de fumer dans les entreprises a été appliquée. Non que les fumeurs utilisent ces cages z’exigües pour y cloper (wouah ! ce serait irrespirable !) mais parce qu’ils doivent prendre la tangente, direction l’extérieur, pour y sacrifier à leur vice. Et ce, au bas mot 4 à 5 fois par jour, et là vous imaginez le gaspillage, le temps perdu, la cohue sur les paliers …

Bref – une idée simple s’impose : halte aux tours ! construisons des entreprises horizontales, et comme le mètre carrré est hors de prix dans les centres urbains, il va de soi qu’il faut donc implanter les entreprises en rez de chaussée exclusivement, et bien entendu à la campagne. Ce qu’Alphonse Allais avait d’ailleurs déjà préconisé.

Bénéfice secondaire pour les pauvres poumons goudronnés des clopeurs, l’air est plus pur à la campagne ! momentanément du moins, car avec tous ces fumeurs sur le pas de la porte de leur boîte, ça va rapidement s’embrumer.